Archive pour la catégorie 'Cntes de la prairie'

La Grande Parade 2019 en poésie (fin)

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Les mères, prudentes, restent à l’écart
De cette Parade qui vire au cauchemar.
Témoin ce bébé léopard blotti contre maman
Qui observe un régiment de zèbres imprudents.
Ils traversent la rivière tout près des crocodiles …
Ces derniers, affamés, ne respectent pas le dile.
«Il faut bien manger» proteste ce lion.
«Cette Parade pour la paix est contre l’accélération
D’espèces animales qui désertent nos chemins.
Le braconnage, vos marchés aux poudres de perlimpinpin …
Quand on s’entretue, c’est que nous avons faim.
Que feriez-vous sans vos armes dans les mains ?»
«Il est vrai» atteste ce serpent tout vert de peur.
«Arriverai-je à déglutiner cette proie avant qu’un voleur
Me chipe cette grenouille aussi grosse que la fable ?
De quoi passer des heures à digérer à table !»
«Ces zèbres avaient trop chaud sans un coin d’ombre.
Quelle idée aussi de venir troubler sans encombre
Le lit de notre espace favori en grande longueur !
Ce pauvre chéri a péri pour la paix en toute honneur !»
Une lionne belle et mystérieuse, sage comme une image,
Rêve de l’herbe grasse et fraîche des Alpages,
Somnole tandis que deux superbes frimousses,
Peu rassurées par l’horizon, ont un peu la frousse,
Soulagées de ne pas participer à la Grande Parade
D’une Paix animée par des gueules pour accolades.

Grande Parade ou pas il en serait de même
En cette chaîne créée, entrecoupée de carêmes
Dont la paix intérieure a subi dans ses engrenages
Une évolution qui patine avec l’embrayage.
Spectacle permanent que cette Grande Parade 2019
Dont la marche arrière a écrasé quelques œufs
Dans une gigantesque bousculade qui sue et transpire.
Un ciel surchargé, s’enflamme d’esprits en délire.

 

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19 Janvier 2019 – Jeannine Castel
 Les poèmes de Chatnine
Photos : Patrick Kientz sur Facebook

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Et coucou !

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Enfin apparaît notre RISETTE
Très occupée depuis comme une garde-champêtre !
La voici dans les courants d’une eau saumâtre.
Une eau aussi jaunâtre que verdâtre.
Elle se rafraîchit de ses courses folles
À chasser ces permanents pots-de-colle
Qui envahissent sans cesse son territoire
Et en même temps remplissent les mangeoires.
Elle a viré de sa Cour quelques colporteuses
Qui déblatéraient, insultaient de façon odieuse,
Leur Reine, chose inacceptable et sans recours,
 Indigne même dans les prises de bec des basses-cours.
RISETTE va mettre bas d’ici peu de temps …
Son ROUDOUDOU lui a laissé ce beau présent.
Nous la retrouvons lors d’une sortie incognito
Quand la solitude de son rang lui pèse trop.
Elle guette le retour de ses servantes fidèles
Parties aux provisions pour remplir sa gamelle.
Elle s’attend à de sérieux conflits de voisinage,
D’une guerre des clans organisée par les commérages
De ces commères jalouses de cette Reine adulée
Par les plus beaux partis aux désirs jugulés.
Elle n’assistera pas à la Grande Parade …
Sa confiance est limitée en tous ces camarades
Pris, à prime abord, de bonnes intentions.
Elle craint que ce défilé finisse en révolution.
Son état ne doit pas supporter un coup d’Etat
De toutes ces espèces animées d’instincts à grabats.
Et comme un agneau surveillant le moindre loup
Elle se gargarise de quelques glouglous …

 

18 Janvier 2019 – Jeannine Castel
Les poèmes de Chatnine
Photo : Christine Deslandes sur Facebook

 

La Grande Parade 2019 en poésie (suite)

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«SCARFACE ! Oui c’est bien lui là-bas !
Le célèbre chouchou qui met en branlebas
Le cæur de tout un monde de passionnés
Pour ce lion au portrait tant de fois visionné.
À part sa taille, je n’ai rien à lui envier
Car de mon ancêtre le lion, je suis une unique lignée.
Je suis un bon coureur, après le guépard,
J’ai quelques taches de rousseur comme cette star.
Je détecte aussi les bruits étranges souterrains …
Après une nuit de maraude en solitaire, ce matin
Je fais un brin de toilette avant de repartir.
Il paraît qu’une Parade pour la Paix, notre avenir,
A rassemblé sur la prairie, ce dont je suis étonné,
Amis et ennemis jurés … ça va ruer et talonner !
Nom d’un caracal ! … mon illustre cousin…  je veux pas rater
Le départ de la parade … il faut me hâter.
On dit que les Égyptiens ont adoré mes ancêtres …
De très dévoués aïeux attachés à leurs maîtres.
C’est ainsi que le savannah apparut un jour …
Ces humains ! à toujours mélanger amour et toujours …
Oh Sérénité ! Je regarde passer la grâce
De ces belles demoiselles hissées sur leurs échasses.
L’eau en frissonne de plaisir et les admire !
Elles sont accompagnées par ces patapoufs durs à cuire.
Ils sont venus nombreux ces gros paresseux aquatiques …
On dit aussi que je suis proche du chat doré d’Afrique …
Quel boucan font ces grosses barriques !
Bon ! Mes amis je vais rejoindre toute la clique …
Vous vous souvenez de moi n’est-ce-pas ?
HURUS ! Philosophe Poète … Ce prof de philo de RISETTE !
Au fait comment va-t-elle ? …. »

 

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16 Janvier 2019 – Jeannine Castel
Les poèmes de Chatnine
Photos : Simon Chebon sur Facebbok

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Un jour Africain

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Dès que le ciel entr’ouvre ses volets,
La Grande Demoiselle se met à la fenêtre.
Aucun oiseau ne s’est encore envolé
C’est l’heure où tout doit renaître.

Face à l’écran, un film en cinémascope
Défile sous les yeux de cette intriguante
Déçue de ne voir aucun saut d’antilope
Dissiper l’échancrure de cette toile géante.

Cette élégante vêtue de noir, célèbre la naissance
D’un jour africain qui tarde à s’éveiller …
Il paresse, savoure la douceur, prend ses aisances,
Sous cette couette bleutée à l’unique oreiller.

La Belle s’abreuve à ce cours d’eau céleste
Qui traverse et longe les berges de Masaï Mara
Tandis que le soleil sorti d’une autre sieste
Attend le moment de lui sourire aux grands éclats.

Ce jour déjà grisonnant refermera ses volets,
Réjoui de retrouver sa Dame au lever de rideau.
Paisiblement il s’endormira sous le ciel étoilé si beau
Et notre Belle Dame, en l’attendant, comptera les feux-follets.

 

13 Janvier 2019 – Jeannine Castel
Les poèmes de Chatnine
Photo : Tony Crocetta sur Facebook

 

Les Colporteuses

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Deux Risette
Font la causette
Un jour de diète
Pour les emplettes …
Deux commères
Simples locataires
D’un coin de Terre
Ainsi parlèrent :

«Être traitées ainsi ! …»
«Ma bonne, pas de souci !
Nous allons lui faire voir
Ce qui pousse au désespoir.
Cette RISETTE est infernale !
Jalouse de notre beauté fatale.»
«Être évincées de sa Cour
À cause d’un troubadour !
Ce CARAMEL au cœur tendre
Qui me laissait entendre
Que j’étais son unique passion …»
«Quelles gourdes nous étions !»
«A-t-elle retrouvé son instrument ?
Ce sceptre qu’elle adorait tant …
Entre nous son ROUDOUDOU
Ne cassait pas des cailloux …»
«Ouais … malgré sa mâchoire d’enfer
Il l’a plaquée pour se mettre au vert !
Exténué par cette nymphomane … »
«Voyez-vous ce nourrisson qui flâne ? …»
«Oui … c’est trop risqué vu le nombre …
Les lionnes nous mettraient à l’ombre !»
«En attendant nous voilà sur le carreau
Le tiroir plein pour de futurs berceaux …
Quand RISETTE va enfin réaliser …
Une fois qu’elle sera dégrisée …
Que son CARAMEL ne l’avait pas mou
Va y avoir à sa Cour du remous !»
«Nous sommes les premières atteintes !
Après tout nous ne sommes pas des saintes !
Elle même, d’après les rumeurs,
Elle aurait, suite à ses fortes chaleurs,
Ramené du stage une grossesse impériale
D’un Prince doté de parties génitales …
C’est qui ce Fluffy tout ébouriffé ?!
Arrêtez ma bonne de siffler
Ce démon de midi ou de minuit,
Nous avons, n’est-il pas, assez d’ennuis ?
Si nous allions défiler nous aussi ?»
«La Paix, c’est le cadet de mes soucis.»
«Je vois que vous avez l’humeur mauvaise …
Faites un effort … oubliez cette punaise !
Voyez-vous ce que je vois ? … sans rire ! …
Notre RISETTE qui porte des cornes ! … quelle satyre ! …
Arrêtez de pouffer, de glousser comme une pintade !
Allons nous mêler à la Grande Parade
Histoire de semer un peu la terreur
À tous ces idéaux de souffre-douleurs …»

Et voilà nos deux commères en route
Qui déblatèrent sans aucun doute
Sur la pluie et le beau temps …
Deux colporteuses armées jusqu’aux dents.

 

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9 Janvier 2019 – Jeannine Castel
Les poèmes de Chatnine
Photos : Bri Lions  Jean Luc Reunival

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La grande parade 2019 en poésie (suite)

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Le majestueux aigle ravisseur
D’un vol a pris de la hauteur
Suite aux nombreuses bousculades
Des participants à la Grande Parade.

Un très beau et élégant léopard
Aux moustaches antibrouillard
De son pompon blanc éclaire
Ce noir et blanc crépusculaire.

Vêtu de son costume noir
Un crocodile paresseux comme un loir
Voudrait bien être invité …
Il attend l’accord des Autorités.

Les zèbres en conseil se sont réunis.
Vociférant : « C’est nous ou c’est lui !
Nous n’avons pas confiance !
S’il vient … bonjour l’ambiance ! »

Un petit guépard adorable
Trouve ces zèbres peu charitables.
« Ils prétendent défiler pour la paix
Et rejètent ce crocodile … quel toupet ! »

Mettant tout le monde d’accord
LE CHOUCHOU à la voix d’or
Met tout le monde au diapason
Histoire de commémorer son blason.

Au final les zèbres acceptent à distance
Ce gros visqueux à la grosse panse
Tandis que par voie maritime
Les éléphants pour Jacques s’animent.

Imaginez cette Grande Parade
 De jérémiades, de ruades de nomades
Qui pour la Paix vont se réunir
Pour un meilleur et fabuleux avenir.

 

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8 Janvier 2019 – Jeannine Castel
Les poèmes de Chatnine
Photos : Jacques Montanari sur facebook

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La grande parade 2019 … en poésie (suite)

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La tortue léopard
A peur d’être en retard.
D’une cotte de maille
Elle a recouvert ses écailles.

Le Sage Rouge
Assis, point ne bouge.
Il attend sa compagne
Qui revêt un pagne.

“Vent Arrière”
La tête la première
Passe devant tout le monde
Sans perdre une seconde.

“Attentif” montre les crocs.
Il n’aime pas les escrocs.
Il surveille de près les rangs,
Prêt à chasser les brigands.

“Fakir” n’a plus sa planche.
Comment défiler dimanche ?
Il l’a mise au clou
Ne lui restent que les clous.

“Fossile” n’en revient pas …
Il fait profil bas.
Se faire traiter de la sorte
Par une escorte … mais qu’importe.

“Futur” est là
Il donne sa langue au chat
Pour ce “Futur” qu’il ignore.
Le char d’Axel il décore.

La grande parade 2019 en poésie
Chez chaque photographe 
Avec pasion et frénésie
À ce défilé pour la paix paraphe …  (à suivre)

 

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7 Janvier 2019 – Jeannine Castel
Les poèmes de Chatnine
photos : Wonderfulworld Acswell Lions Acswell

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La grande parade 2019 en poésie

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Bien souvent sur la prairie
Des branches mortes ont refleuri.
Posé sur les cimes apparaît
Un peu de poésie de rimes parée.

C’est le jour de la grande parade
Où SALVATOR ne reste pas en rade.
D’un joli serre tête de plumes blanches
D’une billevesée il égaie ses dimanches.

Les guépards se prêtent au jeu, enjoués.
La poésie n’est pour eux que secrets avoués,
Des rêveries posées sur les buttes …
Ils vont défiler sur des sauts sans parachute.

Deux lionceaux dissipés se chamaillent.
Chacun veut être en tête … aïe, aïe, aïe …
Qui aura le dernier mot pour défiler …
Sur eux le temps a déposés ses filets.

Lanternes rouges de la grande parade
Pour rehausser les touches fades,
Deux demoiselles de la haute Société
Ont revêtu d’élégants fourreaux tachetés.

Bien souvent sur la prairie
Des plumes ont éventés des écrits …
Celles des aigrettes de fantaisies
Ont aguiché la bavarde poésie …

 

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4 janvier 2019 – Jeannine Castel
Les poèmes de Chatnine

Photos : Farid Radjouh sur Facebook

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SALVATOR, le buffle

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Dans cet immense parc d’Amboséli en toile de fond
Le Kilimandjaro et les neiges d’Ernest Hemingway, moribond,
Les espaces verdoyants décorés d’arbustes et d’acacias
M’offrent les richesses d’un des trésors du Kénya.
Sanctuaire animalier légendaire foulé par des bergers
Il restera pour moi toujours un écosystème étranger
De scènes quotidiennes hors du commun, inégalées,
Que grâce à vous tous je peux à distance explorer.
En ce premier safari de l’année nouvellement fêtée
C’est par un buffle que je vais le commenter … :

«Avec mes moustaches rendues célèbres par Dali
Ce matin je paresse couché dans mon lit …
Un lit d’herbes me chatouillent les narines
Surmontées de deux serpents qui ont gobé la vermine.
Les oiseaux ont déserté les enjolivures de mon museau
Pour des cornes d’abondances de damoiseaux.
Je profite de ce moment de pause mérité
Pour observer les alentours et les activités
Des locataires d’une savane inondée de soleils
Bon pied, bon oœil, toujours en éveil.
J’observe le manège de ce guépard solitaire
Qui passe et repasse sur le sentier de guerre
Tandis qu’une lionne d’un air intrigué
Couchée, comme moi camouflée, fait le guet.
Elle fantasme sur un lion de belle parure …
Un lion d’une beauté prisée par les couvertures
De magazines de la boutique de son barbier …
Un pacha sensas pour les planches d’un herbier !
L’imaginer tout aplati la fait discrètement sourire
Mais le voir si hautain son coeur en pensant soupire :
« Telle une star célèbre de cinéma sous les caméras
On dirait le Roi Soleil perruqué de queues de rats ! »
SALVATOR, pour en revenir à nos moutons, s’interroge,
Ravi de cet affût placé aux premières loges …
Il observe cette autruche immensurable sur la défensive
Alors que sa nombreuse marmaille, jeunesse inoffensive,
Piaille et sautille dans toutes les directions,
Profite de la sieste de ces paisibles troufions…

SALVATOR apprécie l’absence de Risette qui doit cuver
Ou peut-être roupiller sur un quelconque duvet …
Enchanté d’avoir pris, avec la nouvelle année assise,
Un peu de sa renommée au final jamais acquise.
Il s’allonge de plus belle réconforté par cette idée
En attente de son succès à valider …

Déjà les sirènes sur la ville toulonnaise
Diffuse la rivalité à attendre de ces punaises …
Comme quoi même si je ne vais pas en safari
Je suis bien reliée en ce charivari de marais taris.

 

 

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2 Janvier 2019 – Jeannine Castel
Les poèmes de Chatnine
Photos: Kilambo Abou Maringa Abupet safari ventures limited

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YO, fils de Yaya

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« À peine le temps de respirer
Qu’il me faut déjà expirer.
Avouez que c’est bien triste sort
Que m’offre la vie en sponsor.
Être dévoré par les siens, l’atrocité !
Pour des chaleurs de banale nécessité.
Triste choix … tant de femelles sur la savane …
Être condamné par un lion qui se pavane …
YO ! fils de Yaya, ta pauvre ficelle
Était trop courte depuis la margelle
D’un puits doté d’aucune profondeur,
Inexistant en ce monde de froideurs.
Juste le temps de savourer quelques tétées.
La vie m’a épargné d’autres difficultés …
Juste le temps de reposer sur l’herbe …
Même pas les honneurs d’une gerbe ! …
Mais joie éternelle en quelques rimes
De demeurer un peu en vos heures de déprime,
De vous caresser de ma chaleureuse patte,
Vous cajoler de bisous rouge écarlate.
Sitôt parti, déjà remplacé … quel safari !
Quelle différence avec vos vies mes chéris ?
Je n’étais qu’un lionceau prêt à découvrir
Trop tôt que nous devions aussi mourir.
Merci à vous tous pour ce beau souvenir
Qui me fera patienter, à vous revoir, sans plus mourir.
Toues les larmes n’y changeront rien …
Par cette photo votre cœur me retient.
Avant d’être aspiré par les mystérieux trous noirs
D’un néant contemplé si souvent d’espoirs.
YO fils de Yaya … j’étais cela …
Une victime parmi tous ceux et celles là.»

 

29 Décembre 2018 – Jeannine Castel
Les poèmes de Chatnine
Photo : Jean-Louis Godard

 

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