Archive pour la catégorie 'Photographe Gilles Thomas'

Menthe et chocolat

menthe
« Ah non ! Encore une grenouille !
J’ai pas eu le temps de désigner les patrouilles !
Tous les membres roupillent… c’est la catastrophe… »
« Du calme JULIA… Raisonnons en philosophes…
Après la rainette fraise, la rainette menthe et chocolat…
Pour la chouette parade, ce serait d’un bel éclat ! »
« Pfff…les sortir de leur sommeil…
affronter encore ces râleurs … »
« Qu’ouis-je ? La pat’patrouille a besoin d’un carillonneur ?
Je vais coasser tant et tant, telle une cigale, foi de dendrobate !
Tant que je ne verrai pas cette bande de suricates. »
Affolés JULIO et JULIA devant cette menace, même chocolatée,
Hésitent à réveiller ces membres depuis la veille si révoltés.
« Et si nous demandions de l’aide au Spermophile arctique ? »
Sitôt dit, l’un d’entre eux est déjà prêt à la réplique.
« Alors c’est pour aujourd’hui ou pour demain ? Croa, croa … »
« On a besoin d’un bec pour couper le son de cette diva ? »
« Un Toucan à carène… manquait plus que lui … »
« À chouette parade, on récolte ses fruits ! »
« C’est tout de même dingue que des champions toute catégorie de l’hibernation
Nous portent secours pour éviter une grève et ses manifestations. »
« Ces sousliks de la toundra du Grand Nord
Nous offrent, JULIA, une parade dorée à l’or ».
Ainsi de gaieté de cœur, enfin le numéro quatre fut décerné
À cette rainette costaricaine aux sentiments carnés.
Le Toucan, peu pressé attend le réveil des membres du jury
Pour clouer le bec, juré promis, au moindre petit cri ..
Suite à ses premiers déboires
JULIA a sublimé ces heures noires…
 quatre3 menthe1 menthe2
27 Janvier 2023 Jeannine Castel

Point de vue

point de vue

Ont-ils la nostalgie du rutabaga
Ces guerriers, acteurs de nouvelles sagas,
Vaincus ou vainqueurs de couronnes mortuaires 
D’une guerre-réalité pour un lopin de terre ?

Ont-ils la nostalgie du topinambour ?
Tout porte à le croire cher petit tambour.
Moi même chef de guerre, face à eux,
Ces primates me semblent plus furieux.

Se tailler la bavette dans ces conditions
Me file des crocs béats d’indignation.
Ces frites à la sauce poutine indigestes
Auraient-elles une liaison avec la peste ?

Mes yeux de gélada sur ces humains
Cherchent sur ces squellettes lointains
L’amour serein qui divise tant les êtres
Pour une empathie qui voulait naître.

Après cette courte apparition le gélada,
Heureux de s’éloigner de tout ce barda,
Sans nostalgie oublia vite ces garnisons
Parmi les senteurs d’une nature en floraison.

15 Mars 2022 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
Photo : Gilles Thomas

 

 

 

GOMINA

zizichoubis

J’ai fait cette nuit un rêve surprenant !
Était-ce au soleil couchant ou soleil levant ?
Je ne saurai dire le pourquoi du comment
Qui m’a occupée l’esprit ce jour durant …
Comment suis-je arrivée face à ce monument
Qui m’attendait au sommet d’un tournant ?
Il ressemblait étrangement à ZIZICHOU …
Plus imposant, plus acajou était son aboucouchou.
Pas de boutchou apparent entre ses pattes …
«Ah te voilà ! Comme tu vois je suis là ! Ça t’épate ?»
Me dit-il en me toisant d’un regard hautain
Avec une pointe d’ironie dans ses petits yeux malins.
Les poils de sa crinière en auréole d’un effet gominé
Formaient une capuche pour coquet gros minet.
Était-il le partenaire de ZIZICHOU le transgélada ?
Même tenue … dommage que GERATO n’était pas là …
«Alors ? Mon décolleté balconné te dérange ?»
Je me vis morte au royaume des anges …
«Vous pelez … ce coup de soleil doit vous faire souffrir …»
«À part écrire, que sais-tu de nos parties de plaisir ?»
Après tout, je n’avais fait qu’écrire ce que GERATO
Avait trouvé à redire sur l’accoutrement de son gigolo.
Ne sachant ses intentions, j’essayais de détourner
Son attention qui risquait pour moi de mal tourner.
Je remarquais son bandana qui soutenait son bidon
Et d’un sursaut me réveillait en chuchotant un nom
GOMINA, GOMINA …
Soulagée, curieuse de savoir la suite de mon cinéma …

 

12 Septembre 2021 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
Photo : Gilles Thomas sur Facebook

 

 

 

CAP’TAINE

Captaine

«Ça alors ! J’en crois pas mes yeux ! CAP’TAINE !
Il était en guerre depuis … un paquet de semaines !
Parti combattre les « Bavoirs rouges », leurs adversaires
Venus par surprise nous chasser de nos ancestrales terres.
J’avais bien vu, caché dans les touffes d’hélichrysums dorés
Un « Bavoir rouge » qui semblait les espionner … mais apeuré
Je me suis vite faufilé dans mon terrier sans chercher
À comprendre ce qu’il était venu par là dénicher.
J’ai assez de tracas, sans cesse sur le qui vive, à surveiller
Les loups qui viennent me déloger jusque sur mon oreiller.
Sans parler des bombes ailées qui planent en silence
En se jouant de l’ombre, mon unique et dernière chance.
Vêtu de son caban en fourrure, tel un vieux loup de mer démontée,
Il médite, fait le bilan de cette bataille sans pitié ni bonté.
Tel Napoléon après Austerlitz il contemple son nouveau domaine
Fier de ses troupes courageuses épuisées mais aujourd’hui sereines.
Une fois encore ils ont bravé ce traitre assaut, ravi des jeunes femelles
Pour atténuer les risques de consanguinité grâce à des têtes nouvelles.
Les harems rajeunis de cris joyeux respirent à pleins poumons, harpentent
Leur territoire aggrandi qu’ils découvrent sur de prometteusess sentes.
Hélas, trois bébés ont perdu leur mère faite prisonnière par l’ennemi.
Braves et bonnes mères prévoyantes qui ont pris soin en catimini
D’abandonner douloureusement leur enfant pour leur laisser une chance
D’être adopté avec amour par des femelles stériles en souffrances.»
Content malgré le danger permanent et quelques galeries démolies
GÉRATO s’octroie une sieste sur la descente d’un de ses lits …

bavoir captain1 orphelin3

7 Septembre 2021 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
photos : Dominique Gressien  Gilles Thomas sur Facebook

 

 

 

Loup y es-tu ?

au loup
Loup y es-tu ?
Mi-goupil, mi-loup,
Aussi renard, aussi filou,
De blanc et de roux
Mi-coyote, mi-loup
Cet éthiopien loup
Kebero, mon loulou !
Près d’un prie-dieu bulbeux,
La plante de ses aïeux,
Après une nuit de rêves
Il attend que se lèvent
Jour et soleil lumineux
Sur son pelage de feu.
Cabéru solitaire
Des hautes terres
Ce chacal du Simien
A du chien !
Aussi roux qu’un loup
De la Web Valley aux loups.
18 Juin 2021 – Jeannine Castel
Les poèmes de Chatnine
Photos : Gilles Thomas sur Facebook

La juge Sweet (13)

gilune

La lune, après sa condamnation,
Décida de ralentir sa rotation.
À l’apogée, son orbite devint elliptique
Ce qui fut pour elle une révolution anomalistique.
Contrariée, ne pouvant changer d’atmosphère,
Elle s’enveloppa dans son manteau de poussière.
Pour cacher la régolithe de sa croûte lunaire,
Elle fit appel, demanda la grâce plénière.
Fille d’Hypérion et de Théia, sans rancune,
Elle invoqua la déesse romaine Lune
Qui prit en pitié cette Séléné, soeur d’Hélios,
Parcourant sur son char d’argent le cosmos.
Entre l’apogée et le périgée à des années-lumière
La Juge SWEET, au barreau, toujours solitaire,
Se souciait de cet ourson orphelin, selon l’enquête
Confiée à l’Assistante Sociale Mlle MINETTE
Dont les yeux et les oreilles n’avaient d’égal
Que ruses et aveux assurés devant un tribunal.
Tandis que Mlle MINETTE à l’affût de tout danger
Attendait patiemment la venue de son protégé,
La Juge SWEET perdue dans ses pensées, déçue,
N’avait pas trouvé, malgré l’élogieux courrier reçu,
De prétendant susceptible de tenter une approche.
« Ah !!! … que parfois la vie me semble moche …
Me voilà propulsée dans cette affaire d’un gavroche …
Abandonné par les siens, sans famille, dans les bois …
Adieu l’ivresse ! … Bonjour la gueule de bois ! …»
Au chaud dans sa cagoule en forme de cœur
Bordée de fine dentelle, offerte par un oiseleur,
Vêtue d’une capeline de plumetis, emmitouflée, sereine,
Dans ce nouveau décor pour une Marie Stuart souveraine,
C’est en Slovénie, au bord des Balkans de la Méditerranée,
Dans ce cœur vert de l’Europe, qu’enfin elle renaît.
« Ces bouffées d’air frais, ces immenses forêts de conifères !
J’hulule toute la journée de bonheur au risque de vous déplaire. 
Toujours célibataire, demain j’ai un rendez-vous.
Je suis impatiente de rencontrer cet hibou.
Ici, sur ces sommets, pas de tam-tams à roulettes
Mais de grosses libellules au-dessus de nos têtes.
À part quelques curieux aux longues vues camouflées
Qui nous arrivent déguisés, transpirant, essoufflés …
Mais pardonnez-moi, je dois aller plaider tantôt
J’ai à relire et consulter une pile de documents et photos … »

ourson gilles minette

21 Septembre 2020 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
Photos : Gilles Thomas  Bri Lions sur Facebook

MANIFESTEMENT VOTRE

ursule

Au mot « Podium ! » parvenu à ses oreilles
Miss Ursule, en sursaut, ensommeillée, s’éveille,
Baille, s’étire, jette un coup d’œil inquisiteur
Pour savoir quel mystérieux haut-parleur
A prononcé bruyamment ce mot « Podium » …
Son mot-phare, mot-favori, depuis son album.
Star-bookée, devenue célèbre chez les lecteurs
Du monde de bons et truands prédateurs
Capables du pire et du meilleur. Mais pour l’heure,
Voulant, en cette journée, le beurre et l’argent du beurre,
Ursule s’inquiète de savoir où est ce podium venu du noir
Afin que dare-dare, tagada tagada, elle aille s’y asseoir.
Elle sort de cet abri « Le Point Virgule » tous conforts,
Conçu pour les tailles XXXXXXL et les ronfle-forts.
Encore en pyjama, elle fait une rapide toilette,
Une couronne posée sur chacune de ses mirettes.
Après quelques adieux à son frère Ursus, protecteur,
La prévenant du danger encouru avec les chasseurs,
Miss Ursule d’un rapide conseil, consulte son miroir :
«Sur ma couronne, va-t-il faire beau ou bien pleuvoir ?»
Mais point de couronne n’apparaît sur la voyante onde.
«J’aurai tout vu … mais où va le monde ?!»
Ursule s’interroge … par ce muet miroir, désorientée …
«Agir pour sauver les miens, ma parenté,
Est une chose importante, grave, qui me tient à cœur
Cette Grande Parade de Mardi-Gras est un honneur,
Un moyen de manifester, de rallier les défenseurs …
Certains au passage, en famille, lui donnent de l’ardeur.
Traversant cours d’eau et forêts, après hésitations,
Voilà Miss Ursule devant la grande inquisition
D’un Jury stupéfait face à cette masse à quatre pattes
Qui se met debout, harangue, souriante, diplomate,
La foule hypnotisée qui répète ses propos divulgués :
«Avec Ursule sauvons les ours ! Ô gué, Ô gué !
À elle la couronne pour sauver sa lignée …
C’est leur journée mondiale, votez sans rechigner.
À bas les mauvais coucheurs, à mort tous les détracteurs, 
Ne restons pas immobiles, devenons acteurs !
Avant que la dernière peau d’ours disparaisse
Tous ensemble, allons, bougeons-nous les fesses !»
Sur ces dernières paroles, le Jury, emballé, s’enrôle,
Acteurs eux-aussi en ce surprenant jeu de rôles.
Il attribue sans piper le n°17 à Miss Ursule, enchantée,
D’avoir rallié à sa cause toutes les Miss à l’unanimité.
Le bonze, ravi, s’octroie une pause, vote à main levée,
Sur le gong il essaie de hisser Ursule, d’un élan soulever
Cette courageuse oursonne militant pour son espèce,
La couronne n’étant pas qu’un moyen pour la Presse.
Mais louchant vers le podium, Miss ursule espère,
Pour leur survie, doublement pavoiser leur galère.
Candidates et Jury, transportés pour une fois,
Dans une bousculade, serrés comme des anchois,
Se pressent pour distribuer tracts et affiches
En scandant 17 ! 17 ! chiches ou riches
Votez 17 pour défendre Ursule sans triche.
Une Miss désinteressée mais brave pour défendre
Tous les siens sur la sellette des méandres.

Miss ursule encouragée, se pose la question …
Quel avenir attend toutes ces Miss du bataillon ?

 

douche

23 Février 2020 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
Photos : Gilles Thomas sur Facebook

 

 

 

 

Halloween

halloween

JULIO, MOUSSE, FIASKO et PISTROUILLE
Sous la surveillance d’une grand-maman
S’en vont fêter Halloween et les citrouilles
Sur « Félins d’Afrique » en écran géant.
Curieux et intrigués à la fois, et pour cause …
C’est une première et étrange chose
Venue d’un monde ensorcelé et d’ailleurs …
Comme si, en ce lieu, on manquait de frayeurs !
Mais faut croire que ces citrouilles éclairées
Ont eu un impact publicitaire espéré.
Ces quatre inséparables lascars, amis des loisirs,
Ne sont jamais à la traine pour se divertir !
Vers de nouvelles distractions prometteuses,
Autres que leurs proies habituelles juteuses,
Ils s’apprêtent à découvrir cette nouveauté
Qui a fait grand tapage à coups de publicité.
JULIO, prudent, se tient à l’écart au cas où,
Ce lion crevant l’écran comme un fou,
Ne se contenterait plus des citrouilles
Et préfèrerait les illuminations de PISTROUILLE.
D’ailleurs d’un corps à corps ce dernier s’assure
Une protection rapprochée en cette aventure.
Ce qui n’est pas pour déplaire à celle-ci
Intriguée par cette odeur désagréable de roussi.
Elle halète à l’idée d’une possible embuscade …
MOUSSE et FIASKO, quant à eux, badent
En tandem ces citrouilles provocantes enflammées
Prêts, s’il le faut, à les dégommer.
Aura-t-on un compte rendu de cette fête ?
Si citrouille savait …
Mais à quoi bon d’avance saliver …

 

75242046_534616337377810_7084897031218528256_o

31 Octobre 2019 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
Photos : Bri Lions Félins d’Afrique  Gilles Thomas sur Facebook

 

MOUSIK

71572985_512820829557361_937390111434211328_o

«Depuis des plombes, anxieux, je tanque,
Le cœur cognant comme une boule de pétanque.
Je ne me vois pas passer l’hiver en garnison
Sans les froufrous et galipettes d’une toison.
La saison des amours aux alentours bat son plein
Et toujours pas la moindre ourse sur mon terrain !
Venu de loin, sans partenaire, je m’offre une pause
En cette clairière d’herbes vertes et de fleurs roses.
À la fois confiant et dubitatif, l’esprit vagabond,
Je chasse cette voix intérieure casse-bonbon
Qui essaie de décourager mon attente, mes espoirs,
D’une hasardeuse conquête pour plusieurs soirs.
Mes oreilles, telles une girouette, captent tous les murmures,
Les frémissements me signalant les prémices d’une aventure.
Les baies viennent de murir, le coin est ensoleillé,
Je me laisserais même jusqu’à légèrement sommeiller,
Sursautant au bruit du raisin d’ours, de la camarine
Qui tombent sur le sol et chatouillent mes narines.
En attendant d’être épuisé par le rut de mes amours
J’attends, posté en sentinelle, sur cette couche de jour.
Aucun mâle dominant aux environs me rassure …
Toutes les conditions favorables offertes par la Nature
Sont là pour un accouplement sur mon espace privé
Délimité par les expressions de ma figure ravivée.
Ravivée par l’incertitude, la menace, l’audace du plaisir.
Mes griffes tressaillent prêtes à m’en saisir.
Suspens ! Viendra-t-elle, viendra-t-elle pas cette ourse …
Je suis si bien ici, j’ai pas envie de repartir en course.
J’essaie de profiter de l’instant présent sans trop réfléchir …
Mais n’est-ce pas une ourse là-bas, belle à ravir ? …»

 

4 octobre 2019 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
Photos : Gilles Thomas sur Facebook

 

Reflets

70826424_507794496726661_5756803464378187776_o

VARTIUS, d’un air songeur, piste, cherche,
Le moindre indice, la secourable perche,
D’un reflet qui lui renverrait son âme
Pour comprendre ce qui attise ses flammes.
L’esprit préoccupé, il poursuit sa virée
Pas assez Narcisse pour se pauser et s’admirer
Sur ce reflet flatteur d’une prise de vue,
Renversant cliché d’une glace imprévue.
Voir son portrait à l’envers risquerait
De troubler davantage un symétrique attrait.
Perdu dans ses songes il en oublie l’airbus,
Ces eaux du mensonge et leurs nombreux abus
Car l’automne vient de pointer son nez.
D’une Fanny pour de futurs nouveaux-nés
Il aimerait bien rejoindre le port,
Laissant l’hôtesse voler vers son pont d’ors.
Sous ces apparences, proche de son midi, VARTIUS,
Sur les doux sons d’un invisible stradivarius,
S’avance, prêt à affronter ses hivers
D’ombrages et de soleils amicaux et pervers.
Son violon d’Ingres accroché à ses basques,
À l’imaginaire burlesque, sauvage, fantasque,
Après Cythère et ses îles ensoleillées, il entrevoit,
Dans un reflet, l’horizon agité de fols émois,
Accompagné de ses collantes et dissipées chimères.
L’antre prometteur d’un profond abri de pierres
Abritera ses rêves, dispersera toutes ces images
Qui l’ont poussé jusqu’à ces idéaux mirages.
Pensif, prêt à s’embarquer sans se retourner,
Il passe à côté du présent d’une belle journée
Alors que tout là-haut des zigzags blanchâtres
Vont et viennent d’âtre en âtre …

 

26 Septembre 2019 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
Photos : Gilles Thomas sur Facebook

 

 

 

123

Cercledelecteurs |
Passe-Coucou |
Maryseboutiot |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Mon petit coin a moi ...
| Revedelire
| UnLivrePourDeux