Archive pour la catégorie 'Photographe Farid Radjouh'

La bande à Julio

drilles

« Pas de planche en vue … »
« Je suis déçu !
On est venu pour rien ! … »
« Y a quand même les comédiens … »
« Vous croyez qu’ils vont me prendre pour une marmotte ? »
« Les loulous … assez de parlotte ! »
« Quand mam a la queue en trompette
C’est qu’on lui casse les noisettes ! »
« Pfff des noisettes … que tu es idiot ! »
« Fais moi voir les tiennes FIASKO … »
« Tu as fini de me reluquer le popotin ? »
« Tu n’as qu’à dégager ton arrière-train !
Je voudrais bien les regarder pour leur retour
Plutôt que de contempler tes beaux atours …
Ça pue ! J’ai dit dégager pas dégazer ! »
« STOP ! Arrêtez !! Vous me rasez ! »
« Et l’autre qui se couche à terre ! »
« J’ai pas envie de voir ces globe-trotters … »
« Moi, je reste assis tant qu’ils vont pas la sortir … »
« Sortir quoi ? Tu crois que pour ton bon plaisir
Ils vont sortir leur plongeoir ? Y a pas une goutte d’eau ! »
« Arrêtez ! Vous me gonflez les puceaux ! »
« Mam avait dit : Tous en ligne droite !
Vous êtes indisciplinés ! Quelle bande de  baboites … »
« Oh ça va le fayot ! Faut bien amuser et distraire
Ces amis rescapés de cette pandémie austère
Ils étaient, d’après les échos, dans de sales draps… »
« Au pas camarades … au pas, bande de scélérats  ! »
« Au pas … Non mais pour qui tu te prends  ? »
« Quoi t’es pas content ? … » « Arrêtez chenapans !
J’en ai soupé de vos chamailleries en public. »
« Voilà à cause de toi j’ai le hoquet … hic..hic .. »
C’est ainsi que la bande à JULIO au cours de cette balade
Accueilit les visiteurs réjouis de cette incartade …

 

1 Juin 2021 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
Photo : Farid Radjouh sur Facebook

 

 

 

Lumière d’un soir

veillée pâques

L’arbre dépouillé
N’offre rien de douillet
À ce rapace solitaire
Aphone au Chant de la Terre.

Quelques rayons de soleil
Le tiennent encore en éveil
Tandis que le ciel s’obscurcit
Sur la savane à sa merci.

Après quelques heures de diète,
La faune dans la nuit s’inquiète
Du prédateur qui rode silencieux
Éclairé par la lueur de ses yeux.

Impassible traque pour la proie
Pistée d’un bon ou mauvaix choix.
Encore une nuit d’ombres chinoises,
D’une vie à crédit sans ardoise.

L’arbre, hôtel de passage, ce soir
Pour fêter Pâques à son reposoir
A trouvé pèlerin pour sa veillée
Sans un moelleux oreiller.

Lumière d’un soir
Porteuse de nouveaux espoirs
Pour des lendemains enchantés
Que nous pourrons encore hanter.

 3 Avril 2021 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
Photo : Farid Radjouh sur Facebook

 

 

 

Fripouille (suite)

noooo

Tandis que FRIPOUILLE en sommeillant
Sanglote, réclame en vain sa maman …
Celle-ci, encore allaitante, d’un mauvais oeil
Accueille violemment ce lion bouffi d’orgueil.
Se refusant à lui, de quelques bonnes morsures
Intimide ce prétendant que les blessures
Rendent encore plus furieux et revendicatif.
De coups de pattes, d’essais de possession hâtifs
Il essaie de dominer cette lionne rebelle
Qui veut méchamment le castrer de ses airelles.
«Je ne me contenterai pas d’un touche-pipi, ma donzelle !
Je te veux et je t’aurai malgré tes étincelles … »
La lionne furax pense à son bébé d’amour abandonné
Et décuple sa haine contre cet intriguant obstiné.
Elle a flairé que ce conquérant doit être encore puceau
Et pour affirmer son handicap il dévore les lionceaux.
Et si c’est pas le cas, il est temps de lui faire savoir
Qu’une lionne, sans invitation, reçoit selon son bon vouloir.
Déjà chasser pour ces loirs aux belles et séduisantes crinières
Qui tronent et posent fiers de leur pétaudière
Est largement une tâche qu’elle revendiquerait
Face à ce vassal qui ne pense qu’à forniquerer.
Puceau ou pas, peu téméraire, jeune premier dépité,
Il part offrir ses services à des cœurs moins irrités.
Ne perdant pas une seconde, cette mère aimante s’empresse
De retrouver FRIPOUILLE et l’inonder de caresses.
Sous une langue râpeuse et chaude d’une toilette matinale
Vite, vite, assoiffé il cherche cette tétine d’une avidité bestiale
Tout en se demandant s’il n’avait pas rêvé, suspicieux,
Encore impressionné par cet horrible lion furieux …
Et d’un grand soupir, soulagé de voir qu’autour de lui
Il n’y a que de tremblotantes gouttelettes de pluie
Accrochées aux feuilles des arbrisseaux protecteurs
Comme si ses larmes leur servaient d’accroche-cœurs.

sauvé

 

6 Septembre 2020 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
Photo : Farid Radjouh sur Facebook

 

Coups de lune ! La juge Sweet (12)

sanslune

Ce jour tant attendu arriva …
Ou plutôt la nuit où déserta
La lune condamnée à paraître
Devant la Cour, ici champêtre,
Face à une Juge aigrie, dépressive,
Cachée derrière une pile de missives
Envoyées par le Courrier du coeur.
Un succès digne d’une Cour d’honneur !
Absente, la lune envoya un avocat
Qui tira la langue, ce scélérat,
À tous les jurés interloqués, muets,
Face à l’arrogance, au débit de ses huées.
Si bien que la juge ne put placer un mot.
C’est alors que le tribunal fut pris d’assaut
Par une bande de pique-boeufs menaçants
Venus sur un tapis volant, dansant
Au-dessus des têtes des jurés agacés
Par ces intrus qui semblaient les menacer.
SWEET, la Juge, perdit tout contrôle
Dans cette cacophonie obscure et drôle.
Foudroyant du regard ces perturbateurs,
Elle condamna la lune pour ses sauts d’humeurs,
Ses capricieuses apparitions dans des quartiers
À la vue et à la barbe de tout un monde entier.
                                               Son courrier sous l’aile, elle quitta la salle,                                                
Songeuse, avec l’envie de se faire la malle.
Déjà le petit jour et ses nuages roses,
Un coin de ciel bleu, d’une vie en rose,
Lui promirent de délicieux instants à venir.
« Lequel de ces prétendants vais-je choisir ? »
Assaillie par de soudains cuisants souvenirs
Elle poussa un long soupir avant de s’endormir …

La lune condamnée à sourire sans extravagances
Fit un pied de nez à SWEET la Juge sans alliance.

temoin tapis topsy3

5 Septembre 2020 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
Photos : Farid Radjouh  Sophie Topsy sur Facebook

 

Retour au palais (la juge sweet 8)

retour

Madame la Juge SWEET de retour de croisière
Retrouve le Palais, sa place familière.
Le coeur triste et lourd, en soupirant,
Elle pose le portrait de ce prétendant,
Juge à la Cour Suprême du Canada,
Obligé de rentrer pour de nombreux mandats.
La tête dans les nuages, machinalement,
Elle ouvre un dossier, plongée dans le firmament
Des nuits passées, blottie dans les plumes de ALLO,
À contempler tous deux la lune et ses halos.
Bercée, sur le cargo voguant encore,
Elle a envie de découvrir, vivre d’autres aurores,
Fuir cette solitude qui l’emprisonne,
Où aucun mot d’amour ne résonne.
Mais pour l’heure l’attendent des audiences.
Encouragée par un sentiment de confiance,
Elle songe à une demande de mutation …
Ce cher amour lui fera t-il sa déclaration ?
La tête pleine de questions, d’hésitation…

C’est alors que Maître DUNOYER, en grande agitation,
Fait irruption dans le bureau de la juge
Comme s’il avait combattu un déluge.
Qu’avait donc ce trouble-fête de première
Pour interrompre la juge dans sa suite princière ? …
Trempé comme une soupe, les pattes pleines de boue,
Claquant du bec, tenant à peine debout,
Le voilà qu’il s’affale sur un des fauteuils en velours,
Inondant de déferlantes éclaboussures les mots d’amour
Que La juge SWEET écrivait amoureusement,
En dansant sur sa plume avec son cher amant.
« À cause de ce sot je dois interrompre ma lettre
Pour écouter tout un tas de sornettes … ah ! Il est chouette !
Ma fille soit patiente il ne fait que son travail.
Ah ce qu’il est drôle on dirait un épouvantail ! »
Prise d’un fou rire la juge pour faire diversion
Sonna ELISEE, sa greffière si dévouée à la nation …

Dunoyer

26 Août 2020 — Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
Photo : Farid Radjouh sur Facebook

à demain … La Juge SWEET (7)

domani

Voici ce que le télégramme posté par le messager escargot disait :

À demain …
Rien n’est certain.
Le ciel reste serein.
Ce n’est qu’une fin
Afin que demain
Puisse dire au matin
À demain !

À demain !
Une nuit nous sépare.
Demain se pare
D’une nuit d’amour,
De lumière du jour.
Timide, le ciel dévoile
Demain …

À demain …
Que peut-il promettre
Il n’est pas le maître
De demain.
La nuit, peut-être, 
Fermera la fenêtre
À demain.

Madame La Juge SWEET.

 

10 Mai 2018 – Jeannine Castel
Les poèmes de Chatnine
Photos : Farid Radjouh  sur Facebook

La juge SWEET (4)

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Maître HAUNY, quand il apprit que la juge
Les avait tous plantés en ce grabuge…
Furax, sous son casque de huppe fasciée africaine,
Son humeur lui déclencha une mauvaise haleine.
«À ce jour aucune affaire n’a été élucidée ! …»
Vraiment, c’est trop demander à sa tête d’upupidé !
Exigeant en terme d’habitat, il cherche un abri
Pour s’isoler et réfléchir au cas de Mata-hari.
Selon le rapport de K.O. et de son flair d’enquêteur 
«Wum, wum, wumwum», semblables à des bruits de moteur,
Auraient résonné sur le bush toute la nuit …
Tandis que la lune se serait absentée vers minuit
Pour aller rejoindre la juge SWEET pour l’enquête
Après avoir éclairé un spectre à plumes sans tête.
C’est ainsi que le bateleur aux amours de faux-col
Aperçut, se dandinant, une call-girl de music-hall
Qui n’avait plus sa tête, juste un reste de plumes,
Une sorte de boa que l’on met en prévision d’un rhume.
Maître HAUNY avertit les Profilers munis de consignes
Afin d’aller voir de plus près s’il s’agissait d’un cygne,
Tout en pestant et râlant contre cette juge insensée.
«S’offrir une croisière après nous avoir tous cadenassés !
Laisser à ses confrères la charge de tirer au clair les affaires
Tandis que Madame pavoise du haut de sa chaire.
Je vais pas me priver de lui bâtir une réputation !»
À ces mots tout le palais retentit de protestations.
Seule la lune et les étoiles aperçurent
La juge SWEET piquant du nez sur l’armature.
Complice, amusée, la lune hissa les couleurs
Ce qui n’échappa pas à l’insomniaque bateleur
Inquiet par l’arrivée d’une pie grièche fiscale
Perchée sur les archives des déclarations locales …

Bouck yaron

 

18 Août 2020 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
Photos : Farid Radjouh Bernard Bouckenooghe
 Yaron Schmid  sur Facebook

 

Lila et Lili (la juge Sweet 2)

lila lili

Après ses débordements causés par la pluie
La rivière Mara a retrouvé le calme de son lit
Bosselé d’îles flottantes et de troncs à la dérive
 Qu’un œil imagine, plus rassuré, loin des rives.
C’est ici que Lila et Lili, escortées par un convoi,
Se retrouvent pour papoter et exprimer leurs joies.
Elles viennent d’apprendre qu’une nouvelle Compagnie
« The pink paws » arrivée de Birmanie
Allait donner un show après les Miss fanfreluches
Dont le succès encouragea quelques duduches
À réclamer au Comité des Loisirs Locaux,
En cette saison estivale, un nouveau show.
Pendant ce temps Lila et Lili dans leur lit favori,
Après un cours de plongée, aperçoivent, toutes deux ahuries,
Cette silhouette soupçonnée d’être Mata-Hari, selon les potins,
Car les news font vite boule de neige au sujet du prochain.
«Dans un lit de jacinthes, en tenue de gala …
Que cherche-t-elle dans ce décors  ? Oh lala …
Il faudrait prévenir la Juge SWEET… hein Lila ?»
«Non, mais t’as vu cet accoutrement ? …
Ce n’est pas la Mata-Hari d’antan ….
Dis donc si c’est cela la réincarnation …
Je signe tout de suite une pétition ! … »
Et de grands éclats de rire, nos deux dondons
Se moquent et louchent vers ce soupçon
Qui a du boire dans sa vie tant d’absinthe
Qu’il se retrouve dans ce lit noyé de jacinthes.
« Elle ne manquera pas de fleurs pour sa tombe !
T’as vu, à part son bec, c’est plus une bombe !
On dirait un espèce de fantôme oisifère
Étonné de se retrouver sur la Terre ! … »
Et riant de plus belle, en commentaires
Ces deux chouchoutes déblatèrent …

crabier romantiques

14 Août 2020 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
Photo : Farid Radjouh sur Facebook

 

La juge SWEET (suite 1)

zanetti

C’est à huis-clos le lendemain
Que la Juge SWEET de bon matin
Reçut Maître HAUNY et un témoin,
POEME, aux vers contemporains.
Afin de défendre l’accusée LUNAIRE,
Ce merveilleux lustre de la Terre,
Condamnée pour être lunatique
Alors qu’elle n’est que romantique …
Maître HAUNY prit la parole jugeant bon
Que POEME n’avait rien d’un James Bond.
La Juge SWEET, de plus en plus sceptique,
Coupa le sifflet à sa verve hystérique.
Tout en dévisageant POEME dans les nuages
Maitrisant les rênes d’un imaginaire attelage,
Elle l’invita sèchement à venir témoigner au pilori,
 Le trouva grassouillet, austère, aigri :

« Cette nuit là, la lune rousse
M’attendait de sa jolie frimousse
Grignottée en partie par la nuit,
Ce qui lui donnait quelque ennui.

Dans le bleu de la nuit profonde
J’admirais, pendant quelques secondes,
Cette amie qui me surprit par sa rousseur
Dont je ne pus voir ses taches de rousseur.

Je suis resté là, si loin d’elle,
Content d’avoir répondu à cette demoiselle
Venue me voir secrètement en douceur
En ce monde plongé dans la noirceur.

Un gros nuage soudain est venu la voiler,
Il ne restait que le ciel étoilé.
Belle, ronde, rayonnante, fidèle,
Elle avait disparue … depuis je l’appelle …

Il ne me reste plus que son image
Qui va m’accompagner en voyage.
J’ai en moi sa jolie frimousse 
Qui me rejoint sur mon lit de mousse.

Après ce témoignage insolite, décontenancée,
La juge SWEET ne sut que penser :
« Ce témoin, poète sur les bords,
A monté de toute pièce les abords
D’une lune qui serait rousse selon lui
Et aurait fini, au final, dans son lit …
Je soupçonne une intrigue de Maître HAUNY
Et de ses fantasmes pour divertir son nid …
Bien m’en a pris de recevoir en huis-clos
Ce one man show à la Clo-Clo …
Qu’en pensera l’inspecteur K.O. ?
Peut-être est-elle chez son ami Pierrot ?»

hauny3

 

13 Août 2020  - Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
Photo : Farid Radjouh sur Facebook

La juge Sweet

farid

Après le départ du vieux juge BUBO en retraite,
C’est dans un nouveau cadre de verdure en fête
Que l’on vit arriver Madame la juge SWEET
Réputée pour avoir un tarabiscoté wit.
Contrairement à cette prétendue douceur nominative,
La Juge SWEET est d’une rigueur administrative …
À tel point que cherchant la moindre petite bête
Les dossiers s’empilent et les avocats font recette.
Du coup, de leurres las, les mises en demeure 
Fructifient le beurre et l’argent du beurre
Madame la Juge SWEET a de la suite dans les idées.
La douceur, chez elle, n’est pas inée mais codée.
À peine arrivée, c’est une affaire fracassante
Qui fait déjà la Une sur le journal “La Bien Pensante”.
Un procès qui met le ciel dans tous ses états …
Sa lune est accusée d’être lunatique ! Quel débat !
Madame la Juge SWEET de nature très suspicieuse
Suspecte la malheureuse d’être trop amoureuse
De stars, de voies nébuleuses qui l’ont conduite,
Pour luire sur la place, à des tas de poursuites.
«Il est vrai qu’une nuit sans lune ne changerait rien …»
Songe la juge dans un soupir musicien.
Perchée sur la branche préférée de son tribunal
À ciel ouvert, surplombant une salle libre d’accès,
Elle redoute ce hard et premier procès.
Elle espère tirer rapidement au clair cet embrouillamini.
Confrontée aux arguments de la défense de Maitre HAUNY,
Et suite aux preuves insuffisantes, après délibération,
Madame la Juge SWEET se voit dans l’obligation
De relâcher l’accusée LUNAIRE plus connue sous La Lune.
La prie de rejoindre le firmament et ses quartiers de lune,
En attente de nouveaux indices plaidant en cette affaire.
Pour cette juge-rigueur tout doit être exemplaire.
De ses grands yeux noirs, perchée sur son mirador
Elle se dit que le temps du veau d’or
Dans ces bois verdoyants où elle se réfugie
N’a pas changé .. ce sont mêmes hémorragies …
L’affaire suivante est tout aussi rocambolesque
À croire que la juge SWEET attire le burlesque …
Une chouette du nom de BÚHO survolant un safari
Prétend avoir vu le fantôme de la courtisane Mata-Hari… 
La juge SWEET, intriguée, n‘en croit pas ses oreilles !
Voilà qui me divertirait, une affaire à nulle autre pareille ! 
Alertée la Cour des Enigmes envoie séance tenante
Un célèbre enquêteur pour sa filature calaotante.
« Rien n’annonçait dans mon horoscope un tel charivari …
Un fantôme ou une réincarnation de Mata-Hari ?
Cette affaire ébruitée jusque dans le plus petit trou de souris ,
Me passerait sous le nez pour être jugée à Paris.»
Pour l’heure il est bien trop tôt de conclure
Ce que Madame la Juge SWEET va mettre en devanture …
«Si la lune condamnée disparaissait
Ce serait pour le moindre une gigantesque fessée …
Mais là aussi il y a supposition …»
Madame la Juge SWEET craque par omissions …
« L’été sera chaud parmi cette bande d’asticots illuminés … 
Quelles faramineuses affaires à déminer …»

topsy2 mata montana calao

 

7 Mai 2018 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
Photos : Farid Radjouh  Sophie Topsy Jacques Montanari
Christine Deslandes

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