Archive pour la catégorie 'Photographe Virginie Liardat'

Le juge Bubo (6)

tete à tete

Le tête à tête entre OOHU et BUBO
N’apporta au juge aucun élément nouveau.
La nuit portant conseil, dès le lendemain
Il passa tous les dossiers au peigne fin.
À des lieues de là, tandis qu’il prenait son bain,
Le juge martial TIRAMISU, énervé de bon matin,
Reçut une dépêche apportée par deux jabirus.
Sitôt le pli remis, ils repartirent du côté de Samburu.
Espérant ne pas avoir été dérangé pour une babiole,
TIRAMISU roula les mécaniques sous sa camisole,
Calmé, il s’installa à sa place préférée dans les branchages.
La matinée était plutôt calme à part quelques babillages.
Le pli était un plainte d’un tisserin-gendarme …
Comment douter de la déposition d’un frère d’arme ?
Il racontait avoir été victime d’une violente attaque,
Avoir tout fait pour défendre sa nouvelle baraque
Mais face à l’envergure du féroce et ailé combattant,
Son nid douillet, vide d’oisillons fort heureusement,
Avait valsé, sauté comme une crêpe en l’air
Tandis qu’il s’échappait, fuyant ce démon des airs.
Il cite avoir eu affaire à une grand duc de Verreaux
Qui ressemblait étrangement à la greffière du juge BUBO.
N’ayant pas confiance, par prudence, il préférait
Ne pas déposer sa plainte auprès de cet enfoiré.
TIRAMISU, prenant la déposition au sérieux
Dépécha pour enquêter deux fous de la brigade aux pieds bleus.
Deux copies-collés des célèbres Dupont-Dupond
Aussi rocambolesques, empêtrés sur leurs petons.
Cette affaire ne pourrait pas passer en Cour martiale …
En cas de garde à vue, il devait trouver une idée géniale
D’une mise en scène, d’un scénario, sans éveiller
Les soupçons de ces deux tourtereaux pour oreillers.
L’affaire n’était pas simple, allait faire scandale …
Un juge arrêté, soupçonné d’être complice d’une vandale …

 pieds bleus bain défense

 

4 Août 2020 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
Photos : Virginie Liardat Christine Deslandes Martine Leleux  
Lise Perreault Philippe Lebarz

 

 

POLTRONNE

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Suite à l’abdication subite de RISETTE,
POLTRONNE, élue par une bande de pipelettes,
S’est vue hissée, sans pouvoir ricaner un refus,
Sur le trône d’un rôle mystérieux et confus.
Contrairement à RISETTE, fugueuse et rebelle,
Elle est d’une timidité à piéger la gazelle.
«Ces garces d’une farce m’ont dorer la pilule !
De mon innocence sur le champ me congratulent
Pour mieux m’enfoncer demain sous le poids couronné
Sous prétexte, avec jalousie, d’être belle et bien née.
D’ailleurs le nom de POLTRONNE veut tout dire
Pour divertir leurs sanguinaires envies de vampire.
Embauchée dans ce pole emploi pour devenir leur martyre,
Rira bien qui rira le dernier ! elles découvriront, sans rire,
Qu’en forgeant on devient forgeron ! Et d’une bonne leçon
POLTRONNE leur réserve une farce à sa façon.
Je vais pour commencer à virer les sangsues faussaires,
Choisir ma suite pour de loyaux services exemplaires,
Diriger au doigt et à l’œi tambour battant mes exigences,
Les faire exécuter sans rechigner à l’avance.
Puisque de POLTRONNE on m’a ainsi influencée,
Je vais me venger pour m’avoir ainsi offensée.
Tiens ? Quel est déjà ce troubadour et sa guitare
Qui vient acclamer sa reine dans un tintamarre ? …

«Si jeune et mignonne
Ô ma reine POLTRONNE
Mon cœur s’abandonne
Au pied de votre trône
Et ma vie vous donne
Ô belle POLTRONNE
Ma toute bonne
À votre amour, je m’abonne .»

«Il est sérieux ou il déconne ?»
Flattée néanmoins par ce fifre sans tambourin, POLTRONNE
Accepte son baise-main et le renvoie planter des choux
Parmi sa multitude d’huluberlus chouchous …

 

17 Septembre 2019 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
Photos : Virginie Liardat sur Facebook

 

La complainte de RISETTE

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Je suis la mal aimée
Détestée pour le fumet
De chair et d’os consommés
Par mes avides crocs gourmets.

On dit que je ricane
Pour des chicanes de savane.
On me déteste, me condamne,
Sous des tirs de sarbacanes.

Je suis la mal aimée.
RISETTE à présent renommée
Par quelques pacifistes calumets
Aux senteurs douteuses, allumées.

La mal aimée d’un monde
Qui sème à chaque seconde
Une laideur qu’on me reproche.
Comme ils sont moches !

Moches ces détracteurs stupides
Qui aiment les scènes morbides
S’entretuent le ventre plein
Et déciment mes cieux sereins.

Je suis la mal aimée
Par leur dire condamnée
À survivre à ces damnés
Démons d’un enfer mal aimé.

Je suis la mal aimée.

 

2 mai 2019 – Jeannine Castel
 Les poèmes de Chatnine
Photos : Virginie Liardat sur Facebook

 

JULIO se rebelle

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«Mère pourquoi devons-nous
Si souvent mettre les bouts ?
Se mettre à découvert n’est-il pas
Un plus grand risque à nos trépas ?
À peine posé il nous faut repartir !
Vous pensez que CARIOCROC va venir ?
Que n’avez-vous choisi de vivre en bande …
Notre sécurité serait plus grande !
Être ainsi trimballés avec MOUSSE
Ça me file encore plus la frousse.
Fuir, toujours fuir les prédateurs …
J’ai l’impression d’être un horodateur
Condamné à un emplacement limité,
Parké pour quelques tétées agitées.
En plus j’ai à vos côtés la place du mort !
Alors que MOUSSE … Je rêve ! Elle s’endort !
Bercée par le balancement de votre démarche
Tandis que moi … il faut que je marche !
Sitôt arrivés sur un lieu à découvrir
Vous nous quittez pour chasser ou mourir
Et nous pauvres orphelins devons périr.
Tout ça pour votre choix de vie solitaire,
D’indépendance quitte à nous déplaire.
Mère vous faites de notre vie une galère !
Et c’est mon droit de me mettre en colère.
Si encore je pouvais compter sur notre père …
Pfff ! Lui aussi il peut être notre mercenaire.
Non vraiment …  je veux aller en crèche.
Cessez votre entêtement de pimbêche.
Quand je serai grand couronné roi …»
«Pour l’instant tu es petit … tous les trois
Nous allons rejoindre DOUCE et ses camarades.
Alors cesse je te prie tes jérémiades. »
«Si vous me l’aviez dit plutôt mère …
Cela m’aurait évité de dire des paroles amères …»

 

26 Avril 2019 – Jeannine Castel
Les poèmes de Chatnine
Photo : Virginie Liardat sur Facebook

 

 

 

 

Panique à la piscine

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CRIC et CROC s’entendent comme larrons en foire.
RISETTE en perd le nord face aux déboires
Que ces deux lascars occasionnent à sa Cour.
Une Cour qui s’emmêle les pinceaux face à ces amours.
Qui est CRIC ? Qui est CROC ? On ne sait …
Lequel des deux est fautif d’un méfait ?
Pas plus tard qu’hier, ils ont mis la panique
À la piscine de quelques grosses bourriques
Qui n’eurent rien de mieux que cette pensée idiote …
Celle de les faire tomber avec elles dans la flotte !
Prises d’hystérie communicative ces folles 
Faillirent noyer ces innocents drôles.
Heureusement que le bruit de leur vacarme
Alerta la surveillante de ces petiots sans armes.
Trempés, tremblants de peur, ces deux chéris
Suffoquaient, recrachaient toutes les intempéries
Qu’ils avaient dans cette bousculade nautique
Avalées et gonflés comme deux petites barriques
Ils vomirent toute l’eau de la Mara-Plage.
Ce qui jeta un froid parmi les nombreux commérages.
«Bien fait ! … c’est pas étonnant ! … Encore eux ! …
Ils se croient tout permis ces deux petits morveux !
Tout ça parce que fils de reine, ils s’imaginent
Faire ce que bon leur semble … Pire que des gamines …
Qu’ont-elles eu de faire tomber exprès ces petits ?
Encore une vengeance … quels esprits petits ! …»
RISETTE incendia du regard toutes ces commères.
Sans réchigner aussitôt elles s’en retournèrent
Chacune à leur besogne, riant sous cape
De ce mauvais tour digne d’une farce et attrape.
L’incident aurait pu tourner au vinaigre pour RISETTE …
Mais RISETTE n’est point bête … deux trônes pour leurs fillettes !
Mais peut-on déchoir une reine de son trône ?
Subir ou rester … le pouvoir fanfaronne.
Loin de tout ça CRIC et CROC à peine calmés
Complotent … quelle bêtise vont-ils acclamer ?

 

4 Mars 2019 – Jeannine Castel
Les poèmes de Chatnine
Photos : Virginie Liardat sur Facebook

 

Le recensement

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À l’orphelinat « Les Mandibules » STORY rencontre des difficultés
Avec les jeunes groupes natals prêts à cohabiter.
Il y a les mâles collés aux jupes de leurs nourrices,
Mâles philopatriques considérés sans artifices …
Et ceux qui dispersent pour un ailleurs meilleur
Afin de s’établir dans un groupe de même orpailleur.
STORY doit pour cela recenser le nombre de femelles
Car tout est basé en fonction de ces demoiselles.
Le mâle restera dans un groupe de reproduction
Si le nombre de femelles répond à leurs communes questions :
« Quelles meilleures perspectives s’offrent à moi ?
Dois-je prendre la route ou demeurer sous ce toit ? »
Ce choix du clan pour le mâle est essentiel.
Sa survie et son succès reproducteur sont ce ciel.
Ces orphelins n’ont plus leur mère pour les influencer.
Soutenir socialement un fils pour le faire avancer,
Acquérir un rang élevé dans la hiérarchie masculine…
Ce sont donc les nourrices qui se chargent de ce complice
Accès privilégié à la nourriture et aux femelles
Tout en restant, pour investir, dans la crèche maternelle.
Se reproduire avec des femelles de grande valeur
Est pour le mâle une assurance digne d’un Seigneur.
C’est cette difficulté de propension à disperser
Qui pose réflexion à STORY, à s’y intéresser.
Elle sait que les jeunes femelles ont une préférence
Pour des mâles nés ou débarqués après leur naissance.
Elle va donc les jours suivants avec la centaine d’enfants
Inspecter les organes génitaux externes en se méfiant
De la similitude à s’y méprendre sur le patronyme
Fondé essentiellement pour des femelles et leurs rimes.
Quant à RIKAÏ et ses deux chenapans aventuriers
De va et vient après eux son temps est employé.
D’où, comme d’hab, elle est d’aucun secours,
D’aucune aide pour STORY face à tous ces amours.
Cernée de gloussements innocents, de ricanements démoniaques
Elle va affronter les plans machiavéliques de ces têtes à claques.
Elle connaît ce réputé répertoire vocal selon le statut et l’âge
De ces obstinées qui ne supportent pas la frustration aux avantages.
Ainsi dans cette kyrielle émouvante de murmures et grognements
STORY courageusement ouvre ce dossier du recensement …

 

16 Décembre 2018 – Jeannine castel
Les poèmes de Chatnine
Photo : Virginie Liardat sur Facebook

D’autres photos sur ma page Facebook Les poèmes de Chatnine

KDO ou QUEQUETTE ?

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YO pensait faire plaisir à sa maman …
Au lieu de cela il ne reçoit que châtiment.
Et d’une fessée propre au langage des lions,
Sa mère le corrige pour ce vol sans autorisation.
YO est puni de jeux tandis que frère et soeur
S’en donnent à coeur joie sous le regard admirateur
De leur maman soucieuse des conséquences à venir.
YO vexé et malheureux boude … il cherche à attendrir
Sa mère qui d’un coup de langue fait claquer
La levée de la punition par peur de voir débarquer
Les « QUENOTTES » alertés en guise de représailles.
Elle n’a pas envie que sa petite marmaille
Assiste à des combats qui risquent d’être violents.
Il faut qu’elle trouve une planque à l’abri du vent.
Le vent, cet ennemi cachotier qui titille le flair
De ces redoutables croqueuses aux rires si vulgaires.
Pendant ce temps, RISETTE reprend courage.
Elle décide tout de même d’en savoir davantage.
Et la voilà partie sur les traces de sa couronne.
«Il me faut trouver le repaire de cette famille de lionnes.»
Survient brusquement KDO, délinquant comme elle …
« Salut ! J’ai profité du capharnaüm pour me faire la belle !
Où vas-tu ainsi toute seule, jolie demoiselle ?»
RISETTE sur ses gardes n’a pas envie de confier
À cet intrus qui se met aussitôt à la léchouiller,
Lui chuchoter à l’oreille des mots doux polissons.
«Veux-tu arrêter ton baratin vilain garçon !
Je ne t’ai pas demandé l’heure qu’il est ! …
Avec tes roucoulades… fiche moi la paix !
Ce n’est pas parce qu’autrefois nous avons partagé un bain
Que c’est dans la poche ! D’ailleurs t’envoyer au bain
Tombe fort à propos … Je suis en pleine mission …
Inutile d’insister, c’est sans concession !
Maintenant si tu veux m’assister pour trouver les lionnes
Je serais ravie de t’avoir pour que tu les espionnes
De ton côté, moi du mien … ce qu’elles ont fait de ma couronne.»
RISETTE n’a pas eu le temps de finir sa phrase …
KDO au mot lionne … c’était plus l’extase !
«Sorti de la bagatelle, c’est pas l’entraide ! …
Puis allez donc savoir ce qu’exprime toujours raide
Notre sexe ? Était-ce KDO ou QUEQUETTE ?»
Détendue, sur un soupir de sous-entendu RISETTE
Plus décidée que jamais reprend son enquête …

 

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22 Octobre 2018 – Jeannine Castel
Les poèmes de Chatnine
Photos : Virginie Liardat Sophie Topsy sur Facebook

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Les rubis de la couronne

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Piétiné, saccagé, pris d’assaut par les gnous surexcités,
Le Pensionnat « Les Hyénides » n’a plus droit de cité.
Les pensionnaires dans un sauve qui peut, affolés,
Quittent l’établissement encadrés par KUKUPANPAN désolée,
Ulcérée de voir la sauvagerie dévastatrice de ces immigrés.
« Tout ça pour franchir un cours d’eau qui les agrée !»
C’est un va et vient trépignant d’entrées et de sorties
De toutes sortes d’animaux venus piller le moindre rôti.
Du moins ce qu’il reste après les jours d’état de siège,
Réjouissant des curieux amusés par leur manège
Comme ce Jaribu qui n’en perd pas une, jubilant …
Il pense à RISETTE, à ses prémonitions des jours précédents.
«Encore heureux qu’avec tout ce bétail sur le bush
Les ventres sont bien pleins, à part ceux des trucmuches.
Ainsi les occupants purent se défiler sans crainte
Sous la vigilance et le sang froid de KUKU la feinte.»
Quand JADOR, après témoignages, comprit que s’en était fini
Pour la triplée disparue … au retour, intrigué par ces embrouillaminis
Au fur et à mesure qu’il se rapprochait, inquiet, des « Hyénides »
Ce fut un choc… assommé par cette atmosphère morbide.
«Plus aucune trace de survivant … quel malheur, c’est terrible !
Ma RISETTE ! Quelle horreur ! Non, ce n’est pas possible …»
Accablé de chagrin il erra comme une âme en peine
Cherchant le moindre indice, le coeur plein de haine
Contre ces cruels envahisseurs qui n’avaient que faire
D’un Pensionnat peuplé à leurs yeux d’adversaires.
Dans ses pensées il ne vit pas BRUNETTE qui le hélait
De mouvements de tête agités à vous faire tourner le lait.
Et pendant que tous deux cherchent le moindre indice …
À des kilomètres à vol d’oiseau RISETTE, pourchassée par la milice,
S’évertue à brouiller les pistes secourue par Jaribu
Tout fier d’aider une Princesse aux troublants attributs.
Il profite d’une pause pour clamer sans toucher terre :
« Votre Majesté, j’ai tout vu … patatras ! Misère de peuchère !
Votre couronne a été volée par un jeune lionceau …
Il l’a dérobée discrètement pendant la panique de l’assaut.»
Effondrée RISETTE voit son règne achevé …
«Maudits, maudits lions quelles bandes de navets !
Comment vai-je faire pour mon couronnement ?
J’avais bien dit à maman qu’il était imprudent
De laisser à la Pension un joyau de cette valeur.
La hache de guerre est déterrée ! Maudits voleurs !
Une couronne de rubis héritée de mon arrière grand-mère !
Je m’en vais sans tarder enquêter sur cette affaire.»
À des lieues de là, YO, un adorable petit lionceau
S’apprête à offrir à sa maman son premier cadeau …

 

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19 Octobre 2018 – Jeannine Castel
Les poèmes de Chatnine
Photos : Corlette Wessels Virginie Liardat

 

 

KILA …

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Après sa nuit passée dans cet ergastule,
C’est à tâtons, dans le noir, comme une somnambule,
Que GRISETTE sort de ce trou froid et humide.
Ses membres raidis, le ventre creux, la tête vide,
Elle apprécie la chaleur amicale du soleil
Et se prépare à cette première journée d’éveil.
D’une humeur maussade elle prend connaissance
De l’emploi du temps prévu sous assistance.
KILA, une marraine va l’assister pour son adaptation,
Combler par sa présence les peines de la séparation.
Tout en restant dans l’ombre, elle doit faire en sorte
Que sa protégée s’habitue à vivre avec une escorte.
RISETTE très attentive écoute, obéissante, Prof KUKU.
Elle décide alors de laisser PANPAN aux faux-culs.
Rien de tel pour lui rendre sa bonne humeur …
Faire trempette pour chasser les odeurs !
Ce matin elle doit se contenter d’une piscine en collectivité
Ce qui n’est pas pour déplaire à ses invités.
Poursuites, gambades, GRISETTE patauge ivre de joie.
Elle en oublie la rigueur de l’horaire, ce rabat-joie.
Quand elle se présente pour réclamer son petit déjeuner
Elle doit se satisfaire, si elle ne veut pas jeûner,
D’une corne dont elle s’empare comme un instrument
Sous le regard mécontent de KILA sa pseudo-maman.
«L’heure n’est plus à l’amusement, ni à la musique !
Si tu veux bien te dépêcher avant que KUKU rapplique.
Hâte-toi de croquer cette corne d’abondance misérable.
Tu ne dois pas rater le départ du Jeu de la table. »
« C’est quoi ce jeu ? » « Tu verras bien, dépêche-toi …
Tu veux retourner au cachot encore une fois ? …»
À ce mot de cachot RISETTE la croque à toute vitesse.
Jouer … bye-bye la tristesse …

 

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17 Septembre 2018 – Jeannine Castel
 Les poèmes de Chatnine
Photo :  Kilambo Abou
Photo : Virginie Liardat ( RISETTE après sa nuit au cachot)

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