Les couchers de soleil
Les couchers de soleil
N’ont pas leur pareil
Pour annoncer la nuit
Au jour qui s’enfuit.
Royaume des ombres
Ils font des décombres
Un ensevelissement sombre
Du jour qui sombre.
Ils sont les flammes,
Les blessures infâmes,
La mort de vilains drames,
La joie des beautés de l’âme.
Les couchers de soleil
Annoncent le sommeil
Du brûlant soleil
Endormi jusqu’à l’éveil.
Les couchers de soleil
Sont les rêves artificiels
D’espoirs glissants
Dans l’horizon baissant.
Ils sont l’embrasement
De ce nocturne flamboyant,
De rêves et tourments
D’un enfer se noyant.
1 Février 2018 – Jeannine Castel
Photo : Philippe Passet sur Facebook