Aux crues de nos rencontres
Depuis notre passage il s’abandonne
Aux berges lointaines sourdes d’avenir.
Le Nil éclabousse et postillonne.
Muette ascension de regards endormis,
Éloignés du sort, il les ravit.
En offrande, il donne à la poésie
Un duo où bouillonne la vie.
De ses vertes poussées romancières,
Il tapisse la terre de gaîtés nourricières.
Hathor doit être derrière
Ce jour de plume familière.
Le ciel est bas à nos mires,
Complice, il camoufle ces Empires.
Qu’un poète ressuscite, le passé chavire.
Un lourd apostolat s’étire…
14 Décembre 1995 sur le Nil
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