La Femme fleur
En l’attente d’un abandon,
Entre ses cuisses sa fleur
Attire un oiseau charmeur.
Ses couettes émoustillées
Par ce bel aventurier,
La jeune ingénue
Se libère, toute nue.
Passé la convoitise, la femme fleur
S’épanouira au bonheur,
Se flétrira avec le temps…
La jeunesse n’a qu’un temps.
Qu’un temps pour des printemps,
Des étés aux cœurs brûlants,
Des automnes monotones,
Des hivers sans anémones.
Mais pour la présente heure
Sur cette toile la femme demeure
Avec sa fleur en état de sainteté
Offerte, au doux parfum d’éternité.