Cœurs de chair, cœurs de pierre
Taillé dans la roche pour franchir, pauvre ou riche,
Ce fac-similé chemin de la Mature très étroit,
Bordé d’un précipice et de vertigineuses parois.
Un trébuchement, une glissade, c’est le plongeon, la chute
Dans la rivière qui se prélasse, attend nos culbutes.
Rando s’agrippe à la corde de sécurité et me porte,
Tandis que nous croisons les playmobils d’une escorte.
À part l’odeur de ses aisselles, je n’ai pu savoir
Si Ryder de cette Pat’patrouille était prêt, en ce couloir,
À nous secourir, nous aider en cas de besoin
Parmi ces vautours et l’énorme préhistorique poussin.
Petit arrêt sur une rembarde de cette immense forteresse.
Mon ange gardien, méfiant, me tient en laisse.
De ce reposoir nous pouvons revoir, découvrir et admirer
Une minuscule chapelle adossée à la pierre, en ce lieu si retiré,
Ainsi que deux Maîtres et leur chien, rencontre imaginaire,
Entre deux coeurs de chair et deux cœurs de pierre.
Touché par la grâce et la beauté nourricières,
Une fois devient coutumière !
Rando montre du doigt …
Mais quoi ? … »