Courir …
Courir … alors que la douce lumière
De son soleil couchant, sans chaumière,
A ramené les barques pour la nuit
Enflammée par cet astre qui fuit.
Quelques discrètes rides que l’on devine,
Captivées par le sourire de cette ondine
Qui longe à belles foulées le bitume
Gardé par des bouées à titre posthume.
Juste un passage, un soir de Mai sportif,
Après d’orageux débordements sur les récifs
D’une Méditerranée digne de palettes
Dont la beauté veut que l’on s’y arrête.
Courir … alors que la chaude lumière
A disparu ne laissant pour la chaumière
Qu’un cliché embarqué avec le souvenir
D’une étoile filante au soleil d’un nadir.
19 Mai 2020 – Jeannine Castel
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Photo : Fanny Boom