Jardin de Val Maubrune
D’un printemps dernier.
Lumière voilée
D’un été envolé.
Timide rousseur
Aux nomades douceurs
D’un jardin planétaire
À l’enclos sédentaire.
Fini, le chant des grillons
Cachés dans l’épais gazon,
En ce vallon de la Creuse,
Bel abri d’âmes voyageuses.
Jardin de Val Maubrune
Aux lueurs blondes ou brunes.
Sous la brise polissonne
Les feuillages frissonnent.
Peut-être que la lune
Éprise de ce jardin de Maubrune
Aime se coucher chaque soir
Dans cet accueillant dortoir.
Encore faut-il apercevoir
Cette rêveuse de chaque soir
Si ce chemin vous y conduit
En bon gardien de ses nuits.
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