Archive pour la catégorie 'Photographe Nathalie Vidal-Terrier'

À bon chat, bon rat

harpie
Sur un air de flamenco,
Arrive tout droit de Rio
Cette harpie féroce castillonne,
Aigle de naissance et belle icône.
JULIO, surpris, observe cet atterrissage sonore.
La gueule d’un loup noir décore
Le char forestier de cette coquette,
Carnivore des pieds à la tête.
Troublés par sa présence,
Trois jurés jaugent avec Prudence
Cette belle andalouse brune
Passionnée des rayons de lune.
« Je trouve qu’elle se la pète…
Hautaine mais plutôt chouette … »
Chuchote JULIA par peur des représailles
De la part de cette dévoreuse d’entrailles.
« Elle peut pavaner ! C’est la seule espèce
Du genre harpia, une royale bougresse
Grandement puissante dans le monde.
Elle n’a aucun prédateur connu à la ronde
Puisque perchée en haut de la chaîne alimentaire. »
« JULIO, ton savoir m’épate et m’éclaire.
Aurait-elle des pouvoirs cette divine beauté ? »
« Plus rapide que le vent, cette invulnérable majesté
Caquette, dévore tout sur son passage,
Ne laisse qu’excréments qui souillent les paysages
Et empoisonnent l’air. Déjà connue sous Homère… »
 » Qui croirait ça, face à ses grands airs, ma commère ? »
« Fille de monstres de la mythologie grecque … »
« Non !? Quelle avalanche d’obsèques…
Une bombe à retardement pour notre parade … »
« Chut… Ses enfants peuvent nous tendre des embuscades.
Heureusement qu’ici il n’y a pas de kapokier … »
« Hihihi… Ça capote, elle peut pas nidifier… »
« Et si elle était venue pour pondre ?
Cette sit-and-way va nous tondre ! »
Alertent les trois jurés qui se taillent,
S’empressent de sauvegarder leur nombreuse marmaille.
« Entre ses serres de grizzly, son bec douteux d’un gourou,
JULIA, il vaut mieux écourter la visite de ce froufrou cachou »
« JULIO vise sa crête érectile.. »
« Si tu crois que c’est facile … »
« Comment lui épingler son numéro 17 ? »
« Fixe lui un rancard de cinq à sept ! « 
Amusée la féroce harpie, restée muette jusque là,
Déploie ses ailes immenses et
D’un « bon chat bon rat »
Les frôle avec grand fracas.
« Cette parade nous fait prendre des risques JULIO, elle s’achève bientôt ? »
« Il nous faut encore trois numéros … »
harpie1 harpie2 harpie4
22 Mai 2023 Jeannine Castel
Photos Javier Zurita wildlife photography

Sur le versant

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Sur le versant de ma nuit noire …
Je me suis fait du cinéma … aux défenses d’ivoire
Sans caméra grand format … une fois, deux fois,
En la présence de deux jabirus stoïques, pantois,
Une trompe, tel un serpent, me prend par ma hanche
Me dit « comment tu vas  ? Alors comme ça tu flanches ?
À l’aube de ce dimanche, c’est comme une avalanche
Qui débouche et crève la nuit de ma nuit blanche.
Sans les jabirus absents, partis je ne sais où …
Deux pachidermes, sur le versant de mon rêve fou,
Me remettent sur pied sur le versant rocailleux
De ma détresse sous la protection du majestueux
Maître des obstacles Vighneshvara, dieu valeureux,
Invoqué par TARANIS parti rejoindre son tombeau
Après sa mission auprès de votre cher TEMBO.
Et me voici sous les mamelles de NINËRA qui me console
En compagnie de BIO, un peu méfiant de ce nouveau drôle.
Rêve ou réalité ? Comment suis-je arrivé là, sur ce versant ?
Suis-je somnambule ? Y a t-il des anges gardiens pour les éléphants ?
Seuls les jabirus, ce couple de témoins, pourraient attester
Que ce rêve, de ce versant, n’est pas à contester.
Mais ils ont disparu, envolés pour d’autres témoignages
Que l’on retrouve sur des contes pour enfants sages,
Pour calmer leurs songes des angoisses de l’abandon
Quand la nuit les retient prisonniers sous ses édredons.
Cajolé par NINËRA ma nourrice providentielle tombée du ciel
Serais-je un dieu dans ce monde artificiel
Pour être nourri par un lait autre que celui de maman ?
Mais j’ai si soif et son lait chaud est si réconfortant …

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23 Mai 2021 – Jeannine Castel

 Les poèmes de Chatnine
Photo : Nathalie Vidal Terrier  Barbara Fortunel sur Facebook

TEMBO l’éléphanteau

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«Je suis le seul rescapé de mon troupeau
Éparpillé ça et là, tous morts empoisonnés par l’eau.
Comme Moïse sauvé des eaux, à la dérive,
Je suis la seule âme vive autour de la rive.
J’ai reniflé, excité, le moindre souffle de vie,
Effleuré le corps étendu de ma maman endormie
Qui me regardait les yeux grands ouverts, fixement.
Je l’ai contournée de tous côtés en la touchant doucement
Tout en l’effleurant de ma trompe régulièrement, désespérément.
J’ai caressé ses défenses en y posant ma patte délicatement.
De petites poussées avec mon front je n’ai pu la réveiller.
Mais qu’avait-elle donc ma mère pour ainsi sommeiller ?
Découragé, je me suis assis tout contre elle en soupirant
En regardant le corps de ma grande sœur sans mouvement.
La matriarche, allongée sur le flanc était au bord de l’étang.
Attendait-elle comme maman le baiser d’un Prince charmant ?
 Il s’infiltra dans ma trompe une odeur de la mort.
Il n’y avait plus que moi … survivant parmi mes chers trésors.
Quel Dieu de la savane m’ota l’idée de boire cette eau ?
J’avais préféré téter aux mamelles de maman le bon lait chaud.
Combient de temps suis-je resté ainsi prostré, affaibli,
Me revoyant marcher aux côtés de ma mère sur un passé jauni.
Sans trop savoir comment je me suis retrouvé déambulant
Dans ces hautes herbes agitées par un vent turbulent.
Désormais tout l’amour reçu de ma mère depuis ma naissance
S’est arrêté là m’abandonnant un jour de malchance.
Je n’ai que pour caresses ces herbes folles et protectrices
Où je me camoufle en espérant une aide salvatrice.
Déshydraté, je ne vais pas tenir longtemps …
Vais-je à mon tour dormir comme maman ? …

19 Mai 2021 – Jeannine Castel

 Les poèmes de Chatnine
Photo : Nathalie Vidal Terrier  Barbara Fortunel sur Facebook

 

 

 

 

 

Sex and love

love

On me dit prétentieuse !
Du haut de mon piédestal
Provoquant le chaste animal
Je serais une allumeuse …
Sexy jusqu’au bout des griffes
De mon charme je provoque
L’aventureux anatife
Et son aventureux télescope.

À l’aise Blaise !
Sur mon lit de braises
J’attends dans la fouraise
Un sexe balaise …
Aussi prétentieux que moi
Dans l’intimité de l’alcôve,
Histoire de casser la voix
Pour un sex and love.

 

12 Mai 2021 – Jeannine Castel

 Les poèmes de Chatnine
Photo : Nathalie Vidal Terrier  Barbara Fortunel sur Facebook

Grosse fatigue

fatigue

«Voilà ce que c’est la célébrité !
Le moindre de mes pets est interprété !
D’une grosse fatigue, je serais atteint
Alors que je fais le guet de bon matin !
Tourner sa langue sept fois avant de l’ouvrir …
Mais déjà que l’humour se voit dépérir …
Je veux pas envenimer les commentaires  …
Ma susceptibilité risque de vous déplaire.
En guettant, je me demande tout simplement
Ce que fait sur cette planche ce rampant ?
Encore un nouveau gadget à la mode !
En tout cas ça n’a pas l’air bien commode !?
Faudrait pas qu’un des nôtres, un peu vicelard,
Sournoisement se rue sur le brancard !
Pour le coup il y aura déjà la civière …
Sans garantie des restes pour le cimetière …
Grosse fatigue, grosse fatigue, dans votre sanctuaire
À par les rafales je n’entends pas vos prières.
Grosse fatigue … vous me butinez le moral !
Les orphelins éléphanteaux attendent votre cordial !
Ouais je sais … les averses sont nombreuses …
Mais ça me met d’une humeur ombrageuse …
Vaut mieux s’enchaîner chez Salto histoire de voir
La suite interminable de séries sans savoir
Si demain on sera encore là pour connaître
Si les éléphants sont appelés à disparaître …
Pas agréable votre JULIO aujourd’hui ?
Ça vous apprendra à piétiner ma descente de lit !
J’ai pas envie d’attraper vos poux …
Une grosse fatigue de chez les ripoux …
Bouhouh.. faire le guet me met en forme
Je cogite, je cogite, je pense hors normes.
Quoi ?! une langue de vipère …
C’est le temps des vaccins et de la colère.
j’ai tout dit j’ai rien dit … hihihi !
En attendant je l’ai dit ! … »

7fois planche2

 

18 Mai 2021 – Jeannine Castel

 Les poèmes de Chatnine
Photo : Nathalie Vidal Terrier  Barbara Fortunel sur Facebook

Sous la pergola

cachette

«Alors ? Votre avis ? Elle est pas zen ma cachette ?
J’ai même un oreiller pour poser ma tête !
C’est un poste d’affût de première classe …
Pour moi tout seul, j’ai assez d’espace !
Voyez ! Sous ma pergola africaine je me délasse,
Dans ma tente igloo, au frais, je me prélasse,
Son plafonnier ventile, aère, mes idées …
Manque plus qu’un frigo garni de steaks de bovidés !
Cette nuit fut calorique gràce à des souris
Qui se disputaient le terrier d’un lièvre insoumis.
J’ai dû pour les mettre d’accord pousser une gueulante,
Les calmer et d’une pierre deux coups, cuisson al dente,
Le dépecer, le déguster en un laps de temps
Pendant que les souris, chanceuses, foutaient le camp.
C’est par hasard, l’estomac calé, que j’ai trouvé cette guérite.
Sans tarder je me suis endormi, peinard d’avoir ce gite.
Hélas je ne vais pas moisir ici pendant des plombes
Si je ne veux pas qu’il devienne ma tombe.
En savane, pas besoin de détectives pour dénicher nos planques,
Le flair parmi nous c’est pas ce qui nous manque !
Surtout quand on vit seul sa vie d’itinérant …
On a pas la même définition du règlement comptant.
Tout juste la liberté d’aller où bon nous semble,
L’audace de simuler l’intention de vivre ensemble.
Pour la chasse au gros lot il y a les braves lionnes !
Roi, la lutte est conseillée pour fidéliser son trône !
Jugez de quoi sont occupés mes esprits studieux,
Intrigués de savoir ce que cachent vos yeux.
Vos rêves animent mes esprits,
Vos voyages ma galerie …»

 

5 Mai 2021 – Jeannine castel

 Les poèmes de Chatnine
Photo : Nathalie Vidal Terrier  sur Facebook

 

 

JULIO est déprimé

blues

«De l’herbe et des rêves …
Vivement que cette pandémie s’achève.
Y en a marre et plus que marre !»
«Tu parles d’un pavé dans la mare !»
«Ouais … on a beau avoir nos potes
Ça ne remplace pas les papotes …»
«Ils te manquent ces cocos et cocottes ?»
«C’est vide sans voir leurs roulottes …
Les reverrons-nous bientôt ?
C’est que nous… on a pas de photos ..»
«Fais comme moi JULIO, rêve …»
«FIASKO, notre existence est si brève …
Avant que s’achève cette paralysie
J’ai le temps d’être tout cramoisi !»
«JULIO, c’est pas le moment de flancher
Faut t’endurcir … comme ce petit rocher …
Cette Covid se cassera bien la figure…»
«Tu parles de mutants … ça mute à toute allure …»
«JULIO, tu n’es qu’un rabat-joie …
Rêve, pense à ces jours d’autrefois …»
«Tout ce que je vois c’est ce présent pouilleux.
Comment rêver à un avenir broussailleux ?
Si jeune … je me sens déjà vieux, je t’assure …»
«Arrête de déprimer ! Partons à l’aventure !
C’est pas plus calme sans leurs bruits de moteurs ?!
Après tout ce ne sont que des consommateurs …»
«Consommateurs HPI aux dernières infos …»
«Tu vois faux pas désespérer ! Ce sera bien assez tôt
De les voir rappliquer …« «À Pâques ou à la trinité ..»
«C’est sympa pour moi, à mon tour d’être dépité !
Moi qui croyais avoir ton amitié, tu me déçois ..
Pfff … déprimer pour des boites d’anchois …»

30 Avril 2021 – Jeannine Castel

 Les poèmes de Chatnine
Photo : Nathalie Vidal Terrier  sur Facebook

Le belvédère

belvédère

«Consommateurs … anchois … FIASKO exagère !
Il se prend pour qui ? Pour le Roi soleil sur Terre ?
Je me demande s’il n’est pas un peu jaloux ?
Je me suis barré … C’est pas lui le chouchou !
Pas étonnant…  FIASKO ! Avec un nom pareil …
Il ferait tout sombrer avec son mauvais œil …
Roi ou chouchou on fait des envieux …
Pour le retour des roulottes je serai seul ! Tant mieux !
Je rêve ou quoi ? J’ai cru entendre une rafale …
Bizarre … tout autour il y a que dalle !
Vite, vite mon JULIO grimpe sur ce belvédère …
Les confinés sont libérés de leurs misères …
J’entends pourtant aucun bruit de leur attirail …
Plaine, morne plaine, pas le moindre épouvantail …
La savane deviendrait-elle un désert pharaonique ?
Même pas un petit mirage sur ce vaste écran panoramique !
Je ne vais pas passer la nuit sur ce monticule, à découvert !
Des fois que rôderait un ratel … avec ce monde à l’envers
J’ai pas envie de me faire grignoter mes coucougnettes.
Je vais devoir les amis chercher une secrète cachette.
Je suis un pauvre lionceau solitaire
J’ai la dalle et ne vois que des pierres.
Qui dort … dine, dit-on ! Encore une expression mensongère !
Rassurez-vous les amis… pour l’instant je gère ! …
Les chacals ont la chocotte, les coyotes deviennent verts
J’ai quitté sans regrets mon belvédère
Suivi de mon ombre affrontant les dangers
En ce rodéo je ne fais que voyager .. ”

Belvédère1

 

5 Mai 2021 – Jeannine Castel
 Les poèmes de Chatnine
Photo : Nathalie Vidal Terrier  sur Facebook

 

Horizon lointain

lointain

«Bonjour RISETTE … Qu’as-tu de réjouissant à nous dire ?»
«J14 … Je voudrais bien vous faire un beau sourire …
Patience et sérénité tirent à hue et à dia …
Avec en toile de fond la tempérance des médias,
Le fluide vital entre la raison et la sensibilité
Toute la journée déverse un flot de coronaviraux habilités.
Je voudrais bien apercevoir parmi ces volubiles savants
Un thaumaturge efficace et non que du vent.
C’est l’équilibre, entre le sentiment et la raison,
Qui tempèrera le confinement de vos prisons …»
«RISETTE … facile à dire quand on est pas concerné ! »
«Que veux-tu Chatnine, on nait con jusqu’à la fin !»
«Ah ! toi, tu as eu écho de la chanson d’un célèbre citadin.
En tout cas, nos artistes sont sympas, ils nous divertissent.»
«Ouais, ils ont replié leur paravent en attente de l’armistice.
Ils sont célèbres, eux, c’est pas comme toi et ta radio …»
«Merci RISETTE ! En tout cas c’est grâce à mes scénarios
Que tu as attiré la sympathie de quelques détracteurs.
Ils avaient pour toi horreur et cauchemardesques frayeurs.
Fais du bien à Bertrant, il te le rend en caguant !
Je constate que ta mémoire part vite naviguant.»
«Passé, présent, futur, calme et réflexion intérieure,
Dans une société qui veut le beurre et l’argent du beurre …»
«RISETTE, c’est d’une harmonie des forces dont on a besoin
Et pas de volées de cloches nous étourdissant de tocsins …
Du désordre peut renaître des énergies curatives.»
«C’est bien d’y croire encore … vous ne manquez pas d’initiatives …»
«Après cet entretien du temps pis et du temps mieux
Je coupe le micro ! Je te laisse RISETTE
Mijoter au fond de ton trou ! Quelle sympathie pour ma binette !
Je quitte cette parfaite créature de la Création
Dont la médecine des Saints ne symbolise pas l’union …
Pour une thaumaturgique thérapie …
N’est-ce pas une spécialiste de la mise en charpie ?»

 

30 Mars 2020- Jeannine Castel

 Les poèmes de Chatnine

Photo : Nathalie Vidal Terrier  sur Facebook

 

 

 

 

Radio Chatnine

radio

«Ça va durer combien de jours mamie ?»
«Mmmgrrrr … dors, allonge-toi sur le tatami …»
«Pfff ! N’importe quoi ! Elle débloque à fond !
À peine trois jours et déjà je me morfonds …»
«Grrr silence les mômes, arrêtez de vous lamenter !»
«Moi j’ai le moral qui commence à fermenter …»
«Tu n’as qu’à t’occuper l’esprit crétin ! …»
«Et toi de faire ton petit malin, gros popotin !
Si tu crois que je te vois pas derrière mon dos …
Toujours à te coller … » «Pas ma faute si ce radeau
Est trop petit en attendant la vague déferlante
Qui nous ramènera toutes ces sirènes pimpantes.»
«Chut … tu entends frérot ? » «Non Julio … c’est quoi ?»
«Ce sont des nouvelles des amis Quiquanquois …»
«J’entends rien … » «Débouche-toi les oreilles ! …»
«J’entends mamie qui ronfle et le bourdonnement d’une abeille»
«Je te dis que j’entends la voix de Chatnine …»
«Tu débloques … T’es en manque de tétines …
Et alors que dit-elle ?» «C’est pas folichon …
Ils se battent pour une saucisse de Fleury michon …
Elle dit qu’ils cartonnent avec le sans-contact … »
«Misérables ! Quel manque de tact !»
«Tiens … si nous allions à notre tour en safari ? …»
«Vas-y tout seul ! Moi j’ai pas envie … pour quelques souris …
Me choper leur sale virus codé flambant neuf …»
«Si nous pouvions retourner en l’an 2019 …»
«Attraper une pneumomie …» «C’est comment ?»
«C’est quand une roue de leur engin te réduit en momie.»
«Mais non ! Bande de nazes ! On dit une pneumonie ! …
C’est quand un télex sans un mot refuse le message.»
«Enfin message ou pas, des jours et des nuits …
Ça va être d’un mortel ennui …
Allo ? Chatnine ? Dis leur qu’on les attend !
Ah !!! Voilà maman qui revient avec un gros remontant …
À bientôt ! … C’est chouette la radio …»

19 Mars 2020 – Jeannine Castel

 Les poèmes de Chatnine

Photo : Nathalie Vidal Terrier  sur Facebook

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