Douceur de vivre
Quand les nuages
Habillent les arbres morts,
Baringo d’un paysage
Change de décor.
De remous troublants
S’agitent les eaux.
Soyeux coton blanc
Pour les nids d’oiseaux.
Douceur de vivre
D’un jour qui se meurt
Sur un miroir ivre
D’une rousse ardeur.
Paisible et serein
Ce lac souverain
Dorlote ainsi les lendemains
Des nostalgiques citadins.
30 Mai 2022 – Jeannine Castel
photo : Michèle Boiron Albert Kithinji