Archive pour la catégorie 'Poèmes dédicacés'

Hosanna ! Quel bonheur !

Aucunes images ne traduira ce que j’ai ressenti …
à vous de les apercevoir dans ma poédie.

à Jacques Bertinchamps

Au milieu de ces querelles infâmes,
D’une France en mal de son âme,
Ce matin, élevée par un son céleste,
J’ai essayé d’éloigner de la peste
Mon âme, libre, légère, palpable,
Flottant au-dessus des dunes de sable.

Bourdonnant à mes oreilles muettes
Son doux chuchotement, en cachette,
Me laissa entrevoir sa douceur
Retenue prisonnière en mon cœur.
Des voix divines la portaient
En attente de ma vie vie exportée.

Suspendue à une grâce accordée
La voici escaladant, première de cordée,
Les falaises d’un volcan éteint,
Me hissant d’un monde en déclin.
Réchauffée par les neiges éternelles
Je découvre cette vie nouvelle avec elle.

Sur une explosion d’étoiles, en catimini,
Elle se love, discrète, dans une insomnie
Où le rêve n’a plus sa place et voit
La beauté réelle qui lui échoit.
Hosanna ! Quel bonheur !
Des poètes me font une haie d’honneur …

 

18 Octobre 2021 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine

 

Il suffit

il a

à Yves Javaudin

 

Il suffit de trois fois rien
Du jeûne de ses chers biens
Pour animer ma sèche plume
Que des muses parfument.

Il suffit d’une page blanche
Que ce soit lundi ou dimanche
D’un abandon sans inventaire
Il suffit d’écrire et se taire.

Il suffit d’un déclic
D’un inconnu public
D’une inconnue destination
Organisée par l’inspiration.

Se taire et laisser venir
Ce flux d’un ressac avenir
Comblés d’amours inavoués
Pour qu’un ciel soit loué.

Il suffit d’un souffle
D’un rêve en pantoufle
D’un moment de paresse
D’une poétique ivresse.

Il a suffi de trois fois rien
De rimes, de vols aériens,
Sans la moindre prétention,
D’une aimante association.

Il suffit tout simplement …

 

6 Mars 2021 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine

À qui le tour ?

7 familles

Dans la famille BOOM …

Il y a la Mère
Forteresse planétaire
Au pont-levis acceuillant
D’amours mijotés scintillants.

Il y a le Père
Sa réputée chaudière
À la barbe poivre et sel
Bâtisseur d’un carrousel.

Il y a la Fille du home
L’ainée du Royaume
Chevauchant la Walkyrie
Par les sentes et les prairies.

Il y a la Parisienne
Qu’une valse de Vienne
Entraîne dans ses tourbillons
Pour chausser ses cotillons.

Il y a la Cadette
Belle ondine coquette
Discrète comme un cœur
Aux secrets ensorceleurs.

Il y a le Chien
Dont le va et vient
Décourage tous les jouets
Vite crevés et enroués.

Il y a les Beaux-fils
Funambules du droit-fil
Fortifiant de leurs amours
Ce château-fort et ses tours.

Il y a les animaux
Une Capsule pour Tokio
Des chats incognito
Couche-tard couche-tôt.

Il y a tous les Amis
Adoptés en catimini.
L’inespérée chance
De renaître dans leurs dépendances.

 

26 Décembre 2020 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine

Entre blogueuses …

horloge

à Caroline Bordczyk

Sur l’horloge du temps
L’éternité n’a pas d’heure …
Il n’est plus question que l’on meure
Puisque déjà mort sur l’horloge du temps.

Les jaseuses, ces aiguilles folles,
Ont toute l’éternité pour jacasser
Sans s’encombrer de multiples pensées.
Les tourments du temps s’envolent !

Seule l’horologe du temps
De son éternité marque l’heure
De nombreux vivants et leurs leurres
Dont le temps, d’une éternité, attend.

Sur l’horloge du temps
Les cœurs sècheront leurs larmes
L’éternité dévoilera ses armes
Sur l’horloge du temps.

 

23 Novembre 2020 –  - Jeannine Castel
Les poèmes de Chatnine
Caroline Bordczyk
mesromanscarolinebordczyk.unblog.fr

Sur son îlot, HAUSER …

Krka

Sur son îlot,
Seul avec son âme,
Devant les chutes d’eau
Un archet déclame,
Sur son violoncelle,
La beauté, les ecchymoses,
De cette demoiselle
Belle nature grandiose.

Une main accompagne
L’archet intrépide
Survolant la campagne
De ses notes avides
Écoutées par les murmures
De câlines goutelettes
Bercées par les ramures
De cette belle coquette.

En son ilôt
HAUSER, alone,
Joue pour l’eau.
D’amours lui donne
Tout ce qu’il doit,
Du bout de ses doigts,
À la vie bouillonnante
De sa musique fervente.

Un amphithéâtre marin,
Fonts baptismal divin,
Noie toutes les laideurs
Sous ces rideaux de splendeurs.
Mon âme assiste de là-haut
À cette envolée de trémolos
Baignée d’incompréhensions
Aux perpétuelles abominations.

L’archet, Merlin musicien,
M’élève de ce rêve soudain
Troublé par le silence terrien
Quand s’arrêtent les mains
De caresser ce corps de femme,
Ce fruit défendu d’un jardin
Où naquit tant de mélodrames
Depuis les eaux du Jourdain.

Ce lonely Shepherd
From Krka Waterfalls,
Alone together,
De son archet fol
A envouté les eaux,
Le chœur d’une nature
De son céleste îlot,
Point d’orgue sans fioritures.

 

16 Juin 2020 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
Photo : Diplomacy&Commerce Croatia

 

 

 

 

Deo gracias

haus

Bon anniversaire HAUSER !

Accords célestes
D’un Bénédictus
Au pieu geste
Doux Jésus.

Juste le silence
Accroché à l’errance
D’une nuée de voix
Venues pour ce Roi.

La salle recueillie
En ce monde en fouillis,
Sous les cymbales du réel
Me ramène au seuil cruel.

Mais l’archet de jouvence,
Sous les doigts de la providence,
Laisse à mon âme une odeur
D’intime vision du bonheur.

Je m’évade, quitte la Terre
Ses mirages, ses adultères.
Portée sur l’adagio scandant
La marche des morts vivant.

Accords sonores, graves,
D’un pays sans entraves.
Je valse au-dessus des vallées
De mes soucis étalées.

Mon chat Flocon s’inquiète
D’une future mise à la diète.
D’un Ave Maria miaule son amour
Sur vos saccatos d’une fin de jour.

 

deo gracias

15 Juin 2020 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine

 

Saveurs et sens

MPB

à Celle parmi Elles … Marie Paule Belle.

Les petits dieux de ta maison
Sur leurs beaux patins à roulettes
Fredonnent à mes oreilles tes chansons.
Maman, j’ai peur des oubliettes.

Wolfgang et moi sur un volcan,
En princes travestis, mes bourrelets d’antan,
Sur le blues de mes quatre vingt ans
Je vis ma mort à chaque instant.

Nosferatu, débranche ton soleil !
Mes mots d’amour, de mon nuage rose,
Mystiques ou érotiques, en demi-sommeil,
De tes jeux drôles, mon odyssée a overdose.

Au café renard, à l’heure d’été,
L’alibi de la libido aimée,
Celle qui aime elles, Parisienne fêtée,
Est venue sur mes petits papiers, acclamée.

Quand nous serons amies, même si
La biaiseuse des petits patelins
Pleure et veut pleurer comme Soraya Celui
De Berlin des années vingt.

En ce Trans Europ Express, loin,
L’âme à la vague, tout vient à point,
Une abeille, sur ma grappe de raisins,
A fait saigner ma lèvre ce matin.

Tout est si calme, vieille, sans doute,
Où est-ce qu’on enterre les bigoudis ?
L’enfant et la mouche sur ma route
Classée X, à l’imparfait d’un paradis.

Des vieux qui dansent à Jersey Guernesey !
Y a des moments, une autre lumière …
Sans la Brinvilliers, un pas de plus osé.
 Pourquoi je t’aime ?… Placali-calalou … Mystère …

Les petits dieux de ta maison
Sur leurs beaux patins à roulettes
Fredonnent à mes oreilles tes chansons
Maman j’ai peur des oubliettes !

 

13 Juin 2020 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine sur Facebook

 

 

 

Soirée de gala

gala

à Francis Cabrel

Un amphithéâtre bondé de têtes
Venues, lasses, pour oublier leurs dettes
D’un tas de fumier et de parodies …
Et gratter avec vous quelques mélodies.

L’avenir, loin d’être rose,
D’une résurrection pour autre chose,
Après tant de promesses annoncées,
N’est qu’une longue suite divorcée.

Vain murmure d’héritages brisés,
Le potier vomit, pris de nausées.
Ces justes de la Terre, demi-dieux,
En chemin sont devenus odieux.

En qui croire, pour quels psaumes ?
Ces rédempteurs ne sont que des hommes
Faits de contradictions, de bons vouloirs,
Condamnés par des versets en isoloirs.

Qui sera vainqueur en ces bouleversements ?
Après ce 11 Mai, jour du déconfinement,
Le mystère d’iniquité de belles gloires 
Est Humainement impossible d’y croire ?

Splendeur première de la condition humaine.
Ce 8 mai 2020, vainqueur de tant de haines,
D’ascensions célestes, chantez pour moi
Les biens à venir en ces tournois.

Un amphithéâtre bondé de têtes.
Quand tout s’éteint, la dernière quête
Accompagnée de votre musique tombe,
Guillotinée d’amours d’outre-tombes.

Seul l’écho voyage au bout de la nuit
De Céline aux veilleurs de nos nuits.
Ainsi balladés d’écho en écho, de réponses,
L’amphithéâtre devient un champ de ronces.

8 Mai 2020 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine sur Facebook

 

 

 

 

 

 

Frivolités des âmes

pinterest

à Hauser Stjepan

Tant d’esprits branchés
Sur votre frénétique archet
Vibrent sous votre rythme déchaîné
À la vie à la mort enchaînés.

Quand les arènes se vident,
Chopin, sur l’autre rive,
Dans le calme de l’ennui
Fait écho à votre nuit.

Les sons percutent mes rimes
Tombées de vos célèbres cimes.
L’Univers libéré des contraintes
Nous enlace dans son étreinte.

Romance blonde d’un violon,
Autre archet d’un ange blond …
Deux âmes musiciennes
Rêvent et s’appartiennent.

Le temps d’un concert, l’idole
Joue pour d’autres âmes, frivole,
Au rythme soutenu de soirées
De son archet jamais rassasié.

Jusqu’à ces retrouvailles,
Au temps des fiançailles,
D’un violoncelle sur scène
Vibrant sous les mains de ce mécène.

 

28 Mars 2020 -Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
photo : Pinterest

 

 

 

 

 

Mon p’tit moineau

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Je dédicace ces rimes à Marie Paule Belle et Françoise Mallet-Joris

S’aimer follement
Comme ce fut, mon cœur,
De funestes moments,
N’a plus de bonheur
Que celui de l’avoir vécu,
Par la mort, vaincu.

Blottie dans ton absence
Une lettre, quelques mots,
Me disent ta présence
Jusqu’à ce tombeau
Où j’irai, avec toi, reposer
Pour de tendres baisers.

Amour de mes rimes,
Sans toi la poésie déprime.
J’ai froid en cet abîme,
Fol amour de mes cimes !
La nuit porte nos rêves
Pour qu’ils ne s’achèvent.

Chaque instant me porte,
Me ramène vers toi
Mais close est la porte
Et je n’ai plus que toi
Pour t’aimer encore,
P’tit moineau que j’adore.

Mollesse d’un moment
De purs sentiments.
D’amours éperdument
Ronronnent fortement
Contre toi lovés tendrement.
T’aimer, t’aimer follement.

Je vais rejoindre la nuit
Me perdre dans les dénis
De cette vilaine pluie.
Sans toi je m’ennuie
Car d’amour aussi fort
Je veux t’aimer encor et encor.

 

13 mai 2020 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
Photo : Jacques Montanari sur Facebook

 

 

 

 

 

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