Je vous présente ma nounou du jour, BAMBA !
Ne faites pas attention à elle, ignorez-la.
Approchez, approchez… Venez jusque là !
Bamba est comme l’eau qui dort … Une naïve impulsive !
Mais restez tout de même sur le qui vive.
On ne sait jamais sur quel pied danser
Depuis que Bamba a été larguée par son fiancé.
Pas drôle de se marrer tout seul je vous avoue …
Avoir toujours un oeil fixé de cette sentinelle au garde-à-vous,
Plantée là comme un épouvantail sur ses échasses
En attendant que maman revienne de sa chasse.
Je l’imagine pataugeant dans le marais vaseux…
De ses mandibules forts ingérer des poissons osseux.
Ils ont beau se terrer, s’enterrer profond dans la boue,
Aucune chance ! Avec maman c’est les palmes à chaque coup !
C’est pas comme cette gargouille qui veille sur moi…
Elle, elle patauge en rêvassant à son ElOI …
Un grand chasseur réputé, la terreur des eaux de Mabamba …
Il a préféré sa solitude que de la partager avec celle de BAMBA.
Depuis elle est prostrée… Seul bouge son oeil de rapace..
Des fois que son ÉLOI surgisse des roseaux… Quelle bécasse !
En attendant, j’ai la dalle et vivement
Que je me tape un bon déjeuner avec ma maman.
Ah ma maman et ses pattes de flamant rose…
Si délicate, glissant à pas de velours sur un tapis rose …
Ses longues embuscades… Ses surprenantes pointes de vitesse…
Comment m’évader, m’échapper de cet ergastule
Sans se faire remarquer par cette funambule ? …