L’étang
D’amoureux en errance
Venus rêver sur ses bords,
L’étang en son coffre-fort
Dissimule tous leurs trésors.
Confident des âmes esseulées,
Sponsor de poétiques envolées,
L’herbe fraîche de ses rives
Est un doux tapis aux dérives
Des corps aux passions vives.
Peintres et poètes s’y attardent
Tandis que l’ombre filtre, farde,
Dévoile les rayons lumineux
Qui s’amusent, guinchent, libidineux,
Avec l’Art divulgué par ces dieux.
Quelques branches camouflent,
Le temps d’un léger souffle,
L’étang rempli de mystères
Noyés par des passagers de la Terre
Venus là, avec le hasard qui erre.
26 Septembre 2024 Jeannine Castel
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