Archive pour la catégorie 'Photographe Evelyne FOSSE'

Chiches pois chiches

56337109_364875744108346_3632223644312141824_o

Fandechichourle, quelle histoire !
J’en ai pris plein la poire !
Quand RISETTE fait la gueule mes amis
C’est pas le moment de laisser traîner son salami !
Figurez-vous qu’elle est très mécontente
Parce que son album chez CEWE-photo mis en vente
N’a point eu le succès qu’elle escomptait
Pour assurer à sa mort sa pérennité …

«Ils se sont tous rincer l’œil gratuitement !
Et que je lis et que je feuillette argent content !
Ce sont tous des profiteurs aventuriers !
Et c’est ta faute ! Tu peux pas le nier !
Si on m’aimait vraiment dans les bibliothèques
Je trônerais … mais à cause d’un petit chèque
Je vais faire tapisserie sur Facegratuit …
Et sombrer pour des siècles de nuits …»
«RISETTE, je te savais des dents de fer, mais de requin …
Tu as les dents longues … Je vais y mettre fin …
Ainsi à part ton nom et ta tête d’enterrement
On te verra d’un sale œil pour ce revirement …»
« Aussi si tu avais trouvé un éditeur …»
« J’ai mis une annonce … si les hyènes font peur
Je ne suis pas responsable de leur bêtise
Que dire de tous ces gens qui me lisent …
Faut pas désespérer ! Tu n’as qu’à y croire …»
« Oui, mais si tu arrêtes mon histoire …»
« Tu as généreusement les photos offertes … c’est bien !»
« T’as qu’à mettre les tiennes ou des dessins… tiens …»
« Ton succès te monte on dirait à la tête
RISETTE c’est plus charmant que BREGUETTE !»
« Dis ce que tu veux après tout je m’en fiche
Vous n’êtes qu’une bande de chiches pois chiches ! …»

…. avec un peu de bicarbonate pour mieux digérer
Je vais cet emplâtre sur le champ partager.
En de cernier jour du mois de Mars légendaire
Ce Dieu guerrier a dû pour des exemplaires
Du désert d’Atacama me ruer dans les brancards
D’une planète contaminée par les dollars.
Faut dire qu’avec ce changement d’horaire
Ça doit agir sur les ovaires …

 

 

31 Mars 2019 – Jeannine Castel
Les poèmes de Chatnine
Photo : Evelyne Fosse sur Facebook

 

Carnet rose

23800213_162987614297161_7566871735204491519_o

L’orphelinat « Les Mandibules », ce jour, connait l’effervescence.
RIKAÏ présente ses deux bébés intimidés par la présence
De tout un attroupement d’intimidants visiteurs curieux
Venus souhaiter la bienvenue à ces nouveaux-nés anxieux.
Voici dévoilée en pleine lumière leur physionomie,
Effrayés par des commentaires atteints de boulimie.
RIKAÏ est fière de ses deux premiers nouveaux-nés,
Affectionnée que l’on ne l’a pas abandonnée.
Les voilà tous trois dépendants de la meute et du clan,
Le temps de l’apprentissage, du sevrage, de leurs solides dents.
Le mâle devra à l’âge adulte quitter leur territoire.
Il semble déjà prêt à cette idée pour vivre son histoire.
«Suis-je à l’heure ?»… STORY a retrouvé sa raison.
«Pas question d’accueillir ce dandy à la maison.
Le Conseil des hyènes ne connaît rien du terrain.
Malgré mon cœur qui bat la chamade, ce loup peint
Ne peut en aucun cas rester avec toutes ces femelles.
Je suppose ce lycaon pictus être un videur de gamelles.
Trop beau pour être honnête !» Son flair, ami invisible,
Repousse ses désirs dangereux pour ses fusibles.
«Bien que capable de s’adapter à différentes habitations,
RISOTTO n’est qu’un chien sauvage de mauvaise réputation.
Son espèce est accusée de dévorer des animaux d’élevage.
Rien à faire parmi nous, non vraiment il faut qu’il dégage !
Il est peut-être solidaire, dévoué à son clan …
Ne vient-il pas sous son apparence joviale, justement
Chasser au sein de notre meute de hyènes juvéniles
En éclaireur … » STORY n’est pas une imbécile ! …
Elle donne l’alerte de rapatriement dans les terriers,
Appelle ses vigiles pour chasser ce bad-boy meurtrier.
L’arrivée d’un tam-tam à roulettes providentielle
Met en fuite RISOTTO et sa bonhomie artificielle.
Il était temps car d’autres lycaons à sa suite apparaissent
Prêts à faire un carnage. STORY, inquiète, stresse.
«Faut-il encore une fois quitter ce lieu car dorénavant
Ces chiens galeux connaissent notre campement.»
C’est alors qu’une beauté farouche et discrète
Apparaît … une belle blonde, intriguée, coquette …
«Ah ! Voilà autre chose ! Il y a du monde sur la place !
STORY, méfiante, s’approche, se carapace …

22713546_10214333714525989_1338193693865014713_o 

30 Novembre 2018 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
Photos :  Evelyne Fosse Farid Radjouh sur Facebook

Neige

44904983_1119551568202767_6177816710150619136_n

Si RISETTE avec sa couronne a bien du tracas,
STORY de son côté n’est pas sous le signe de la baraka.
RIKAÏ de sa dernière cure thermale a ramené
Un souvenir qui l’oblige à ne point se démener.
Déjà que par nature au boulevard des allongés
Va sa préférence … elle se repose et laisse éponger
À son entourage tout le satané et fastidieux boulot
Quémandé par « Les Mandibules » aux nombreux marmots.
De plus de son dernier séjour aux thermes, ce porte-bonheur,
Dissimulé quelque temps, s’est épanoui de rondeur  …
On peut voir ses mamelons aux tétines déjà avides,
Des petites secousses sismiques qui remuent son bide.
Du coup avec tout le poids de cette nouvelle charge
RIKAÏ se vautre dans les atouts de cet avantage.
«Pas assez qu’elle faisait pas grand chose cette feignasse,
Elle me ramène de futurs orphelins de ses chasses.
Toutes les responsabilités lui passent au-dessus de la tête.
Franchement avoir voté pour cette goulue de coucougnettes,
Une chochotte pas si fragile qui se donne des grands airs,
Une Marie-couche-toi-là qui n’amène que misère.
Se faire engrosser par je ne sais quel curiste d’occasion …
Elle me revient le chariot plein de coûteuses provisions.
Je ne peux à ce rythme là assumer le poids de diriger
Toute seule cet orphelinat… après tout je n’y suis point obligée.
Certes il y a les nourrices aux emplois intermittents …
En plus de cette bouée flottante nous est arrivée au mitan
« TRONCHE DE CAKE » ainsi baptisée par une bienfaitrice célébrissime.
Et ce n’est pas un cadeau ! Un cas jamais vu, rarissime !
Une orpheline qui n’arrête pas sans raison de sourire.
Cette tronche est farcie de fruits défendus en délire.
Elle est grave ! Atteinte de pubères poltergeists, infestée,
Elle voit des fantômes bidons liés à la croissance
D’une sexualité d’adolescente dont l’effervescence
Fait explosion d’appels qui disjonctent régulièrement
Sous des pulsions incontrôlables en mouvements.
De plus en plus agitée même les bains de siège
Ne calment pas cette dulcinée surnommée NEIGE
À cause de l’impact psychologique qui pourrait calmer
Ses montées de chaleur qui nous attirent des malfamés.
Parait-il qu’une reconnaissance stopperait ses phénomènes …
À ce train là « Les Mandibules » vont devenir « Les Electrogènes » !
Toutes ces hormones en folie troublent et dérangent la quiétude
De l’orphelinat face à cette sexualité d’une telle amplitude.
Franchement je n’avais pas besoin de cette hystérique bruyante.
La faire adopter, proposer cette adolescente souriante …
Non je ne peux me résoudre à cette solution envisagée
Si ce n’est la garder en vie … âgée …»
STORY portant tout le poids chimérique de son histoire
Va consulter son miroir qui se ride sous son désespoir.
Accablée soudainement comme la foudre un jour d’orage
STORY, le gosier sec, s’abreuve et noie ses nuages …

 

21686948_733160866872449_5313823952550406547_o

1 Novembre 2018 – Jeannine Castel
Les poèmes de Chatnine
Photos : New Animalbook Evelyne Fosse
Nkorho Bush Lodge

 

 

 

Représailles

42909264_249620515744659_1101548004915019776_o

Comme l’avait prévu la maman de YO le lionceau,
JADOR appela à la rescousse FURAX et ses jouvenceaux.
Laisser passer ce vol sous silence, sans réagir,
Donnerait aux lions un encouragement pour l’avenir.
Ainsi victorieux, ils tireraient tous les avantages
Face à la lâcheté de leurs ennemies fortes en bavardages,
Ridiculisées par ce vol sans poursuite faute de courage.
Ce fut un combat sans merci entre prédateurs et proies.
Le bataillon de FURAX s’offrit la part du Roi.
Les troupes de JADOR massives et puissantes,
Dans leurs mises à mort bruyantes et sanglantes,
Attirèrent tous les locataires des lieux environnants
Qui assistèrent aux premières loges à ce déferlement.
Cris d’agonie qui résonnent encore sur la savanne meurtrie
Par les râles, ricanements et rugissements …
Les pertes, hélas, des deux côtés furent de taille,
Réjouirent tous les badauds fans de funérailles.
Manger sans avoir à chasser est fort appréciable !
On a même pu voir le clan des TONNERRE se mettre à table !
À l’écart, histoire de sauver leur royale réputation …
Ils martyrisèrent avec grande cruauté un courageux troufion.
Ces têtes de hydre à mesure que l’affrontement s’intensifiait
Sous le stratégique commandement de JADOR, les défis s’amplifiaient,
Se confondaient dans des mêlées propres aux unités militaires,
Documentées, coopératives, dans un harcèlement salutaire.
Dégoûtés, lions et lionnes ménageant leur carcasse abandonnèrent,
Laissèrent le champ de bataille à ces matrones en colère,
Ces charognards peureux de réputation sur inventaire,
Ces chasseuses, flibustières de la piraterie alimentaire.
Suite au retrait des félins, JADOR rassembla les survivants.
Sans ménagement pour les blessés, il restructura les rangs,
Fier, heureux avec FURAX d’avoir tenu la dragée haute
À ces envieux, paresseux, meurtriers de familiales entrecôtes.

«Jamais de mémoire d’éléphant j’ai assisté de ma vie
À de tels affrontements pour une couronne ravie.»
S’exclame, médusée, d’un cou d’avance, NUAGE
Qui voudrait bien connaître la suite de ce carnage …

 

28337248_809168999271635_2186325980247718758_o 44060629_296486864280568_5581984070499303424_o

23 Octobre 2018 – Jeannine Castel
Les poèmes de Chatnine
Photos : Nkorho Bush Lodge Evelyne Fosse sur facebook

D’autres photos sur ma page Facebook Les poèmes de Chatnine 

 

 

Hésitation

IMG_3472

Je m’appelle Hésitation …
Et j’ai peur du méchant lion
Qui dévore tout cru en une bouchée
Les lionceaux qu’il vient chercher
Jusque dans nos abris de fortune.
Même les nuits sans notre amie la lune ! …
J’hésite, bien que personne soit autour …
Il y a toujours ces vilains vautours
Qui planent au-desus de ma tête,
Toujours prêts pour un repas de fête.
C’est la première fois que je m’aventure.
Hésiter ce n’est pas dans ma nature
Mais à cause de ce prénom étiquetté
C’est plus fort que moi d’hésiter…
Par prudence … je jauge mes émois …
Sauf si je rencontre plus fort que moi !
Comme ce Cannibal qui court la claiirière
En compagnie de sa bande de mercenaires.
Mais que voulez-vous, vient le moment
Où il faut sortir de derrière son paravent …
J’ai la chance de vivre dans un clan.
Là, je suis à la recherche de Peter Pan …
Un de mes frères, un sacré garnement
Qui joue, je le vois, avec un malheureux mulot
Sorti lui aussi de son trou trop tôt …
Il lui a sauté dessus ! Sans hésiter !
Pas besoin de Clochette, dépitée, parasitée
Par le nombre d’appels au secours
Qui montent de la prairie le jour,
La nuit, à tout heure, c’est incroyable
Ces besoins constants qu’ils ont de passer à table !
Hésitation … Dans vos tam-tams à roulettes …
Je voudrais vous y voir montés sur des bicyclettes !
Mano est reparti ? Sans hésitation
Je suis sure de revoir ce jeune champion.
En attendant il est l’heure du goûter,
Maman m’appelle…  pas question d’hésiter !…

 

25 Avril 2018 – Jeannine Castel
photo : Evelyne Fosse sur Facebook
Contes de la prairie

 

Trop plein

29060556_196955667567022_5152670736989499786_o

Garder le sourire
En attendant le pire
Dans un monde corrompu
Où le fric jamais repu 
Domine jusqu’à l’Univers
Les travers de l’enfer.
La barre de ce grand navire
Est faussée par des vampires
Qui mènent à leurs pertes
D’inutiles et vaines alertes.
Le monde s’éteint à petit feu
À cause de virulents maffieux
Qui ont perdu la raison
Avec leurs pouvoirs d’étalons.
Dirigés par cette maffia d’arrivistes,
Fichés sans rançon sur des listes,
Vivant à côté de la plaque.
Ils assomment à coups de matraque
Ces pauvres naïfs qui croient toujours
Croquer dans une pomme d’amour.
Prendre le taureau par les cornes,
La corrida est sans bornes
Dans cette phase de voleurs de vies.
Aujourd’hui garder le sourire
Mon coup de chapeau est en délire …
Même en rêve je n’y vois que du pire
La folie s’est emparée de ces sbires.

24 Mars 2018 – Jeannine Castel
Photo : Evelyne Fosse sur Facebook 

Les otocyons

29196317_193862661209656_5103878325600504815_n

Les otocyons, toute ouïe, toute oreille,
N’ont pas de sympathie touristique
Pour s’exhiber comme la huitième merveille
Devant des clic-clac en grande clique.
Ces renards à oreilles de chauve-souris
Préfèrent l’ambiance des arides prairies
À celle des chiens oreillards aux étranges cris.
Ils squattent des terriers inoccupés en galeries,
Adulent la compagnie de leur famille
À celle de badauds plantés sur leurs quilles.
Leur soutien, sans égal au sein du clan,
N’a rien à envier à celui des éléphants.
Fuyant tout prédateur, ludiques sont leur fuites.
Très informés, ils savent de la familiarité les suites.
Leurs radars détectent larves, insectes, petits rongeurs,
Au cours de nuits chasseresses pour randonneurs.
Il arrive, par surprise, qu’un curieux plus chanceux
Tombe sur des sans-logis plus aventureux.
Ne vous fiez pas à leur masque de raton-laveur,
La vie communautaire va éduquer leurs erreurs.
Être ensemble serait leur devise fructueuse
Pour chasser les envahisseurs aux armes dangereuses
Qui font de leur fourrure beaux étalages.
Parents du Renard, ils connaissent leurs outrages.
Hélas en dépit des abris et galeries, les furies
Du mal ne cèdent en rien leurs avides tueries.
Toute ouïe, toute oreille, les otocyons 
Se planquent, se méfient de toute compassion.
Traqués eux aussi pour leurs rares apparitions
Pour des scoops, du sensas, des amours, des passions
Pour de jouissives évolutions en perdition
Ils subissent, eux aussi leur extinction.

 

15 Mars 2018 – Jeannine Castel
Photo : Evelyne Fosse sur Facebook

 

Cercledelecteurs |
Passe-Coucou |
Maryseboutiot |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Mon petit coin a moi ...
| Revedelire
| UnLivrePourDeux