Ô ma belle Suhelica
Beau mâle aux ailes noires,
Dans un grand charivari
Revient d’un séjour en prairie.
Sa queue de veuve noire,
D’une traînée de déboires,
Témoigne d’un serial
Après un voyage nuptial.
Amoureux d’une chanteuse
Aux ailes aventureuses,
Cette Suhélica, d’une calotte,
Le souffleta, cruelle chochotte.
C’est dans un dortoir commun
Qu’il se consola, polygame opportun,
Du refus de cette cantatrice
Aux orchestrales rectrices.
Son collier rouge ardent
Sur ce frustrant incident,
Vocalise de plus belle
Pour reconquérir sa belle.
Peut-être l’an prochain
D’un nouveau regain,
Sans chichi panpan, la belle
Lui accordera une ritournelle.
Vous pouvez laisser une réponse.
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.