Archive pour la catégorie 'Photographe Jean Luc Réunival'

Entre l’or et le vermeil

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Un lever de soleil sans pareil
Entre l’or et le vermeil
D’un matin encore dans l’inconnu
D’un aperçu mis à nu.
Par les rayons, la mer dorée
S’éveille après une nuit ignorée
D’un matinal passant, sensible,
Face à la beauté d’un lever imprévisible.
Jeu de lumière d’un instant
D’un éphémère rayonnement
Du réveil du firmament
Suspendu à un féerique enchantement.
3 Août 2024 Jeannine Castel

Au Creux du Bras

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En ce jour de la Croix Glorieuse,
En plein cœur des Cafres broussailleuses,
D’un bois sec comme ces temps-ci
La croix a distrait mes soucis.

Petit rappel d’un fidèle compagnon,
En dépit des pleurs sans pelures d’oignons.
Ses clins-d’œil, malgré mes abstinences,
Sont toujours là, fidèles à ses avances.

Je l’ai rêvée plus belle, triomphatrice
Sur le mal agonisant aux supplices,
Fleurie de lys blancs, immense, puissante.
Je désespère en ces jours de décadence.

Ce n’est qu’une vague ébauche me direz-vous,
Une alliénation du monde des fous …
Dont la bible regorge, pardonnez-moi.
La foi du charbonnier me signe de sa croix.

C’est entre Lui et moi un conte fabuleux
Qui a transcendé mes dérapages frileux
Torturant mon âme auquel mon corps
Voudrait savoir, voir de mon vivant ce Créator.

Bras Creux, je vois là son humour
Après tant de preuves et signes d’amour.
Aux creux des vagues et tempêtes, il est là
Même si je l’oublie quand mon cœur est las.

 

14 Septembre 2020 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
photo : Jean Luc Reunival sur Facebook

 

 

Je suis la REINE !

Je suis la reine !

L’échec de la traque menée par CABBAGE et sa légion
Le dévêtit rapidement de son étoffe de champion.
Des anciens combattants de la brigade des QUENOTTES,
Fidèles dévoués à leur reine RISETTE, pas atteints de tremblote,
Sans tarder s’emparèrent avec fureur de son étendard,
Le mirent en lambeaux, le piétinèrent, fiers, vantards.
Quand POLTRONNE apprit la cuisante défaite de CABBAGE,
Hurlant, trépigant des pieds, elle injuria le New Age,
Ordonna que l’on s’empare de CABBAGE en fuite.
Après tout ce n’était qu’un pacte signé pour une poursuite
Et ce fuyard jugea grotesque cette menace de guillotine
Pour des querelles de couronne, de jalousies féminines.
Convoquée au grand complet la Cour, morte de trouille,
Fut chargée sur tout l’espace fréquenté de son territoire
D’assembler tous ces manants comme à la foire
Afin qu’ils collent les affiches de leur reine son portrait
Et barrent, sous représailles, leur RISETTE d’un trait.
Ces quelques mots « C’EST MOI LA REINE ! »  firent impression.
Peurs et cauchemars se répandirent sous l’oppression.
Ce visage provocateur, moqueur, prêt à tout dévorer,
Leur fit amèrement regretter leur RISETTE adorée.
Pendant ce temps, JULIO et MOUSSE dénichèrent,
Profitant de la surveillance laissée aux enchères,
Cette couronne rouillée en fil de fer, peu chère,
Offerte par des sorcières dont on disait aux veillées
Qu’elles venaient la nuit dormir sous vos oreillers.
«Encore des histoires à dormir debout sœurette !
Y a pas que les oreillers ! Y a aussi les couettes ! …»
«Bientôt JULIO je pourrai t’en tresser de belles !
Hihihi … je t’imagine avec des petits rubans de ficelle !
Tu seras bon pour rejoindre Obélix et les gaulois ! …»
«Ouais ! C’est ça ! MOUSSE profite, moque toi de moi …
Il existe aussi des lionnes avec des crinières …
Hein ?! Tu fanfaronnes moins ! Petite sorcière !
Bon ce n’est pas tout, fuyons avant que ne rappliquent
La POLTRONNE et toute sa belliqueuse clique.»
«Que faisons-nous de sa couronne ? Qu’elle est moche !
Je n’en voudrais pas même sans un sou en poche !»
«On va la jeter aux rhinos histoire de les émoustiller
En même temps elle finira en compagnie de rouiller.»
«POLTRONNE ne va pas digérer qu’un intrus ait osé
Voler sa couronne …» «Vite ! partons avant la rosée.
Mam va revenir de sa chasse et va s’inquiéter …»
«Boh … nous inventerons un truc pour qu’elle ait pitié …»
«Je n’ai pas envie de me retrouver au mont de piété …»

 

L'étendard au diable sa couronne !

14 Octobre 2019 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
Photos : Jean Luc Reunival  Fabrizio Bignotti  Fabien Saire sur Facebook

 

 

Drôles de zigues

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«JULIO en dépit de ses propos envers RISETTE
A du mal à résister, curieux comme une chouette.
Il profite avec MOUSSE en ce beau samedi matin
Que Mam roupille sans se soucier de ses bambins,
Pour aller voir de plus près de quoi a l’air ce PONGO
Introduit par une puce à son oreille par le Roi CHONGO.
MOUSSE peine à suivre ce furet pressé, intrépide.
Si copieux fut son déjeuner. Elle traîne son gros bide,
Se dandine, cahin-caha, avance comme une oie gavée,
Angoissée de se retrouver seule en ces travées.
Soudain JULIO, ralentit, rampe, observe derrière ce paravent
D’herbes hautes agitées par les murmures des tourments
D’une brise cajoleuse qui calme ces deux incorrigibles garnements.
«MOUSSE ! Vite ! Viens voir !» «Ouah ! Tous ces paparazzis !»
«Tout, tout, tout vous saurez tout sur le zizi … »
«C’est le moment de la chanter en cette frénésie …
Tous coffrés ! En boîte ! Y a même une espèce de jalousie …
Les nouvelles vont vite ! C’est à qui le premier flashera
RISETTE et son PONGO … ce dernier petit scélérat …
Ah C’est dingue, je me marre ! Bien fait pour eux !
La RISETTE a mis les voiles ! Leur a fait ses adieux !»
«JULIO, baby PONGO est obligé de suivre sa mère ?
Tu crois qu’ils vont revenir ces sangsues en montgolfière ?»
«Pour sûr ! Ils en sont capables, rien n’arrête ces boitiers
Pour satisfaire la Une et combler leurs fichiers …»
«Mon pauvre, je vois que la partie n’est pas gagnée …
Même absente elle les attire, cette garce, par poignées.
Grrrr … une envie folle me prend de la saigner.»
«Je suis sûr que c’est encore une entourloupe de sa part
Pour s’attirer davantage de publicité dans les canards …
À les voir agglutinés dans leurs tam-tams à roulettes
MOUSSE tu m’enlèveras pas de l’idée que cette pépète
A plus d’un tour sous sa couronne … je paris des billes
Si ça se trouve que PONGO est une fille …»
«Quel scoop ! En attendant on sait pas où elle crèche …
Je la hais ! Je la hais ! cette grossière pimbêche …»
«Bof ! Après tout MOUSSE, grâce à elle on tient la lanterne …
C’est mieux d’être dans le vent qu’un drapeau en berne.
Faut savoir bien tirer partie avec philosphie et bon escient
De ce que l’adversité, au top, a de déficient …»
«Oh ! JULIO ! Comme je t’admire mon frérot …»
«Tiens je leur tire ma langue…» «Tiens, pour vous ce rot !
Langue au chat … Cha-cha-cha- … » MOUSSE esquisse
Quelques pas de danse de ses belles cuisses …

 

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12 Octobre 2019 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
Photos : Fabien Saire Sophie Topsy Jean Luc Reunival
Farid Radjouh  Bri Lions  sur Facebook

 

 

 

Les Colporteuses

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Deux Risette
Font la causette
Un jour de diète
Pour les emplettes …
Deux commères
Simples locataires
D’un coin de Terre
Ainsi parlèrent :

«Être traitées ainsi ! …»
«Ma bonne, pas de souci !
Nous allons lui faire voir
Ce qui pousse au désespoir.
Cette RISETTE est infernale !
Jalouse de notre beauté fatale.»
«Être évincées de sa Cour
À cause d’un troubadour !
Ce CARAMEL au cœur tendre
Qui me laissait entendre
Que j’étais son unique passion …»
«Quelles gourdes nous étions !»
«A-t-elle retrouvé son instrument ?
Ce sceptre qu’elle adorait tant …
Entre nous son ROUDOUDOU
Ne cassait pas des cailloux …»
«Ouais … malgré sa mâchoire d’enfer
Il l’a plaquée pour se mettre au vert !
Exténué par cette nymphomane … »
«Voyez-vous ce nourrisson qui flâne ? …»
«Oui … c’est trop risqué vu le nombre …
Les lionnes nous mettraient à l’ombre !»
«En attendant nous voilà sur le carreau
Le tiroir plein pour de futurs berceaux …
Quand RISETTE va enfin réaliser …
Une fois qu’elle sera dégrisée …
Que son CARAMEL ne l’avait pas mou
Va y avoir à sa Cour du remous !»
«Nous sommes les premières atteintes !
Après tout nous ne sommes pas des saintes !
Elle même, d’après les rumeurs,
Elle aurait, suite à ses fortes chaleurs,
Ramené du stage une grossesse impériale
D’un Prince doté de parties génitales …
C’est qui ce Fluffy tout ébouriffé ?!
Arrêtez ma bonne de siffler
Ce démon de midi ou de minuit,
Nous avons, n’est-il pas, assez d’ennuis ?
Si nous allions défiler nous aussi ?»
«La Paix, c’est le cadet de mes soucis.»
«Je vois que vous avez l’humeur mauvaise …
Faites un effort … oubliez cette punaise !
Voyez-vous ce que je vois ? … sans rire ! …
Notre RISETTE qui porte des cornes ! … quelle satyre ! …
Arrêtez de pouffer, de glousser comme une pintade !
Allons nous mêler à la Grande Parade
Histoire de semer un peu la terreur
À tous ces idéaux de souffre-douleurs …»

Et voilà nos deux commères en route
Qui déblatèrent sans aucun doute
Sur la pluie et le beau temps …
Deux colporteuses armées jusqu’aux dents.

 

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9 Janvier 2019 – Jeannine Castel
Les poèmes de Chatnine
Photos : Bri Lions  Jean Luc Reunival

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Le clan de RISETTE

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RISETTE est partie en campagne
Afin de rallier à sa suite des compagnes
À son clan  » LE GIRL LOWER  » d’appellation
Composé de puissantes femelles sous sa soumission.
Elle a trouvé pour loger les pupilles
Un lieu ombragé pour demeurer en famille.
Auncun conquistador de leurs éruptions volcaniques
Ne doit y ancrer ses amours clandestins, chimériques.
Toutes ces îles séduisantes de beauté incisive
Sont à la botte de leur Souveraine à l’autorité exclusive.
Pas facile de régner sur ces viles créatures, fourbes et rebelles !
Ces carnassières tachetées vivant en ribambelle
Ne doivent de leur esprit compétitif faire aucune courbette
Aux lions, ennemis de mêmes emplettes..
Voleuses, elles aiment racketter aux lionnes
Leur part du lion complice de ces espionnes.
Le nombre fait la force. Cet adage conflictuel
À leur présage doit jauger les assauts mortels.
Cohabiter dans un même espace en ce voisinage
Fait pression sur les relations et grâce à leurs usages
Les hyènes, des restes, digèrent bien ce désavantage.
Il faut apprendre toutes les ficelles à ces prédatrices
Trop bruyantes … le bruit attire des milices.
RISETTE devra amener ses ouailles au sens du partage
Face à la réduction de leurs beaux paysages.
Matriarcale en cette Communauté nouvelle
RISETTE doit suivre des stages pour ces femelles
Au sein de son clan afin d’éviter les émeutes.
Elle doit connaître les codes et les lois d’une meute.
Pour l’instant elles œuvrent au marquage des frontières
À l’aide de leurs glandes et défections pour délimiter leur repaire.
Attentives et fières de leur implantation panoramique
Elles vous remercient pour ce témoignage photographique.
Le voisinage n’est pas enchanté de leur installation
Ces petits requins de la savane n’attirent qu’inflation …
Comme en témoigne ce gnou gisant, sanguinolent,
Dorloté par un lionceau auprès de sa maman …

 

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25 Novembre 2018 – Jeannine Castel
Photos : Jean Luc Reunival Michel Marechal
Les poèmes de Chatnine

 

Une rencontre imprévue

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Grasse matinée ce matin pour RISETTE, pauvresse …
Faut dire qu’on est Samedi … rien ne presse.
Il n’y a pas de cours le week-end en Pension.
Ces deux jours sont réservés aux sorties avec permission,
Aux visites des parents et amis de la famille autorisés,
Engagés de prendre en charge les pensionnaires défavorisés.
Cette nuit n’a pas été de tout repos pour notre RISETTE.
 » Ne pas déranger  » comme à l’hôtel elle affiche son étiquette.
Ce qui incite et excite quelques esprits coquins de passage
De faire intentionnellent pour cette protégée du tapage.
Mais quand RISETTE dort, c’est pour de bon !
Qu’il soit d’un juste ou d’un sommeil de plomb.
À quelques lieues de là, STORY, sur le chemin du retour
L’âme en peine, se traîne … son chagrin est si lourd.
Sa RISETTE désormais devra apprendre à partager
Ce … SALUT ! qu’elle connaît pour l’avoir dévisagé.
Perdue, la tête dans les nuages elle avance avec courage
Dans ce monde animal construit sur des commérages
Qui ont fait de leurs espèces une réputation sournoise…
D’une repoussante laideur … la peur des bourgeoises.
« Notre lâcheté tenace confrontée à celle du lion
N’est que l’apparence d’un monde en perdition.
Que serait-il s’il possédait la force de nos mâchoires ?
Sa beauté faite d’artifice me ferait croire
Qu’il a plus de laideur que nous les hyènes
Pour défigurer autant dame nature à la chaîne …»
STORY, lasse, n’a pas envie d’écouter ses états d’âme.
Elle met au clou ces lèches-frites et leurs sempiternels programmes.
Elle préfère savourer la brise qui dissipe sa crinière,
Profiter de cet instant, l’heure où la faune digère,
S’octroie une sieste avec leurs favoris congénères.
La chaleur est si écrasante … Qu’il est bon de ne rien faire.
Opportuniste invétérée, elle ne s’inquiète pas de son repas.
Il y aura bien quelques indigestes petits encas !
C’est l’avantage de pouvoir croquer à belles dents
Des os si durs … pas besoin de cure-dents !
Elle ne sait si elle va retrouver son clan dispersé.
C’est alors que des cris plaintifs troublent ses pensées.
Assise à l’entrée d’une tanière, une hyène menaçante
Entourée de bébés dont la frayeur est apparente
Provoque STORY prise au dépourvu et qui s’interroge 
Sur les bons sentiments de cette hyène en cette loge …

 

 

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21 Septembre 2018 – Jeannine Castel
 Les poèmes de Chatnine
Photos : Jean Luc Reunival Marie Helene Lallouette sur Facebook

 

 

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