Archive pour la catégorie 'Safaris de plumes'

La juge Sweet et l’automne (14)

Bauzil dylan

Aussitôt l’assistante sociale Mlle MINETTE,
Chargée par la juge SWEET de mener l’enquête,
Cherche une famille d’accueil rapidement
Pour cet ourson qui réclame, en vain, sa maman.
S’est-il simplement égaré ? Tout prête à la croire.
Mlle MINETTE voudrait bien connaître son histoire.
Sans passer par la juge qui a la tête ailleurs,
Elle lance un avis de recherche sur le « Sommeilleur ».
Il s’agit d’un journal édité spécialement pour les hivernants
Afin que dans leur confinement ils se tiennent au courant.
Car déjà privés de nourriture dans leur tanière hivernale,
Ils aiment se distraire des derniers potins et scandales.
L’ourson en attendant est placé dans une garderie.
La juge SWEET ne songe pas à sa plaidoirie.
En effet, suite à son annonce, deux prétendants
Ont répondu et donnent à la juge des espoirs débordants.
Hésitante quant au choix, elle pèse le pour et le contre.
«Beaux tous les deux … cela complique leur rencontre.
« Le génie de la nuit » toute entier enveloppé d’une cape grise
Tricotée de plumes soyeuses sensibles à la bise,
Coiffé de deux aigrettes tachetées de gris et de blanc,
Ce fin duvet coquin recouvre son bec en faux-fuyant !
Deux planètes sur ses orbites attendent bellissimo
Une réponse à ma bafouille. Voyons l’autre zigoto …
« Le prince de la nuit » serait en symbiose à mon automne …
Il a tout l’air d’un rapace, d’un orageux autochtone
Aux aigrettes dispersées sur sa calotte de fin limier
Tel Arpagon scruptant la venue d’un trésorier !
Deux chapeaux de cèpes camouflent sa nudité
Aux puissantes pattes qui défient toute obscénité !»
La juge SWEET perdue dans ses pensées automnales
Finalement revient sur ces ardeurs hormonales,
Songe que la nuit endormira son empressement.
«Ils ont provoqué sur la lune maint bâillements !»
Déçue une fois encore, elle met sous son coude, au cas où
Le « Génie de la nuit » «Il peut combler un manque d’hiboux …»
L’automne la réconforte de ses chaudes couleurs.
La juge s’amuse, un court instant, de cet astre ronfleur …

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27 Septembre 2020 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
Photos : Renards, animaux de la forêt ,et du monde les jolis paysages.Dylan Bauzil sur Facebook

 

 

La juge Sweet (13)

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La lune, après sa condamnation,
Décida de ralentir sa rotation.
À l’apogée, son orbite devint elliptique
Ce qui fut pour elle une révolution anomalistique.
Contrariée, ne pouvant changer d’atmosphère,
Elle s’enveloppa dans son manteau de poussière.
Pour cacher la régolithe de sa croûte lunaire,
Elle fit appel, demanda la grâce plénière.
Fille d’Hypérion et de Théia, sans rancune,
Elle invoqua la déesse romaine Lune
Qui prit en pitié cette Séléné, soeur d’Hélios,
Parcourant sur son char d’argent le cosmos.
Entre l’apogée et le périgée à des années-lumière
La Juge SWEET, au barreau, toujours solitaire,
Se souciait de cet ourson orphelin, selon l’enquête
Confiée à l’Assistante Sociale Mlle MINETTE
Dont les yeux et les oreilles n’avaient d’égal
Que ruses et aveux assurés devant un tribunal.
Tandis que Mlle MINETTE à l’affût de tout danger
Attendait patiemment la venue de son protégé,
La Juge SWEET perdue dans ses pensées, déçue,
N’avait pas trouvé, malgré l’élogieux courrier reçu,
De prétendant susceptible de tenter une approche.
« Ah !!! … que parfois la vie me semble moche …
Me voilà propulsée dans cette affaire d’un gavroche …
Abandonné par les siens, sans famille, dans les bois …
Adieu l’ivresse ! … Bonjour la gueule de bois ! …»
Au chaud dans sa cagoule en forme de cœur
Bordée de fine dentelle, offerte par un oiseleur,
Vêtue d’une capeline de plumetis, emmitouflée, sereine,
Dans ce nouveau décor pour une Marie Stuart souveraine,
C’est en Slovénie, au bord des Balkans de la Méditerranée,
Dans ce cœur vert de l’Europe, qu’enfin elle renaît.
« Ces bouffées d’air frais, ces immenses forêts de conifères !
J’hulule toute la journée de bonheur au risque de vous déplaire. 
Toujours célibataire, demain j’ai un rendez-vous.
Je suis impatiente de rencontrer cet hibou.
Ici, sur ces sommets, pas de tam-tams à roulettes
Mais de grosses libellules au-dessus de nos têtes.
À part quelques curieux aux longues vues camouflées
Qui nous arrivent déguisés, transpirant, essoufflés …
Mais pardonnez-moi, je dois aller plaider tantôt
J’ai à relire et consulter une pile de documents et photos … »

ourson gilles minette

21 Septembre 2020 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
Photos : Gilles Thomas  Bri Lions sur Facebook

Coups de lune ! La juge Sweet (12)

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Ce jour tant attendu arriva …
Ou plutôt la nuit où déserta
La lune condamnée à paraître
Devant la Cour, ici champêtre,
Face à une Juge aigrie, dépressive,
Cachée derrière une pile de missives
Envoyées par le Courrier du coeur.
Un succès digne d’une Cour d’honneur !
Absente, la lune envoya un avocat
Qui tira la langue, ce scélérat,
À tous les jurés interloqués, muets,
Face à l’arrogance, au débit de ses huées.
Si bien que la juge ne put placer un mot.
C’est alors que le tribunal fut pris d’assaut
Par une bande de pique-boeufs menaçants
Venus sur un tapis volant, dansant
Au-dessus des têtes des jurés agacés
Par ces intrus qui semblaient les menacer.
SWEET, la Juge, perdit tout contrôle
Dans cette cacophonie obscure et drôle.
Foudroyant du regard ces perturbateurs,
Elle condamna la lune pour ses sauts d’humeurs,
Ses capricieuses apparitions dans des quartiers
À la vue et à la barbe de tout un monde entier.
                                               Son courrier sous l’aile, elle quitta la salle,                                                
Songeuse, avec l’envie de se faire la malle.
Déjà le petit jour et ses nuages roses,
Un coin de ciel bleu, d’une vie en rose,
Lui promirent de délicieux instants à venir.
« Lequel de ces prétendants vais-je choisir ? »
Assaillie par de soudains cuisants souvenirs
Elle poussa un long soupir avant de s’endormir …

La lune condamnée à sourire sans extravagances
Fit un pied de nez à SWEET la Juge sans alliance.

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5 Septembre 2020 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
Photos : Farid Radjouh  Sophie Topsy sur Facebook

 

La complainte de la juge SWEET (11)

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Retransmis en direct par un barde aquatique,
voici la complainte de la Juge SWEET, suite à son chagrin amoureux … :

« Djobi, Djoba,
Sur un air de samba,
En boîte je m’éclate,
Je slow avec des patates
Sur un hit parade
D’une mielleuse sérénade.
Au creux de mes rêves,
Sur cette aventure si brève,
Madame chante le blues
Pour oublier la bouse
De ce bel indifférent
Qui a brisé ses serments.
Désormais sous les chrysanthèmes
Est enterré ce banal « Je t’aime « .
Together n’a plus de sens !
Évaporé avec l’encens
D’un ignoble chat huant,
Une purge en guise de remontant !
Comme un voleur, d’une bafouille
Il a soulagé ses rimes en ouilles,
Le temps d’une croisière
De nuits passées en montgolfière.
Bonsoir, mes amours, mes amis !
Envoyez la boisson et le salami !
Ce soir je fête la dragée haute
L’arnaque du siècle par ma faute.
L’euphorique Juge SWEET transgresse
L’austérité de sa toque de noblesse.
La tôle voilà ce qu’ils méritent
Tous ces profiteurs de jolies pépites !
Ces Don Juan ambitieux, immoraux !
Croyez-moi, bande de berlingots
Je suis la Juge SWEET dont le héros
D’un virus m’a refilé sur ce boléro
Une fureur de vivre inouïe
En dépit de leurs patins évanouis.
Djobi, Djoba, je m’en balance ! …
Dégouttée d’avoir fait confiance
Le temps d’une chanson,
De poétiques frissons,
Pour finir dans l’abandon
D’un désert fleuri de chardons.
Quand les amants entendront
Ce barde, les belles, de tendrons,
Désormais sous l’édredon
Faisanderons ces cupidons ! »

Attirés par cette nouvelle stupéfiante
Les strigidés, paniqués, de grosses fientes
Tapissèrent les entrées de leurs abris
Redoutant la visite de cette égérie …

31 Août 2020 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
Photos : Peter Chebon

 

 

ALLO (la Juge Sweet 10)

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Ce Grand-duc Ecomuseum, sérieux comme un pape
Sauf en amour où souvent il dérape …
Retrouva avec joie sa forêt canadienne favorite
Ainsi qu’une concubine logeant dans sa guérite.
Tomber amoureux pour lui, ce grand classique,
Lui est naturel, sa préférée gymnastique,
Avant qu’il ne vit débarquer la Sweetesse …
Il se doit de lui avouer cette pénible indélicatesse.
D’un soupir, agacé, il prit la plume,
Abrité chez sa belle qui souffre d’un rhume :

Très chère,
Il pleut des cordes
Le ciel est en discorde.
Le soleil a le cafard,
Perdu dans le brouillard
D’une météo capricieuse
Aux humeurs voyageuses.
Le coeur peu réjoui
Je regarde tomber la pluie.

Mon âme élevée vers le ciel
Attend la venue de l’arc-en-ciel.
Mais le tonnerre manifeste.
La pluie éprise de vitesse
Déverse avec ardeur
Ces eaux du bonheur.

Bonheur que je ne peux,
Contrairement à vos voeux,
Vous offrir à l’avenir.
Vous faire souffrir,
Languir davantage,
Ne serait pas bel adage.
Vous méritez mieux, divine,
Que partager le lit de mes concubines.

Je garderai de vous, très chère,
Cette douceur dans ma vie austère,
En dépit des apparences tapageuses
À propos de mes dérives amoureuses.
De mon ciel canadien en sanglots
Je vous imagine versant des eaux.
Mais vous rendre malheureuse …
Vous n’en serez que plus heureuse.

Ne regrettez rien de ce qui fut.
Nous reprocher ce sauveur refus
Aurait durant nos vies de regrets
De ne pas avoir sauter le gué.
Ainsi nous ne connaîtrons pas
La routine qui mène au trépas,
L’ennui des vieux amours usagés.
D’amours nous allons voyager …

Posant sa plume, le Juge ALLO, nostalgique,
Eut soudainement envie, bucolique,
D’une séance de gymnastique …

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29 Août 2020 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
Photo : Luc Durocher: photographe de la biodiversité sur Facebook

Retour au palais (la juge sweet 8)

retour

Madame la Juge SWEET de retour de croisière
Retrouve le Palais, sa place familière.
Le coeur triste et lourd, en soupirant,
Elle pose le portrait de ce prétendant,
Juge à la Cour Suprême du Canada,
Obligé de rentrer pour de nombreux mandats.
La tête dans les nuages, machinalement,
Elle ouvre un dossier, plongée dans le firmament
Des nuits passées, blottie dans les plumes de ALLO,
À contempler tous deux la lune et ses halos.
Bercée, sur le cargo voguant encore,
Elle a envie de découvrir, vivre d’autres aurores,
Fuir cette solitude qui l’emprisonne,
Où aucun mot d’amour ne résonne.
Mais pour l’heure l’attendent des audiences.
Encouragée par un sentiment de confiance,
Elle songe à une demande de mutation …
Ce cher amour lui fera t-il sa déclaration ?
La tête pleine de questions, d’hésitation…

C’est alors que Maître DUNOYER, en grande agitation,
Fait irruption dans le bureau de la juge
Comme s’il avait combattu un déluge.
Qu’avait donc ce trouble-fête de première
Pour interrompre la juge dans sa suite princière ? …
Trempé comme une soupe, les pattes pleines de boue,
Claquant du bec, tenant à peine debout,
Le voilà qu’il s’affale sur un des fauteuils en velours,
Inondant de déferlantes éclaboussures les mots d’amour
Que La juge SWEET écrivait amoureusement,
En dansant sur sa plume avec son cher amant.
« À cause de ce sot je dois interrompre ma lettre
Pour écouter tout un tas de sornettes … ah ! Il est chouette !
Ma fille soit patiente il ne fait que son travail.
Ah ce qu’il est drôle on dirait un épouvantail ! »
Prise d’un fou rire la juge pour faire diversion
Sonna ELISEE, sa greffière si dévouée à la nation …

Dunoyer

26 Août 2020 — Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
Photo : Farid Radjouh sur Facebook

à demain … La Juge SWEET (7)

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Voici ce que le télégramme posté par le messager escargot disait :

À demain …
Rien n’est certain.
Le ciel reste serein.
Ce n’est qu’une fin
Afin que demain
Puisse dire au matin
À demain !

À demain !
Une nuit nous sépare.
Demain se pare
D’une nuit d’amour,
De lumière du jour.
Timide, le ciel dévoile
Demain …

À demain …
Que peut-il promettre
Il n’est pas le maître
De demain.
La nuit, peut-être, 
Fermera la fenêtre
À demain.

Madame La Juge SWEET.

 

10 Mai 2018 – Jeannine Castel
Les poèmes de Chatnine
Photos : Farid Radjouh  sur Facebook

La juge SWEET (5)

escargot

Madame la Juge SWEET laissa dériver ses pensées …
« Après toutes ces crtiques qui m’ont offensée …
Toute la bêtise qui amplifia, anima la rumeur …
Mais il faut bien admettre de ces crève-coeurs
Qu’il n’y a pas de fumée sans feu …
Cette croisière tombe à pic pour y voir mieux.
Un feu sans fumée avec du recul, me donnera plus d’indices.
Je contemple de ce cargo cette lune sans malice …»

Rêveuse, la Juge SWEET se mit à chantonner
Pour cet escargot surpris de se retrouver sous son nez …

« Laisse cargo voguer
Mais de cornes
Mais de cornes
Laisse cargo voguer
Nous franchirons le gué.
Laisse cargo voguer !
Sur le pont
Sur le pont
De vagues éclaboussée
Moussaillon
Moussaillon.

Ce n’est pas un limaçon
Polisson
Polisson
Qui mettra ma bastille
En guenille
En guenille
Laisse cargo voguer
Ma fille
Ma fille
Comme cet escargot.

Ce mollusque au corps mou
Pas si fou
Pas si fou
De sa langue râpeuse,
De ses tentacules nombreuses,
Son mucus
Son mucus
Suit la trace de leurs anus.
Vogue, vogue cargo …
Qu’importe joli escargot !
Demain, il fera beau …»

19 Août 2020 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
Photo : Luc Durocher: photographe de la biodiversité sur Facebook

La juge SWEET (4)

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Maître HAUNY, quand il apprit que la juge
Les avait tous plantés en ce grabuge…
Furax, sous son casque de huppe fasciée africaine,
Son humeur lui déclencha une mauvaise haleine.
«À ce jour aucune affaire n’a été élucidée ! …»
Vraiment, c’est trop demander à sa tête d’upupidé !
Exigeant en terme d’habitat, il cherche un abri
Pour s’isoler et réfléchir au cas de Mata-hari.
Selon le rapport de K.O. et de son flair d’enquêteur 
«Wum, wum, wumwum», semblables à des bruits de moteur,
Auraient résonné sur le bush toute la nuit …
Tandis que la lune se serait absentée vers minuit
Pour aller rejoindre la juge SWEET pour l’enquête
Après avoir éclairé un spectre à plumes sans tête.
C’est ainsi que le bateleur aux amours de faux-col
Aperçut, se dandinant, une call-girl de music-hall
Qui n’avait plus sa tête, juste un reste de plumes,
Une sorte de boa que l’on met en prévision d’un rhume.
Maître HAUNY avertit les Profilers munis de consignes
Afin d’aller voir de plus près s’il s’agissait d’un cygne,
Tout en pestant et râlant contre cette juge insensée.
«S’offrir une croisière après nous avoir tous cadenassés !
Laisser à ses confrères la charge de tirer au clair les affaires
Tandis que Madame pavoise du haut de sa chaire.
Je vais pas me priver de lui bâtir une réputation !»
À ces mots tout le palais retentit de protestations.
Seule la lune et les étoiles aperçurent
La juge SWEET piquant du nez sur l’armature.
Complice, amusée, la lune hissa les couleurs
Ce qui n’échappa pas à l’insomniaque bateleur
Inquiet par l’arrivée d’une pie grièche fiscale
Perchée sur les archives des déclarations locales …

Bouck yaron

 

18 Août 2020 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
Photos : Farid Radjouh Bernard Bouckenooghe
 Yaron Schmid  sur Facebook

 

La juge Sweet (3)

Darter

Informée par les deux dondons, la juge SWEET
Envoya par un jet de la Cie African Darter
Une fine équipe de plusieurs profilers
Spécialisés pour des enquêtes de hauteur.
Du Northem Red Bishop au Beautiful Sunbird,
Elle ne lésina pas sur les moyens pour pister cette girl.
Équipés de feux rouges, de nombreux espions
Butinèrent des infos, déguisés sous d’élégants papilllons,
Ainsi s’installa, incognito sur le place, tout un bataillon.
Arrivé en douce, l’enquêteur K.O., sous le nom patronymique
De Calao de Jackson, vit en effet cette silhouette amphigourique
Hagarde, stationnée, sur un étang de verdure.
« Tiens, se dit-il, cela ne mérite pas une aventure !
À supposer que ce soit le spectre de Mata-Hari
Je ne vais pas m’éterniser ici …
Cette juge SWEET, à se méfier de tout le monde,
Bientôt à ce train là, elle verra le sourire de la Joconde ! …»
Un télégraphiste flaira le scoop à la seconde …
Qu’un certain Striated Heron, sur des vertes ondes
Parlait d’y avoir aperçu le sourire de la Joconde …
À cet instant Un bateleur des savanes déboucha une bonde,
En sortit une longue-vue pour mieux voir de plus près
Cette énigme nouvelle de procès en excès.
Toute la prairie les heures qui suivirent, haletantes,
Informée par la presse « La Bien Pensante »,
Fut encombrée de badauds intrigués,
Tandis que Madame la Juge SWEET voguait
Installée sur le gréement d’un bateau, libre, pour juger
Ces affaires qui poussaient à voyager …

Jackson profilers télégraphiste

16 Août 2020 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
Photos : Peter Chebon  Dani Moore  

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