Archive pour la catégorie 'Photographes divers groupe MPS'

L’enquête de RISETTE (1)

40457831_1979281222092552_8937820826942570496_o

RISETTE a donc profité du désordre qui règne aux « Hyénides »
Pour aller faire son enquête sur ce troublant homicide.
Dans ce capharnaüm d’un pensionnat bouleversé
Avec des dirigeants inquiets, complètement dépassés,
Son absence passera inaperçue, pense-t-elle …
C’est compter sans JADOR qui d’un oeil veille sur elle.
Il vient juste de retrouver un reste de mâchoire
Trop grande, porteuse d’espoir pour chanter victoire …
 Il arpente, renifle le sol de cet immense tapis vert.
De son côté RISETTE, imprudente, s’est mise à découvert,
Intriguée par un vautour oricou babillard, d’allure excentrique,
Accompagné de sa femelle au regard éteint, famélique.
Théâtral, sur son rocher, planté d’un pied ferme
Il vient de rabrouer sa compagne d’un « Tu la fermes ! »
« C’est quoi cet exibitioniste dans son grand manteau ? »
« Ah ! te voilà ! Et bien c’est pas trop tôt !
Celle que tu cherches pour ton roman-photos …
Elle n’est plus de ce monde ! Partie subito …
D’un bon osso bucco elle a rempli la gamelle
D’une hyène  … Ouais une satanée femelle !
Comme tu peux le constater … j’ai rien sous le paletot !
Depuis hier … trop tard pour un safari-photos ! …
Approche pour voir … Ne crains rien, approche !» 
À ce moment précis serres en poches,
Du ciel un gigantesque ange noir couleur bison fûté,
Dans un grand battement d’ailes déployées vient chapechuter
Sur RISETTE morte de frayeur qui roule en cabriole,
Échappe de justesse à ce piège tendu par ces mauvais drôles.
Toute retournée, essoufflée par sa subite course de vitesse
RISETTE voit planer ce démon prêt à recommencer ses prouesses.
Elle vient d’offrir un spectacle à une famille de mangoustes
Sur le qui vive qui lui crient : « Va-t-en, du balai, allez oust !
Il faut pas se balader toute seule sans un proche abri !
Tu n’es pas faite pour sauter comme un cabri !
Nous n’avons pas vu par ici celle que tu recherches.
Les vautours t’ont menti pour te tendre une perche.
Retourne d’où tu viens, ce n’est pas dans tes compétences
De chercher, à ton âge, une malheureuse perdue d’avance. »
« Merci pour les conseils ! Mais que faites-vous ainsi exposés ?
Ce que j’ai eu peur … j’ai vu en ce lieu mon corps reposer.»
Les mangoustes frustrées de connaître la suite de l’aventure
D’un salut encouragent RISETTE et la rassurent.
Heureusement un petit bois est là pour la couvrir.
Mais le temps lui presse, son absence ne peut languir.
Cachée dans les broussailles RISETTE aperçoit deux éléphanteaux
Qui se vautrent dans la gadoue, crottés verso-recto.
« On t’a vu ! Viens avec nous prendre un bain chocolaté !
Sors de ta cachette, ne crains rien, offre toi un petit gâté !»
Cette invite cérémonieuse tente notre RISETTE … un bain !
Elle hésite entre ce plaisir et poursuivre son chemin.
La chaleur et les insectes sont de plus en plus insupportables.
« Ces deux petits fous me paraissent trop aimables …»
RISETTE quitte sa cachette, hésite, fait quelques pas …
« Ne fais pas ta mijaurée ! En avant marche ! Viens là !
Une, deux … Garde à vous ! Repos ! Amène toi là !»
« Haha … Je vois que le bataillon est passé par là ! »
« Oui, regarde gràce à leur passage ils ont remis en état
Ce therme dont nous profitons ma soeur et moi, 
Ils sont repartis bredouilles après tout ce charroi.
Face à cette invasion, nos parents les ont chargés.
C’était un bataillon de hyènes drôlement enragées !
Mais … dis-nous, que fais-tu ici, isolée des tiens ? »
« Votre boue manque d’eau ! C’est mauvais pour mon maintien !»
Et laissant en plan ces deux curieux sur leur soif juvénile
RISETTE s’esquive… trop parler amène des tuiles …

 

41763498_10218040931765043_2115697750388506624_o 42348570_10156757152738234_5661903013762039808_o

8 Octobre 2018 – Jeannine Castel
Les poèmes de Chatnine
Photos :  Jacques Montanari Arnaud Gonzalez
Lise Perreault 

Pour voir plus de photos merci de vous rendre sur ma page Facebook

Les poèmes de Chatnine

 

Brumes autour d’une brune

37989637_866648903529267_5664162196624506880_o

Un samedi semblable aux autres.
Sur mon passé mes pensées se vautrent.
Cette conne épousée … allez donc savoir
Ce que cache l’autre face du miroir.
Tantôt conne, tantôt moineau,
Il a picoré mon coeur jusqu’au noyau.
Pris de passion pour des lauriers,
Il m’a congédiée d’une mise à pied.
Démunie de tous biens fut difficile
La remontée pour une fin de vie facile.
Tout à rebâtir, à reconstruire sous des frachas
Dissimulés dans une fosse de crachats.
J’ai repris par la force des choses
Le train de ma vie recouverte d’ecchymoses.
De divorces et de prises de conscience
Dans mon malheur, mes déchéances,
Sans avoir choisi, condamnée d’avance,
j’ai comblé par des mots cette leçon de vie
Qui me conte, au fil des jours, sans préavis,
Les états d’âme, de tout en chacun,
De-ci, de-là, qui font risette à l’inopportun.
Telle cette rencontre entre un balai swiffer
Réputé depuis les poussières du pays de l’enfer
D’avoir eu la peau dans un dernier soupir
D’une proie victime de quelques loisirs.
Comme une peau de chagrin la vie efface
Ce que les hyènes ont subi en dédicaces.
C’est peut-être la raison pour laquelle
RISETTE et moi signons ces nouvelles …
Quand l’image vient réparer les dégâts d’un lien …
Yahvé de son humour y met du sien …
Le chacal à présent derrière moi tremblote
« Toujours vivante cette hyène et sa parlotte ! »
Quant au moineau, à présent, il picore les miettes
Dans une retraite hantée par les vers des tombeaux.

 

6 Octobre 2018 – Jeannine Castel
Photo :Les poèmes de Chatnine
Photo : Corlette Wessels sur Facebook

 

Chassez le naturel …

42617466_10212149181426622_7397447754173120512_n

La nuit parut interminable aux soeurs de la disparue.
N’était-ce pas atteler les boeufs à une imaginaire charrue ?
« Sœurette crois-tu que nous allons la revoir ? »
« J’ai bien peur que non … j’appréhende de savoir … »
« Je luis avais pourtant dit après la récré de nous suivre …
De ne pas traîner avec les grands dans ce bateau ivre.
Sans surveillance, en ce dimanche, jour de relâche,
On ne pouvait compter sur la protection de ces potaches.»
RISETTE, à l’écart, surveille l’effervescence matinale.
Songeuse, elle pense qu’elle aurait pu dans ses cavales
Disparaître tout de bon… il suffit d’une mauvaise rencontre,
Du temps qui ne veut plus de votre existence à sa montre.
Cet évènement lui fait entrevoir la fragile existence
D’une vie interrompue sans votre avis, sans remontrances.
Elle aperçoit JADOR qui court comme un dératé …
« Est-ce un reste de cette pauvrette ? Complètement déshydratée !»
Elle vit passer le bataillon des jeunes et intrépides « Aspirants » …
«Tiens … c’est qui ce Chef qui ferme les rangs ?
Leurs recherches ça va durer des plombes au moins ! …
Autant chercher une aiguille dans une meule de foin !
Des hectares de prairie ! C’est pas quelques bleus
Qui vont nous faire voir un ciel plus bleu !
Manger des pissenlits par la racine sans le savoir …
Ce que je vois me dit que c’est tout rose ou tout noir !
Certainement, les cours aujourd’hui n’auront pas lieu.
Je vais pas rester à me morfondre dans mon pieu.
Je vais enquêter discrètement, ni vu ni connu je t’embrouille,
Me faufiler tout doucement, mettre au clair cette dépouille.»
Et voilà notre RISETTE gonflée à bloc, de plus belle,
Sous prétexte d’une enquête qui se fait la belle !
Cheminant dans cette haie d’honneur d’herbes caressantes
RISETTE de nouveau vers une geôle … mais pour l’heure buissonnante …

 

 

42858905_10212149179586576_3928686506402643968_n 42790178_693392281036162_7116550983139721216_n

4 Octobre 2018 – Jeannine Castel
 Les poèmes de Chatnine
Photos : Danielle Liska  Joanne Matson Photography sur Facebook 

Pour plus de photos merci de vous rendre sur ma page Facebook.

 

 

Citation

IMG_3476

« Lui, il s’appelle Citation, c’est mon grand frère.
Si t’as Sion, qu’il me dit, dans cet amosphère
Tu es sure d’avoir un repos éternel,
Y a pas mieux que ce paternel !
Non mais regardez-le dormir comme un loir …
Pas étonnant avec son grand savoir !
Il est l’intello de la famille !
Toujours perché, badé par les filles
Qu’il endort avec des grandes lectures …
Une tronche ! un rébus pour notre nature.
Par contre faut pas trop lui en demander …
À la chasse, il fait que glander, toujours à court d’idées !
Toujours la tête dans les nuages !
Ouais ! avec lui ça déménage ! on est dans le cirage !
Ça déménage si bien qu’il a le chic
Pour nous fabriquer un fichu traffic !
Ah ! les proies sont contentes de le voir …
Elles respirent ! malgré notre bon vouloir.
Il est zen hein ? dans les bras de Morphée !
Ou chez les anges, au royaume des fées …
Même Clochette n’a rien pu faire !
Il prenait sa baguette pour enseigner la Terre !
Maman n’a jamais vu ça dans la famille, qu’elle dit :
« J’ai dû le concevoir au paradis … 
Et cette idée de faire de l’équitation ! …
Entre hésitation et lui je ne m’ennuie pas …
Il n’y a que pour l’heure du repas …
Que voulez-vous ça vous creuse les méninges
De dire que l’homme descend du singe …
Ça me fait une belle jambe à moi,
Qu’il descende plutot de son toit !
Je suis certaine comme vous le voyez
Qu’il est un héros à la proue d’un vaisseau
Entouré de noyés ! Hihi ! les malheureux sots …
Seul capitaine aventurier à bord !
Ou Robinson sur son île aux trésors.
En attendant le garde-manger est vide,
Je vais devoir encore réveiller Tarzan l’intrépide.
À remettre cent fois son coeur à l’ouvrage … »
« Maman, c’est de qui déjà ce langage ? »
« Tais-toi Hésitation s’il entend ta question
Nous sommes bonnes pour Questions pour un champion !
Allons réveiller ce courageux mousquetaire ..
Il est fichu de me réclamer une mousticaire ! … »

 

 

25 Avril 2018 – Jeannine Castel
Photo : Joelle Minoff sur facebook
Contes de la prairie

Découvertes

IMG_3406

Après avoir partagé le repas,
Une sieste s’impose sur ce matelas
Peu confortable certes mais d’un sommier
Conçu pour eux en bois de figuier.
« Allons faire un tour au jardin !
Profitons de cette accalmie, galopins ! »
Peu d’enfants jouent et pour cause
La présence de deux éléphants indispose.
Des mangoustes venues en famille décampent …
« T’as vu maman, l’éléphant a une crampe ! »
« Non, il est agacé, prêt à charger … 
Vite, éloignons-nous, regagnons notre potager.
Profitons que les lions sont distraits
Par ces deux pachydermes peu discrets. »
« Je veux voir ! je veux voir ! … tais-toi
Arrête de couiner comme un putois !
Je suis fatiguée de te trimballer comme un bébé…»
« Mangou est un bébé … Mangou est un bébé ! »
« Attends ! tu vas voir ! … je vais te montrer … »
« Mangou est un bébé … pff ! cours-moi après ! »
« Assez ! Cessez vos chamailleries par pitié !
Quelle déception ce jardin d’amitiés ! … »
Rembo observe en particulier un mâle
Prêt à charger sa fureur animale …
« T’as vu Fifi, il a une deuxième trompe !
Un éléphant ça trompe, ça trompe ! … »
« Mais non ! nigaud ! c’est pour aller au pot ! »
« Mais son trou sous la queue ? … au pot ? … »
« C’est une autre queue … si tu veux …
Un zizi … pour présenter ses voeux … 
Ses voeux pour une belle de son choix …»
« Pouah !! tout le monde le voit ! »
« Ce que je vois mes loulous pour l’instant
C’est qu’il vient vers nous, cet indécent.
Pendant que je vais essayer de le distraire,
Toi et ton frère regagnez le logis !
Nous reviendrons quand il se sera assagi. »
Plus tard, Joli coeur, pensif, saisit la queue de sa mère …
« C’est dégueu … la leur traîne à terre dans la poussière …»
« Tu viens jouer ?! … essaie de m’attraper ! … »
« Vite qu’ils grandissent, que je sois en paix
Les hyènes ne sont pas bien loin …
Elles flairent notre garde-manger plein …
Comme ils sont beaux mes deux trésors !
Je ne pourrais pas revivre encor …
Il va nous falloir changer de décor …
Quitter Grand Esprit … ou alors … »

 

30414748_1626574857424300_5729127317893021696_o IMG_3417

12 Avril 2018 – Jeannine Castel
Photos : Tony Crocetta et Philippe Lebartz sur Facebook
Contes de la prairie

 

Le portrait

30051969_10156520536177868_4087622731745663637_o

« Non mais c’est qui ce Philibert
Pour me mettre une tête à l’envers ?!
Qu’est-ce qu’il combine ?
Qu’a-t-il à reluquer ma trombine ?
J’ai beau m’aplatir un max,
Que j’en ai mal à mon thorax …
Il est là avec sa longue vue
À surveiller l’eau que j’ai bue !
Plus moyen de boire en cachette !
Sans cesse il active sa gachette !
C’est qui ce gringo de la Pampa
Qui vient troubler l’eau de ma mara ?!
Il me prend pour Ophélie ?!
Ou narcisse sur sa descente de lit ?!
Tirons lui la langue, un peu de rose
Avec tout ce vert rendra moins morose
Ce portrait qu’il attend de moi.
Non, mais il s’imagine qu’un Roi
Dans son intimité est différent 
Quand le besoin devient pressant ?
Voilà que mon visage sur l’eau
Est déjà tout ridé … moi si beau ! …
A-t-il compris que ce miroir,
Sous l’aspect d’un abreuvoir,
Me conte pour passer le temps
Ses souvenirs de mes défunts parents,
Des histoires de la prairie croustillantes,
Mon avenir en sa mire scintillante,
Ce Dagobert qui remet sans cesse
À l’endroit étourderies et maladresses.
Me voilà sur Facebook en Roi fainéant
Qui boit face à tout leur néant !
Même Chatnine de sa griffe de poète
Avec ma photo se la pète !
Tout ça pour épater quelques cacahuètes !
Bon, je vais plus bouger de peur que ma célébrité
N’atteigne par ma faute l’Eternité …
Avouez que ce Philibert a réussi
À me tirer ce portrait digne d’un Léonard de Vinci !

 

8 Avril 2018 – Jeannine Castel
Photo : Philibert Barelli sur facebook

 

GUÉPA

22448104_1502562569796815_6845366819831346309_n

Maman guépard est en colère
Contre Guépa et son petit frère
Intimidé qui se fait tout petit
Face à sa maman et ses cris.
Son frère Guépa, ce culotté, effronté,
Soutient le regard de maman-bonté.
Il essaie de lui donner un coup de patte
Certes timide, mais sa patience il tâte.
Il n’en fait quà sa tête ce polisson !
Depuis sa naissance de leçons, sans façon,
Malgré les fessées, il n’aime pas recevoir, 
Des ordres … c’est une maman en désespoir …
Il lui tient tête, arrogant, s’est mis debout
Pour être à la hauteur de maman-courroux.
Celle-ci, excédée, grogne,  montre les dents
À son enfant, cet insolent qui se prend pour un grand.
Habitué à ces querelles fréquentes, P’titgué
Attend sagement que s’adoucisse maman-fatiguée
Qu’il bade des yeux, au bord des larmes,
Triste de voir ainsi sa maman-gendarme. 
Il en veut à ce frère rebelle, désobéissant,
Mais qu’il admire. Il se sent impuissant
Pour affronter tout seul les affrontements
De sa vie de guépard … mais pour l’instant,
Il est témoin, observe en silence
Ce que lui promet la sortie de l’enfance.
Il s’appuie contre ce frère bien-aimé
Qu’il espère ne quitter jamais.
Guépa pour calmer le jeu, soudain,
Joue de son charme, mime un chagrin …
D’un geste, il demande une fois de plus
Pardon à cette mère qui lui postillonne dessus.

6 Mars 2018 – Jeannine Castel
Photo : Iris Braun sur Facebook

D’un

Dites Ah !!!

21231294_504899049897358_4343610181961685332_n

Une jeune hyène rieuse,
Moqueuse, montre joyeuse
Sa dentition de croquemitaine
Pour sa jolie bedaine.
Un nez tout plissé, complice
De cet éclat de rire factice,
Des mâchoires envieuses,
Témoignent une hargne dévoreuse.
On dit qu’elle ricane
De ses nombreuses chicanes.
Là, elle pète de rire
Sur tout ce que l’on peut dire.
Ses oreilles de chauve-souris,
Sourdes à ses proies aigries,
Dressées de cruels défis,
Fol est celui qui s’y fie.
Sous la blonde lumière,
D’un accueillant sourire
Aux fines dents hospitalières,
Cette hyène est en délire …
Furie ou maternelle, dites Ah !!!
Elle s’éclate en tout cas !

 

18 février 2018 – Jeannine Castel
Photo : Michel Carrel

 

 

Et dire …

28056057_10210768261902769_8889113406566787185_n

Tant de choses entr’aperçues ne pourront jamais être vues.
(Victor Segalen)

L’obscurité n’a pas encore regagné la nuit.
Le ciel d’un jaune orangé est ébloui
Par tout ce traffic qui circule sur la savane
Alors que la nuit finit sa course, plane,
S’attarde, retardant cet astre solaire.
Sa luminosité va dévoiler son parterre.
Un éléphant surveille deux éléphanteaux
Éloignés, momentanément, du troupeau.
Un réveil-matin à la barbe noire ameute
Les insouciants qui n’ont pas rejoint leur meute,
Endormis par l’apparence d’un ciel de rêve
Leur faisant oublier l’existante vie brève.
Un horizon à vous déclencher de folles envies
D’arrêter là, sur cette beauté, une fin de vie.
Mais le ciel a d’autres nuages en tête,
D’autres courses pour célébrer sa quête.
Ce n’est qu’un échantillon de ses levers d’aurore
D’aubes offertes encore et encore … Et dire …
Rendre grâce devant un si beau sourire …

 

13 Février 2018 – Jeannine Castel
Photo : Laurent Allio sur Facebook

Points et pois

27174022_1403165359812576_3327465270594012027_o

Deux pintades noiraudes
Partirent à la maraude
Dans un champ de pois
Du fin à l’extra fin choix.
De points et d’embonpoint
De plumes et duvet fin.

Deux pintades grassouillettes
Décorèrent leur toilette
De pois moyens à très fins
Pour un mardi-gras serein
Sur des rochers en chocolat.
Crêtes de dentelles et falbalas.

Une émeraude en percing
Ajoute à leur looking
Ce brin de verdure
Manquant aux pois de leur parure.
Deux jolies pintades
Prêtes pour la parade. 

Ces poules de Numidie ayant picoré les écrits de Rome
En poules d’Inde le Moyen-âge les renomme.
La déesse Artémis voyant sur ce char ces deux pintades
Transformées en pintades du pharaon pour la parade,
Les renvoya vivre à l’état sauvage en Afrique.
Être chassées ou sauvées … Pois ou point ?

 

1 Février 2018 – Jeannine Castel
Photo : Véronique Morel

 

1234

Cercledelecteurs |
Passe-Coucou |
Maryseboutiot |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Mon petit coin a moi ...
| Revedelire
| UnLivrePourDeux