Archive pour la catégorie 'Photographe Tony Crocetta'

Chacun son Dada …

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« Hello les totos ! Chut ! faites comme si
Tout paraissait normal par ici.
Je m’aplatis comme je peux
Pour me cacher au mieux !
Des fois que Dada trouve ma cachette …
Alors fini les devinettes …
Selon la rumeur qui court …
Parait que Dada apparaitrait même le jour !
Il se transforme et se déguise,
Change sans cesse de chemise !
Je suis venu seul, incognito,
Pour vous montrer le portrait-robot
Comme je vous l’avais promis …
Mais chut ! … ne faites pas de bruit.
MOUSSE trop trouillarde s’est dégonflée …
Elle a préféré rester camouflée … 
Quant à FIASKO, comme son nom l’indique,
Il n’a pas voulu répéter notre marche historique.
Selon la nouvelle rumeur Dada serait
Aussi agile et fou-fou qu’un furet.
Un grimpeur de première, mi-rat, mi-souriis,
Coiffé d’une houpette ramenée du Missouri.
Branché sans cesse sur ses oreillettes,
Il aurait des yeux vifs perçants d’une chouette.
Un tiers putois, un tiers blaireau, un tiers belette,
Il serait nanti d’une unique et poilue coucougnette.
Avec l’agilité d’un singe africain
Il grimperait aux arbres avec des pattes de félins.
Une barbichette, son doudou porte-bonheur,
Et deux incisives qui vous envoient au champ d’honneur.
Des joues de hamster pour les jours de famine …
Je vais essayer après avoir taillé la mine
De mon crayon de vous le dessiner en exercice
Et exorciser ma peur … Zut ! Voilà que je dévisse !
Désolé de vous quitter déjà les amis !
Je suis chatouilleux et le tronc grouille de fourmis !
Avant que ce Dada me voit et me kidnappe
Je vais vite rejoindre notre planque avant que ça dérape ! …
Votre dévoué et ami JULIO le lionceau. »

 

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31 Juillet 2019 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
Photo : Tony Crocetta sur Facebook

 

Vieillir …

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Vieillir, la belle affaire
Vieillir comme la Terre
Aux nombreuses croix de guerre
De vies devenues séculaires.

Vieillir, est-ce un naufrage
De vies échouées par l’âge
Sur une voie tracée indomptable
Dévoilées cartes sur table ?

Vieillir jusqu’à l’heure fatale
En cette folle course infernale
De vies heureuses ou misérables
Vieillir à la même table.

Vieillir, reculer sans cesse
L’échéance sûre qui progresse
Jusqu’à ce saut dans le rubicond
D’un Paradis après l’enfer moribond.

D’un maître arpenteur muet
Inscrite, accrochée aux voiles des nuées
La vieillesse de sa jeunesse
Est certaine de ses promesses.

Vieillir serait-il une fable 
SCARFACE vous invite à sa table.
Il sait que vieillir a du bon parfois
Mais a-t-il eu le choix ?

 

11 Juillet 2019 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
Photo : Tony Crocetta sur Facebook

 

 

Cahier de vacances

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Sous le soleil e – xac – te – ment …☀️

Les amis ! aidez moi à classer de la plus proche à la plus éloignée, 
les planètes du système solaire en fonction de leur distance par rapport au soleil 
grâce à cette phrase :

Maîtrisez vos tablettes, MOUSSE jongle sur un nénuphar !

Comme vous le voyez je suis en vacances mais mon passeport à moi
ce sont les devoirs de vacances et ces tiques, à part me pomper,
ne m’aident pas du tout ! 

Merci les amis à très vite pour un prochain devoir …
JULIO le lionceau

27 Juillet 2019 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
Photo : Tony Crocetta sur Facebook

Le profiler

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On croirait que tout dort sur le Mara
Alors que la sècheresse sévit. Seuls les rats
Arrivent à échapper à la vigilence des prédateurs.
Les hippopotames sont pris d’assaut ! Pauvres baigneurs !
JULIO et MOUSSE fidèles au poste dans leur souche
Contemplent ces séances de bouche-à-bouche
Que ces adultes exhibent sous leurs yeux
Sans retenue, d’adieux amoureux ou furieux.
MOUSSE, très curieuse, est restée sur sa faim.
Après ce scoop elle aimerait bien connaître la fin.
Quand JULIO comme s’il avait deviné lui déclare,
Imposant, avec l’assurance d’un fumeur de cigare :

«Paraît d’après BABALE qu’un profiler est arrivé
Du nom de LA VIOLETTE, d’effluves tout imbibé …»
«Le commissaire de la TV ? Non c’est une blague !
Ton indic JULIO n’est pas sérieux ! Il divague !»
«Comme je te le dis ! Le profiler LA VIOLETTE !
Ahhh le look ! Il aurait dû se mettre une voilette
Pour les mouches et les moustiques ! il aurait pu prévoir !»
«Encore un scoop JULIO ! J’aimerai bien le voir !»
«C’est impossible ! Ce cacatoès ne supporte pas d’être vu !»
«Avec ce caca … C’est pour lui souhaiter la bienvenue !»
«Il est là pour tirer au clair tous les racontars
Qui circulent sur RISETTE sur tous les canards.
Comme la chanson du furet on la voit de partout …
Ça fait trop gonfler les poches gulaires des marabouts.»
«Oui … mais pour nous pendant ce temps on tient la UNE.
Comment savoir sur toutes ces Risettes ? Même sa lune
Est un trompe-œil …» «Ce n’est pas un crime de tromper !»
«Avec ce profiler il va y avoir du pet ! Quelle épopée !»
«STORY elle est gâtée ! D’histoires elle a son compte !»
«Ah oui JULio ? dis-moi qu’est-ce qu’on raconte ?»
«On dit qu’elle aurait revu RISETTE l’autre soir …»
«Ah ! c’est pour ça que les tam-tams à roulettes dans le noir …»
«Pfff ! Ils ont rien vu ! Tu parles même CHATNINE ne sait pas
Ce que je vais te raconter …» «Chut … JULIO parle plus bas …»

 

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8 Avril 2019 – Jeannine Castel
Les poèmes de Chatnine
Photos : P&M Wildlife and Nature Photography
Benoît Bussard Wildlife Photography
Tony Crocetta sur Facebook

 

Un jour Africain

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Dès que le ciel entr’ouvre ses volets,
La Grande Demoiselle se met à la fenêtre.
Aucun oiseau ne s’est encore envolé
C’est l’heure où tout doit renaître.

Face à l’écran, un film en cinémascope
Défile sous les yeux de cette intriguante
Déçue de ne voir aucun saut d’antilope
Dissiper l’échancrure de cette toile géante.

Cette élégante vêtue de noir, célèbre la naissance
D’un jour africain qui tarde à s’éveiller …
Il paresse, savoure la douceur, prend ses aisances,
Sous cette couette bleutée à l’unique oreiller.

La Belle s’abreuve à ce cours d’eau céleste
Qui traverse et longe les berges de Masaï Mara
Tandis que le soleil sorti d’une autre sieste
Attend le moment de lui sourire aux grands éclats.

Ce jour déjà grisonnant refermera ses volets,
Réjoui de retrouver sa Dame au lever de rideau.
Paisiblement il s’endormira sous le ciel étoilé si beau
Et notre Belle Dame, en l’attendant, comptera les feux-follets.

 

13 Janvier 2019 – Jeannine Castel
Les poèmes de Chatnine
Photo : Tony Crocetta sur Facebook

 

Les vadrouilles

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« Salut ! Contents de nous revoir ?
Quelle nuit ! Des heures à errer dans le noir !
Nous avons eu du mal à trouver une chambre d’hôte.
Cette nuit, manque de pot, la lune était pâlotte.
Maman est enfin dans la soirée revenue !
Si désespérés nous ne l’attendions plus …
Après une tétée et quelques cajoleries,
Ragaillardis par ces énergiques calories,
Nous avons quitté Grand Yaca, obligés,
Nous étions trop à l’étroit et en danger.
Ce lion avait trouvé notre cachette …
Il devenait urgent de prendre la poudre d’escampette.
On a marché, marché, pas rassurés, dans cette obscurité,
Ça nous a paru une éternité !
Tous les points d’accueil étaient occupés !
Pensez trois cent buffles à loger, un rien !
On en a fait des va-et-vient …
Et c’est après Bilashaka, sur un tronc couché
Que nous avons trouvé une chambre à coucher …
À «  l’ Elephant Pepper Tree « , un gîte de premier choix,
Gardé par un dogue sculpté dans le bois.
Il y a un toit terrasse que vous apercevez là,
Avec nous juchés, légèrement flagadas !
Maman nous a déjà laissés …
Elle est partie chasser.
Vite que nous puissions avec elle
Chasser, courir après les gazelles.
Tous ces étranges animaux sculptés …
Plongeons dans les rêves avec volupté …
Fifi tu dors ? »
« Mon Joli coeur, serre moi contre toi bien fort … »

 

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18 Avril 2018 – Jeannine Castel
Photos : Tony Crocetta sur Facebook
Contes de la prairie

 

Ces contes de la prairie

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Ce sont des Contes sans fin
Bien au-delà du chemin
Où bêtes et humains
Se tiennent la main.

Ce sont des Contes de la prairie
Où l’on pleure et l’on rie
Qui ne tiennent pas debout
Sans la véritable boue.

Des contes du peuple de la Mara
Avec leurs joies et leurs combats
Où princes et princesses existent
Au son des tam-tam des pistes.

Ce sont des Contes à parcourir
Qui racontent pour l’avenir
Des histoires sans fin
Pour que ne meure pas demain.

 

14 Avril 2018 – Jeannine Castel
Photo : Tony Crocetta.

Cure et sinécure

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« Moi je n’ai pas besoin
D’aller à Dax pour mes douleurs !
Regardez ! je reviens d’un soin !
La boue c’est ce qu’il y a de meilleur !
Actuellement nous n’en manquons pas …
Y a qu’à voir la couleur de la Mara !
C’est un des bassins de nos cures thermales,
Le plus réputé pour les douleurs abdominales.
Nous avons nos curistes permanents, les hypos …
Ils tolèrent la présence des paresseux crocos. »
« La boue ! Mes écailles en ont horreur !
Heureusement que je peux m’enrouler en hauteur …
Avec ce qu’il a plu, c’était plus facile d’avaler
Les proies enrobées que nos habituels galets !
Je vois qu’il y a du personnel compétent dans cet établissement. »
« Oui, que voulez-vous toujours le problème des sans-dents !
Pour des loisirs de confort ils viennent en cure
Et nous laissent quelques souvenirs de leurs sinécures. »
« Oui, c’est bien pour vos douleurs … mais pour la notre …
Avec ce lion là-bas étendu qui se vautre …
Et maman qui ne revient pas … nous sommes abandonnés !
Nous craignons que notre dernier heure soit sonnée …
Nous ne ferons peut-être pas la fin du conte …
Quel suspens ! Vous ne faites rien … n’avez-vous pas honte
De regarder notre détresse ? … On a faim ! »
« Ouais Fifi … nous sommes de pauvres victimes d’assassins …
Même si c’est la vie, même si c’est la dure loi de la prairie
Pour nous sont gratuites les douleurs des safaris. »
« Joli coeur qu’allons nous devenir ? »
« Sœurette luttons jusqu’au bout même si nous devons mourir. »
« Maman … pourquoi … »
« Économise tes forces, fais comme moi … »

 

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17 Avril 2018 – Jeannine Castel
Photos : Les poèmes de Chatnine
Photos : Michel Andrieux Tony Crocetta
Contes de la prairie

 

 

Les mascottes de Tony

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 » Lorsque le conteur est fidèle à l’histoire, c’est alors, en fin de compte que le silence se met à parler.
Lorsque l’histoire a été trahie, le silence n’est plus que vide ».
Karen Blixen (Les Contes)
« Nous avons quitté Grand Esprit pour Grand Yaca.
Fifi est déjà perchée sur son mât.
Quant à moi j’attends Tony Crocetta,
Je l’adore, nous sommes ses mascottes.»
« Ouais, Tony, c’est pas une chochotte !
C’est pas du bois mort comme ce Grand Yaca !
Du matin au soir, il arpente le Mara !
Même qu’avec sa grande lorgnette
Il assiste à nos fêtes et nos défaites.
Sa présence nous rassure, même si
Son tam-tam s’enlise dans les soucis …
Quand rien ne va, il est toujours là ! »
« Ça c’est bien vrai ! Avec les guépards … Oh lala ! »
« Ben tu vois, n’empêche que pour nous
Il a craqué … c’est pas rien ce nounou !
C’est mon Prince de la prairie ! »
« Pfff ! hihi ! »   « Pourquoi tu ris ?
Dans tous les Contes y a un Prince ! »
« Comme la Belle au bois dormant ? » « Mince !
Ce Grand Yaca a des pointes épineuses … »
« Bienfait ! ça t’apprendra d’être amoureuse ! »
« Tu es jaloux parce que tu n’as pas de princesse ! »
« Allez, à mon tour, bouge tes fesses !
À moi de grimper à ce mât de cocagne !
Et la prochaine fois mets-toi un pagne
Et au son du ukulélé tu danseras
Pour la prochaine visite de ton Crocetta ! 
One, two ! On fait une prise Fifi ?
Pour tuer plus tard les monstres et leurs défis.
Tiens j’entends le tam-tam d’un moteur …
Nous sommes ses mascottes porte-bonheur ! »
« Quelle chance on a, hein Joli Coeur ?! »
14 Avril 2018 – Jeannine Castel
Les poèmes de Chatnine
Photo : Tony Crocetta
Contes de la prairie

Vendredi 13

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Un lion hargneux de la March Pride,
De style Bonnie and Clyde,
Sorti de l’enfer, de ses flammes
S’avance prêt à commettre un drame.
Rembo, éprouvée encore une fois,
Pour demeurer ensemble tous trois,
Voit en ce tueur en série une menace.
D’un bond, elle l’affronte avec audace
Tandis que Fifi et Joli coeur impuissants
Assistent à ces féroces rugissements
Qui les paralysent, les glacent de frayeurs.
Leur sort est entre les griffes du vainqueur.
Jusqu’à la nuit tombée Rembo tint tête,
Défendit ces deux lionceaux de la Bête.
La malchance, la haine bestiale la poursuit.
On dirait que la vie les fuient.
Comble de malheur, ce lâche brigand
De ses rugissements attire le restant
De sa bande de bad boys associés …
Arriveront-ils avec Rembo à négocier ?
C’est peut-être la dernière photo
De Joli coeur, Fifi et Rembo …
Pourquoi le bonheur se complait dans les sanglots ?
Ce n’est qu’un conte de la prairie en vérité.
Demain celui-ci va-t-il s’arrêter ?
Trois amours se posent la question
Qu’avons-nous fait pour tant de rébellion ?

 

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13 Avril 2018 – Jeannine Castel
Photos : Tony Crocetta sur Facebook
Contes de la prairie

 

 

 

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