Un samedi pluvieux
Ce dernier samedi d’octobre,
Annonce aux nombreux cours d’eau
Qu’ils ne seront pas sobres.
Sans ménagement sa pluie torrentielle
Inonde, ravine, s’infiltre sans autorisation,
Emporte avec sa fougue démentielle
Tout ce qui la gêne, sans compassion.
Ce jour sera prolongé d’une heure,
La nuit s’éclaircit à ce décalage,
Garantit la même ronde des heures
Par beau temps fixe ou bien d’orages.
Un ciel uniformément noir,
Cette couleur fragilisée d’espoirs,
Redoutée par les goulots d’entonnoirs
Qui contestent son travail au noir.
Diversion pluviale d’un passe-temps
Qui s’écroule avec les débordements
D’un climat dont l’emploi du temps
Est hors de contrôle pour les manants.
Un ciel noir gorgé d’eau
Qui mène par le bout du nez
Sans trop de répit ni repos
Ces illustres terriens façonnés.
26 Octobre 2024 Jeannine Castel
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