Archive pour la catégorie 'Photographe Farid Radjouh'

La Landscape Mara

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Toi et moi
D’un petit trois
Et … la Landscape Mara
A comblé nos bras.

Les noces sont consommées.
Nos épousailles ombrageuses
Ont le soleil paumé
De ses espérances voyageuses.

Le carrosse n’attend plus
La promesse de l’aube.
Morosité d’un passé révolu
La tendresse nous enrobe.

Toi et moi
Hier, aujourd’hui,
Des jours, des mois,
Cognent à notre huis.

Paysage lointain
D’improbable rencontre.
Ta main dans ma main
Le temps n’a plus de montre.

Toi et moi
Et… la landscape Mara.
Les vieux amants d’autrefois
Fêtent leurs noces de carats.

 

16 Novembre 2018 – Jeannine Castel
Les poèmes de Chatnine
Photo : Farid Radjouh sur Facebook

Epousailles

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Non, ce n’est pas un incendie
Mais un ciel qui resplendit
Sur la Mara Landscape ensommeillée
Aux grasses matinées endeuillées.

Un suricate chasse un éléphanteau
Pour acclamer d’un lever de rideau
Un soleil dans toute sa splendeur
Rayonnant de folles ardeurs.

Encore une journée de joies et de drames
À cette heure tout paraît si calme.
Seules les ombres font du tapage
Diffusé par le bruissement des feuillages.

Non, ce n’est pas un incendie
Juste un ciel sous l’organdi
D’un voile à bord d’un carrosse
Qui se dirige vers les noces
De la Mara Landscape embellie,
En attente sur sa descente de lit
De ce voyage nuptial extraordinaire
Avec le soleil sur ce coin de Terre.

 

13 Novembre 2018 – Jeannine Castel
Les poèmes de Chatnine
Photo : Farid Radjouh sur Facebook

 

Il a suffi …

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Sur un arbre, perchée, une autruche
Court, poursuivie par un lapin
Amoureux de ses belles fanfreluches.
Ce dernier pour l’amour d’une baudruche
De boas voulait garnir son cou si fin.

Grimpant à l’arbre, un léopard
Rentre de sa nuit de fêtard,
Heureux et comblé du souvenir
D’une belle aux yeux de saphir.

Un énorme rapace inconnu,
Tout hideux, tout cornu,
S’apprête à quitter son aire
Pour un ciel plein de mystères.

L’arbre penche sous le poids
De ces hôtes encombrants, sournois,
Qui troublent sa lune de miel
Avec un soleil au septième ciel.

Le ciel, témoin de leur amour
Rougit et retarde le point du jour
Où l’ombre et la lumière
Pour un arbre firent jouir la terre…

…. D’une danseuse sans étoiles,
Branchée et non de voiles.
À cet astre, d’une révérence,
Elle honore la beauté de l’existence.

Il a suffi d’un soleil et d’un arbre
Pour que la magie de la savane
Sans les couleurs d’un arc-en-ciel
M’éblouisse de ses mannes.

 

5 Novembre 2018 – Jeannine Castel
Les poèmes de Chatnine 

  Photo : Farid Radjouh sur Facebook

Les ombres de l’aube

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Les ombres de l’aube
Quand la nuit se dérobe
Embrasent de ses feux la faune
Avant que mâtines sonnent.

L’aube de ses ombres
A la silhouette sombre.
Son jeu d’ombres chinoises
D’une aube naissante pavoise.

Cachée dans l’ombre, la vie
S’éveille au jour qui revit,
Anime l’aube aventurière
Du peuple des clairières.

Le mécanisme du temps
D’un tour de clé permanent
Avec ses ombres de l’aube
Me revêt de sa robe.

Tout semble mort et figé
Dans un silence affligé.
Non, tout n’est pas mort !
Il suffit d’une aube aux rayons d’or.

 

18 Octobre 2018 – Jeannine Castel
Les poèmes de Chatnine    Photo : Farid Radjouh

JADOR

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Ce samedi d’autome est d’un grand bonheur !
RISETTE a rencontré enfin son géniteur …
Intimidée, face à cet imposant molosse, elle n’ose
Lui manifester ce manque de lien qui l’indispose.
Elle apprend qu’il est venu avec le Quartier Général
Pour diriger les troupes en ce transfert peu banal
D’un orphelinat menacé par des troupes ennemies
Depuis la mort de PIRATE qui était son amie.
Il dirige et commande en tant que Chef d’État major.
Les troupes sous ses ordres l’ont surnommé JADOR.
RISETTE encore plus impressionnée ne souffle mot
À ce père sûrement lié à de nombreux marmots.
Quand il apprend de sa fille qu’elle s’appelle RISETTE
Il éclate d’un fou-rire qui déclenche chez la fillette
Perplexe, un sentiment goguenard d’incompréhension
De la part de ce géant aussi trouble qu’une interrogation.
Elle se moque bien de ce déballage sur des bureaux …
D’unités endoctrinées pour former des héros …
C’est de tendresse que RISETTE aurait besoin,
Si dure est la vie pour marcher vers son destin.
Cachant sa déception, elle laisse cet inconnu JADOR
Tartiner ses rêves engloutis dans un vol de condors.
Polie, elle répond à quelques questions brèves
En souhaitant que cette entrevue vite s’achève.
C’est un sous-chef d’État major qui la libère …
Et le rapport qu’elle entend la sidère …
STORY, en intérim, dirigerait l’orphelinat « Les Mandibules »
Nouvellement renommé après de moult conciliabules.
Parmi les orphelins en âge de rentrer dans les rangs
Une unité de jeunes recrus, de fougueux aspirants,
Serait sur place aux « Hyénides » suite à la disparition
D’une jeune hyène qui manquait après la récréation.
Une des triplées était absente à l’appel du soir …
RISETTE pense tout de suite à ses compagnes de dortoir.
JADOR ne pouvant laisser les aspirants sans instructions
Quitte RISETTE sans le moindre geste d’affection.
Quelle ambiance au dortoir ce soir …
D’un côté une soeur qui pleure une présence évaporée …
De l’autre une RISETTE qui se voit déjà décorée
Pour dépasser ce père qu’inconsciamment elle veut aimer
Mais qu’une pimbêche lui refuse ce droit d’aimer.
Et c’est ainsi, chacune dans sa bulle silencieuse
Qu’elles espèrent, méditent sur cette vie si capricieuse …

 

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2 Octobre 2018 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine

Photos : Farid Radjouh  Nathalie Anciaux sur Facebook

La Division « Au besoin »

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STORY, comme soeur Anne, ne voyant rien venir
Chasse la vision insistante d’un sombre avenir.
Quand elle voit au loin un nourrisson balloté entre les dents …
Son soulagement ne dure qu’un très bref instant.
Ce n’est pas PIRATE mais un de la brigade « Les Quenottes ».
Les espoirs de STORY se nouent pris de tremblote.
«PIRATE a dû rencontrer un sérieux obstacle …»
STORY alerte les nourrices pour se préparer à une débâcle.
« Il faut rassembler tous les orphelins vivement
Pour envisager de déménager l’orphelinat promptement.»
Anéanties par le déchirant récit que leur fait un réserviste
STORY et les nounous se sentent incapables de fuir par les pistes.
L’État Major Hyéniste en raison du maigre effectif des hyènes
Dépèche la Division « Au besoin » formée de redoutables coyottes
Chargés d’escorter le convoi des jeunes nourrissons
Dispersés dans cette débandade jusque dans les buissons.
Jamais le Mara n’a connu un tel déploiement de forces opérationnelles !
Un lion, quelques zèbres et divers témoins jalousement choyés
Assistent à ce grand chambardement de troupes déployées.
Ce transfert peu ordinaire dura juqu’à la nuit engagée
Pour de confortables et secrètes tanières à l’abri de tout danger.
STORY profita de chasser sous haute protection
Afin de ramener des victuailles pour fêter cette commémorable mission,
Remercier ces Serviteurs de la vie, au secours d’appels de détresses,
Engagés solidaires pour le bien être, la survie de leurs espèces.
“ Fait pour servir ” est le mode de vie pour ces compagnons.
Tous les orphelins furent sains et saufs grâce à leurs interventions.
Sauvé en partie, l’orphelinat sous cette bienfaitrice influence autoritaire
Se trouve avec un poste vacant des suites de cette démission meurtrière.
STORY est soulagée d’apprendre qu’une brigade restera “Aux dents de lait”
Le temps d’organiser, réunir les membres, revoir les statuts à reformuler,
Changer peut-être l’appellation de l’orphelinat en présence
Qui évoque un lieu de faibles occupants, de petits êtres sans défense.
Face à toute cette responsabilité STORY se sent démunie.
À cause de ses faiblesses…n’est-elle pas désunie ? …
D’une RISETTE ici multipliée par dizaines …
Elle se sent incapable de faire grandir ces jeunes hyènes.
«Il nous faut une reine dimensionnée, enrubannée de tendresse,
Au train d’enfer digne de mener tambour battant cette jeunesse.
Une reine qui veuille bien offrir, sacrifier ses loisirs sans tristesse,
Faire de ces tanières une imprenable et redoutée forteresse.»
Devant l’urgence STORY lance un appel à candidature
Avec photo à l’appui pour éviter d’éventuelles ratures.
«Tous ces petits trésors ont besoin de tendresse et d’amour.
Ils ont besoin de retrouver une confiance après ces mauvais jours.»
STORY est désolée ne n’avoir pu aux “Hyénides” se rendre
En ce dimanche de phœnix ressuscités des cendres …

 

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30 Septembre 2018 – Jeannine Castel
 Les poèmes de Chatnine
Photos : Farid Radjouh Jean François Mény sur Facebook

Pour visionner davantage de photos rendez-vous sur ma page Facebook. Merci.

 

 

 

 

 

La journée des postérieurs

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« 9 Juillet 2018, Journée des postérieurs …
Mes coucougnettes sont mises en valeur !
Car celles éléphantesques des éléphants
Ne sonnent pas de l’olifant !
Déjà l’ivoire au temps de Roland …
Quand j’y pense, ça me donne des relents … »
« Un peu de retenue s’il vous plait !
Faut pas en profiter parce que c’est un bébé !
Aucune pudeur ! Pisse leur au cul !
Arrête vilaine, tu m’as fait pipi dessus !
Maman j’ai peur, pourquoi ils sont là 
Ces lions qui virent et tournent là-bas ?
Je veux pas leur servir de repas, mère
Pourquoi naître pour vivre dans cette galère ? »
« Nous, on les bombarde de nos éjections …
Ça fait un bien fou à nos croupions !
Quel plaisir de planer et déféquer d’en haut !
Des séances de tir gratuites à tire larigot ! »
« Ouais … Je suis parée de jolies rosettes …
jJ’ai pas envie que leurs bougnettes
Viennent maculer ma pelisse de rêve !
En plus ils ne font jamais la grève ! 
« Pour l’heure, c’est le repos du guerrier.
Arrêtez de me casser les pieds !
Ces engins volants appelés pélicans, s’entraînent
Pour le défilé du 14 Juillet … ça draîne ! … »
« Au jeu des odeurs, nous aimons bien jouer !
Vivants nous sont offerts nos jouets !
Et c’est en mêlée que nous apprenons
À quoi ressemble un sexe dans l’abandon … »
« Nous ont fait honneur d’illustrer avec plaisir
Cette Journée des postérieurs pour l’avenir. »
« J’en profite, braves gens, pour appuyer cette Journée
Et vous dédicace ce royal postérieur de mes boulets.»

 

 

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9 Juillet 2018 – Jeannine Castel
Les poèmes de Chatnine
Photos : Farid Radjouh sur Facebook

Flamboyante savane

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Flamboyante savane
Ce soir le ciel se damne
Corrompu par la terre.
L’enfer l’enterre.

Savane flamboyante
La terre, cette amante,
A mis le feu aux cieux
De soleils radieux.

Embrasement d’un coucher
Dont le lever a accouché
Dans des douleurs sanguinolentes
De vies et de morts décevantes.

Se perdre sans penser
Dans ce flamboiement défoncé
Aux beautés d’un enfer offensé
Pour n’y être que passé.

Flamboyante savane
Peuplée de caravanes
Restées sur les dunes
De ces cieux de fortune.

Flamboyante savane
De mythomanes chicanes
De félines courtisanes
Aux flammes kényanes.

1 Juillet 2018 – Jeannine Castel
Les poèmes de Chatnine
Photo : Farid Radjouh sur Facebook

 

 

 

 

 

à table !

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« Y en a marre de ces repas familiaux traumatisants,
De cette cuisine familiale mijotée de sympathisants
Désordres, servie gratuitement en famille
Autour d’une table d’une affamée escadrille.
Le rythme de la mastication, déglutition, respiration,
Engendre des tensions, favorise la perturbation
Dans les moments d’entractes, entre le silence et le bruit,
Propices à développer la boulimie, l’anorexie.
Et encore ici, pas de télévision, de sonneries de téléphone !
Juste une bonne nourriture qu’un instinct façonne.
Une faim qui nous fait tourner en cage,
Grogner sur des arpents d’un bénédicité d’orages.
Regardez les hyènes … leurs tensions sacramentelles
Aux nombreux rituels pour une place charnelle
D’un diner servi à l’heure d’autres convives …
Chacun sauve qui peut, toujours sur le qui vive !
Règles et conversations n’ont pas d’étiquette
Dans nos repas servis à la bonne franquette.
J’ai fait exploser les conventions pour ma part !
Le garde-manger perché, rempli, je digère peinard.
Une provocation, peut-être, au repas familial,
Chacun son rituel dans cet Univers archetypal.
Allez ! Allons chasser cette tension qui tenaille
Une fringale à l’abri de la marmaille !
Inquiet de leur retour au foyer et ses expectatives redoutables
De ne plus me retrouver tout seul à table ! »

 

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27 Juin 2018 – Jeannine Castel
Les poèmes de Chatnine
Photos : Farid Radjouh sur Facebook

Musiques célestes

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Chaque jour est une symphonie
Que nous offre le ciel de son infini.
Chaque coucher de soleil compose
Sa mélodie rose ou morose
Jouée sur les grandes orgues célestes
Emportant dans ses ivresses les restes
Du jour qui s’attarde à mourir …
Le temps de regagner celui des souvenirs.

Chaque soir est un nouvel espoir,
Une prière solitaire d’un reposoir,
Un refuge d’un salutaire isoloir,
Une angoisse jaillie des trous noirs,
Une petite musique de nuit complice
Goûtant dans le rêve des délices
Dont le cauchemar de coups de cymbales
Rompt le charme d’une nuit estivale.

Chaque nuit est un tableau vivant
Éclairé par les étoiles du firmament,
Une fugue de mystères et d’ombres,
De fuites cachées dans les coins sombres,
Une pause sur la clarté éblouissante
Adoucie par celle de la lune resplendissante,
Le repos de l’âme qui peut enfin voyager,
Libre comme l’air, vers ce monde étranger.

Chaque matin est un retour de flammes,
Un embrasement de joies et de drames,
Un requiem pour un monde en marche
Dansant la carmaniole sous les arches
D’un pont qui relie les dolentes berges
Que l’on retrouve aux veillées des auberges
D’un temps où le ciel n’avait pas encore
Composé cette surréaliste symphonie sonore.

25 Juin 2018 – Jeannine Castel
Les poèmes de Chatnine
Photo : Farid Radjouh sur Facebook

 

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