Mon caca à moi
S’étend sur les bornes
D’une France appauvrie
Par trop d’empathie,
Endettée jusqu’au cou,
Étranglée par le licou
De lourdes échéances
D’abus de confiance.
Ce n’est pas faute de blablabla,
De géniaux grands y a qu’à
Aux salaires faramineux
Afin que tous les gueux
Y trouvent bon et juste compte,
Endormis sous leurs contes
Sans exiger qu’au résultat
Devraient être payés au prorata
Ces volubiles parlementaires
Nourris par la soupe populaire.
Maints entrevues et échanges
Louent ces dévoués archanges
Dont la gratuité de leur bénévolat
Remplirait les caisses de l’Etat.
Pauvres zigues et puces
Zélés sous les astuces
Pour une France prospère
En déclin, par manque de paratonnerres.
C’était mon caca à moi
Un jour sous les émois
D’une imagination dévoreuse
De ma mine ambitieuse
Qui ose affronter la horde
Sous les fantasmes de la discorde.
14 Octobre 2024 Jeannine Castel
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