Ça alors !
À l’approche de l’hiver
Tandis que la fauvette
Chante à tue-tête
Au coq qui coqueline
Fier de sa trombine.
Un gros dindon glougloute,
Affolé sur une autoroute,
Suite à l’appel d’une pintade
Qui cacabe dans un stade
Après une nuit d’insomnie
À cause d’un rossignol en zizanie
Qui a chanté pour sa partenaire
Dont il fêtait un joyeux anniversaire.
Ému, un cygne blanc, majestueux,
Invite ces deux bruyants amoureux
Par un drensitement musical
À un envol vers un ensoleillé canal
D’Annecy ou bien de la belle Venise.
Fuyant la cinglante et froide bise,
Ils échappent à ses fantasques humeurs
Appuyées par les vives clameurs
D’une acariâtre et jalouse huppe faciée
Qui pupute hideusement après une mariée
Nichant sur les toits d’une rue de Grenoble
Et qui prétend descendre d’une famille noble.
Tout ceci raconté par une baouette
Qui à l’aube imminente s’apprête,
À dormir, sans gôgnes, épuisée,
Par cette histoire pour insomniaque diffusée.
Refait, un étrange oiseau du nom de Loufou grinchotte
De n’avoir pu dragouiller cette chochotte à parlotte.
Une outarde grogne, voudrait encore
Écouter une histoire sur d’autres cris sonores …
6 Novembre 2024 Jeannine Castel
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