Grasse matinée
Paresse sous un duvet cotonneux.
Il s’octroie ce doux plaisir,
Se moque de mon désir.
Un léger vent tente de soulever
L’épaisse couette et d’un lever
Incite l’astre à réchauffer
La terre et ses échauffourées.
Blâmé pour une histoire d’âme,
Saint Pierre et ses oriflammes
Lui envoie un troupeau de moutons
Pour brouter son édredon.
Mais boudeur, le soleil résiste
Aux élans du vent qui persiste.
Sans s’émouvoir en aucune façon,
Le soleil s’endort sans le moindre frisson.
15 Février 2024 Jeannine Castel
Les poèmes de Chatnine Illustration Pixabay

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