Archive pour la catégorie 'Photographe Michel Andrieux'

Le juge Bubo (3)

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Tels un geyser les souvenirs jaillirent
De cette union où le meilleur vira au pire.
Cet aristocrate de haut vol, adepte du célibat,
Trop occupé à mener les procédures de débats …
Comme le veut la coutume, il n’avait pas le temps
De construire un nid … et c’est en squattant à tire d’ailes
À divers endroits avec différentes gloussantes femelles 
Qu’il échappa à la corvée du grattage de nidification.
Jusqu’à ce jour de Mars où OOHU fit son apparition.
Réservée et mystérieuse en ce nouveau territoire,
Cette jolie greffière enflamma tout le prétoire.
Le juge BUBO, foudroyé, pris de secousses frénétiques
N’arrivait plus à lisser ses plumes devenues électriques.
Ceci était ennuyeux pour calmer les audiences
Car à sa vue moqueries et fous-rires troublaient l’ambiance.
Distrait, il écoutait le brouhaha des plaidoiries en rêvant
À cette parade nuptiale avec OOHU, élégante, s’élevant,
Planant dans le ciel au crépuscule, à bonne hauteur, 
Poussés tous deux par les battements de leurs cœurs.
Et sur leurs vols agiles et silencieux, fermant ses yeux,
Mit la révolution à l’auditoire jurant contre ce juge vieux
Qui somnolait alors que de pauvres angoissées victimes
Attendaient le verdict pour la mort ou les cimes.
Plaintes et pétitions contre lui des haies fusèrent
Menées, incitées par un ambitieux et jeune confrère
Profitant de toute ces agitations pour sa gouverne,
Content de mettre la réputation de ce vioque en berne.
Sans avoir encore consommé déjà le fumet sentait le roussi.
BUBO, assailli par les sentiments allait couça couci …
On osa même le traiter d’assassin de la pire espèce.
Désemparé, choqué, il sombra dans une grande tristesse.
Et vers OOHU enfouit son chagrin dans ses plumes douces.
Cet amoureux fit son premier nid une nuit de lune rousse …

 

29 Juillet 2020 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
Photos : Jacques Montanari  Michel Andrieux sur Facebook

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JULIO acteur ?

Colbert

«Sache que le chemin le plus sûr pour régner
Est celui des tyrans ou bien celui des crimes ;
Car, dans tous les puissants que les siècles ont eus,
L’injustice a pour eux mieux fait que la vertu.
Donne au roi le mépris des choses les plus saintes,
Qu’il ait un Père Annat seulement pour l’honneur …
FIASKO ! Tu écoutes ? C’était qui ce Père Annat ? 
«Euh .. je vois pas … à part un piranha… » 
«Tu dois me donner la réplique … c’est pas sérieux !»
«Tes cours de théâtre … c’est d’un ennuyeux ! …
Que m’importe qu’un colvert caquette des volontés
À un cardinal qui a l’air en mauvaise santé … »
«FIASKO on dirait que tu as peur d’être Roi un jour ?
Le théâtre fera parti de ta cour et basse-cour ! …
Ote-lui de l’enfer la chimérique peur ;
Que si son peuple crie, il soit sourd à ses plaintes ;
Imprime-lui qu’un roi sensible à la pitié,
Perd de tout son pouvoir la plus belle moitié.
Dis-lui que la révolte, aux princes si funeste,
S’engendre dans les cœurs, se nourrit par l’argent ;
Que lorsqu’un sage roi rend son peuple indigent,
Bien loin de ses États il chasse cette peste ;
Dis-lui que … que … FIASKO ! Tu bades aux corneilles !»
«Quoi !!! Tu m’énerves ! … tu me casses les oreilles ! !»
«Si te plait … lis moi la suite … » «Ça bouge là-haut …»
«???? T’avoir à ma suite …  Je vais me prendre un râteau !»
«???? c’est pas écrit ça !… Dis-lui que pour remède à la rébellion
Il faut dépouiller l’homme ; et régner en lion.
Fais qu’il se rende enfin par son humeur farouche
Cruel à ses sujets et dur à ses amis,
Et qu’étant sur le trône où le hasard l’a mis,
La disgrâce d’autrui point ou peu ne le touche.
Qu’il pense que l’orgueil, avec sa fierté
Fait avec plus d’éclat briller la majesté.
Ben dis-donc .. dépouiller les hommes … maman !
Faut que nous attendions la fin du déconfinement.»
«Pourquoi tu m’as pas laissé finir mon conciliabule ?»
«Faut savoir … pour que tu me reproches de coincer la bulle !
Puis si t’es pas content cherche toi un autre prétendant …
D’un trône avec toutes ces combines sans sentiments
Très peu pour moi, ce serait pour vous tous un fiasco …»
«Sauf que le tien s’écrit avec un K mon coco … »
«Tu trouves que du caca y en a pas assez ? Jusque dans l’eau !
La prochaine fois trouve un texte un peu plus rigolo !»
«Oui, je vois ces défauts dont votre âme murmure,
Comme vices unis à l’humaine nature,
Et mon esprit enfin n’est pas plus offensé
De voir un homme fourbe, injuste, interessé
Que de voir des vautours affamés de carnage …
FIASKO regarde ! ils ont rappliqué suite à mon langage …
Ça alors ! Qui m’aurait dit que des vautours s’intéressent …
À du théâtre ? Seraient-ils de la Presse ? …»

 

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14 Juin 2020 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
photos : Christine Convers  Michel Andrieux

Extrait de L’Innocence persécutée
Ce dialogue réunit Colbert et son âme damnée Berryer, que le « favori » du roi Louis XIV
avait fait siéger dans le tribunal d’exception nommé pour juger Foucquet.
C’est la lecture par Colbert des dernières volontés dictées à son intention par Mazarin mourant …
(Le poète et le roi par Marc Fumaroli)

 

 

 

 

Les retrouvailles

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Après une nuit de cauchemars et de frissons
JOY a repris quelques forces et sans façon
Quitte cette mare, délestée de ses peurs.
Peur des prédateurs, peur pour son petit cœur,
Sa TRISTOUNETTE doit être désemparée.
Est-elle encore vivante ? S’est-elle égarée ?
Pleine d’espoir, JOY se met en chemin
Avant que le soleil, cet astre incertain,
De son amitié caniculaire la réchauffe
De ses plus épaisses et chaudes étoffes.
Zigzaguant d’odeur en odeur,
D’une allure étrange d’un rôdeur,
Découragée, JOY fait une pause.
Ses blessures ravivent sa sinistrose,
Consciente du temps perdu, elle se désespère …
«Que suis-je allée intervenir en cette affaire ?!
À mon tour je n’ai aucune aide ! Pauvre idiote !
Ma pauvre JOY ! Sanglote, sanglote …»
Pendant ce temps, dans sa fuite, TRISTOUNETTE 
 Toute étonnée retrouve sa cachette …
Elle a tourné en rond pendant tout ce temps
 Et revoit avec plaisir leur campement.
Le temps d’une brève attente JOY enfin apparaît,
Se précipite vers son enfant tel un raz de marais.
Cest ainsi que deux héroïnes
Réjouies n’ont plus grise mine.
JOY montre sa joie d’un beau sourire.
 Bonheur des retrouvailles ! Une risette pour narguer le pire.

26 Février 2019 – Jeannine Castel
Les poèmes de Chatnine
Photo : Michel Andrieux sur Facebook

 

Fatigué, fatigué …

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Fatigué, fatigué …
J’ai tellement bourlingué !
Ce subit coup de fatigue
Vous attarde, vous intrigue …

Je suffoque avec cette chaleur.
Mon front dégouline de sueur.
Ici, pas d’aide à domicile
Fatigué, fatigué, ça me bile.

Avec ce coup de barre passager
J’ai choisi ce coin ombragé.
Votre aimable compassion
Ne change rien à ma situation.

Fatigué, fatigué, relégué !
Ma bufflonne m’a largué !
Fatigué, fatigué, vulnérable !
Je bulle sur ma table !

Il vous faudrait une bigue
Pour soulever, déplacer mézigue.
Pas d’hosto juste un véto
Soumis à un véto …

Fatigué, fatigué …
Désolé si je suis pas gai !

 

23 Février 2019 – Jeannine Castel
Les poèmes de Chatnine
Photo : Michel Andrieux sur Facebook

 

RISETTE est inquiète …

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D’un joli portrait
Aussitôt RISETTE apparaît …
«Ce n’est pas un lionceau,
De plus encore puceau,
Qui va me détrôner de ma gloire,
Me ravir le succès de mon histoire !».

Cette comédienne supplie l’auditoire
De rester fidèle à ses déboires,
Ses joies, ses rêves, ses rires contagieux,
Ses rebondissements de propos élogieux.
«Je suis dépitée, inquiète que ma photo
Soit mise au rancard comme un ex-voto …»

RISETTE, si jolie, si joliette,
Sur chaque tablette
De nuit ou de console
Tu es l’idole
D’un futur livret.
Mais chut … secret !

Même en noir et blanc
Nos cœurs fervents
Marmonnent entre les dents
À un invisible confident …
« Tiens ! une RISETTE ! »
Indélébile étiquette.

Sacrée RISETTE !!!

 

9 Février 2019 – Jeannine Castel
Les poèmes de Chatnine
Photo : Eric Dussaux sur Facebook

 

JULIO, le lionceau

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Divines caresses
Frivole paresse
Le vent mutin
De ses câlins
Berce JULIO
Petit lionceau.

Plus rien n’existe
Ni Mara, ni pistes,
Juste une ivresse,
Un instant de faiblesse
Enveloppé de liesse
Loin des détresses.

Dans les herbes hautes
JULIO, rêve, flotte,
Euphorie cachée
D’une fantasque panachée
Dont les fantaisies
Débordent de poésie.

Coupé du monde !
Juste quelques secondes
Oublier ce parterre
Ses monstres en colère.
Vibrer des ondes
D’un autre monde.

Dans les herbes blondes
Hélas de sa ronde
JULIO ne sait que trop
Le danger de ce cachot
Qui vous mène au bourreau
Pour avoir voguer sur les flots.

De qui-vive sans cesse,
Sous de brèves caresses,
Son corps dissimulé
Ne peut rester esseulé,
Être la tentation d’un prédateur
Entre ce chaud et froid rêveur.

Douces caresses
Espoirs de tendresse
Le vent mutin
Sous ses airs badins
Invite JULIO, ce coquin,
À ses rébus enfantins.

Dans les hautes herbes
D’un blé en herbe
Ainsi va JULIO,
Ce jeune lionceau,
Si discret, si silencieux,
À la découverte du royaume de ses aïeux.

 

9 Février 2019 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
Photo : Michel Andrieux sur Facebook

 

RAMICHE ou RIKAÏ ?

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Pendant ce temps à l’orphelinat  » Les Mandibules »
STORY, débordée, aimerait bien coincer la bulle :

«Le résultat du vote n’est pas à mon avantage …
Il va falloir voter pour RAMICHE ou RIKAÏ en ballotage.
Votez, votez braves gens ! Aux urnes sans frissons ! 
Tant que la Directrice ne prendra pas ses fonctions
Je ne peux rendre visite à ma fille RISETTE en pension.
Des nourrices bénévoles allaitent les nombreux nourrissons.
Je n’ai plus de lait mais de l’affection à revendre.
Comment ne pas craquer face à tous ces petits coeurs tendres.
Ces adorables petits chenapans tètent, jouent de cesse.
Ils dévorent votre vie pleine de tendresse.
Encore que les plus grands sont engagés, braves gosses.
Bientôt la saison des pluies ne va pas arranger la sauce.
Le kaskazi de sa douceur souffle, amène la tranquillité.
Des singes sautent de branche en branche avec agilité.
Encore une journée qui va sombrer dans le sommeil.
Il est bien audacieux ce marabout à becqueter le soleil !
Cet astre n’a-t-il donc jamais sommeil ?»
Sous ce ciel rougeoillant à nul autre pareil
STORY s’endort …

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9 Octobre 2018 – Jeannine Castel
Les poèmes de Chatnine
Photos : Danielle le Grand Didier Coupeau
Michel Andrieux

 

 

Le dortoir des Margoulettes

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RISETTE vire, tourne … pas moyen de dormir …
Dans ce dortoir qu’elle partage avec déplaisir.
Elle a tiré au sort son groupe d’appartenance.
« J’ai l’impression que c’est pas gagné d’avance … »
Dans ce groupe Les Margoulettes, elles sont quatre …
Il y a les jumelles qui ne font que se battre …
Là, elles s’accusent d’avoir triché au jeu des osselets ..
Puis y a ALLUCHON, grincheuse et soupe au lait …
« Comment arrive-t-elle à dormir avec tout ce bruit
Que font ces deux pimbêches avec leurs cris ? …
Heureusement qu’elles n’ont pas voulu de moi
Pour jouer avec leurs osselets en os de chamois.
Ah ! Les voilà qui s’allongent sur leur couche …
NON ! je rêve ! Elles ont une sucu à la bouche !
Entre une ronchon ronflante et deux sucions,
Il va m’être pénible de résister dans cette Pension.»
RISETTE se sent si seule dans ce maudit dortoir !
« En plus la lune boude … il fait tout noir …»
Sa peine est immense, RISETTE éclate en sanglots.
Les tétines de sa maman lui manquent trop.
En se bouchant les oreilles elle quitte ce théâtre sonore.
Il est bien tard … pointent les faibles lueurs de l’aurore.
Les Hyénides” sont assoupies dans le moindre espace.
RISETTE a froid, son entrain est de glace …
Puis brusquement elle reprend du poil de la bête …
Sa marraine KILA … RISETTE tire la bobinette …
Hésitante, elle reste plantée devant son air contrarié …
« On dirait que je lui casse les pieds … c’était à parier …
Rien ne vaut l’amour d’une maman » dit-elle entre ses dents.
Elle s’apprête à regagner le dortoir et ses résidents…
Quand KILA, peu réjouie de ce brutal saut de lit,
Lui désigne d’un geste contraint sa descente de lit.
RISETTE garde avec peine ses yeux grands ouverts …
Et …  s’endort en laissant en suspens sa nuit de tonnerre.
Dans les bras de Mord-fée RISETTE enfin paisiblement dort.
Elle rêve … mais à quoi rêve-t-elle ce cher petit trésor ? …

 

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19 Septembre 2018 – Jeannine Castel
 Les poèmes de Chatnine
Photos : Bri Lions Michel Andrieux sur Facebook

 

 

Un rêve d’ange

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Un rêve d’ange dans la profonde nuit,
Alors que tambourinait la coléreuse grêle,
M’est apparu chassant tous mes ennuis
Dont j’oubliais le vacarme, tant fut belle
         Sa venue en ce monde plongé dans les ténèbres
Essayant de résoudre d’impossibles équations d’algèbre.

Il planait près d’un frêle arbuste mort.
Des faisceaux lumineux sur ce sombre décor
Agitaient mes pensées qui cherchaient un écho
Sur ses éventails aux silencieux flamencos.
Ces feux de lumière dans mon obscurité,
D’un lustre éclairaient mon chemin de l’éternité.

Des coups de tronçonneuse, ont hachuré mon rêve,
Mon âme égarée, tant fut si belle et brève
Cette apparition, une de plus encore, certaine
Qu’un au-delà trouve toujours l’aubaine
De me rappeler, dans le froid glacial de la nuit,
Qu’un astre, ange divin, m’aime et me suit.

J’entendis les ricanements des grêlons
Aussi douloureux que des piqures de frelons.
Mais qu’importe s’ils martèlent à ma porte,
Sur ses ailes, accrochée, l’ange me porte.
De mes maux il chasse toute une escorte
De morts vivants, d’arapèdes pour eaux mortes.

Le corps plongé dns le noir
Seules les ailes de l’espoir,
De leur fidèle miroir
M’isolent de tout ce noir
Dans lequel le monde avance,
Avance ou recule, quelle importance …

À l’heure de ma dernière danse
D’un rêve aussi beau, qu’immense,
Je suis assurée qu’il m’attend
Cet ange de lumière si patient …
Qu’importe alors le monde et sa nuit,
La grêle, l’oiseau, l’esprit … pour moi un ange a lui.

11 Juin 2018 – Jeannine Castel
Photo : Michel Andrieux sur Facebook

 

 

Cure et sinécure

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« Moi je n’ai pas besoin
D’aller à Dax pour mes douleurs !
Regardez ! je reviens d’un soin !
La boue c’est ce qu’il y a de meilleur !
Actuellement nous n’en manquons pas …
Y a qu’à voir la couleur de la Mara !
C’est un des bassins de nos cures thermales,
Le plus réputé pour les douleurs abdominales.
Nous avons nos curistes permanents, les hypos …
Ils tolèrent la présence des paresseux crocos. »
« La boue ! Mes écailles en ont horreur !
Heureusement que je peux m’enrouler en hauteur …
Avec ce qu’il a plu, c’était plus facile d’avaler
Les proies enrobées que nos habituels galets !
Je vois qu’il y a du personnel compétent dans cet établissement. »
« Oui, que voulez-vous toujours le problème des sans-dents !
Pour des loisirs de confort ils viennent en cure
Et nous laissent quelques souvenirs de leurs sinécures. »
« Oui, c’est bien pour vos douleurs … mais pour la notre …
Avec ce lion là-bas étendu qui se vautre …
Et maman qui ne revient pas … nous sommes abandonnés !
Nous craignons que notre dernier heure soit sonnée …
Nous ne ferons peut-être pas la fin du conte …
Quel suspens ! Vous ne faites rien … n’avez-vous pas honte
De regarder notre détresse ? … On a faim ! »
« Ouais Fifi … nous sommes de pauvres victimes d’assassins …
Même si c’est la vie, même si c’est la dure loi de la prairie
Pour nous sont gratuites les douleurs des safaris. »
« Joli coeur qu’allons nous devenir ? »
« Sœurette luttons jusqu’au bout même si nous devons mourir. »
« Maman … pourquoi … »
« Économise tes forces, fais comme moi … »

 

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17 Avril 2018 – Jeannine Castel
Photos : Les poèmes de Chatnine
Photos : Michel Andrieux Tony Crocetta
Contes de la prairie

 

 

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