Rossignol de mes vieux jours
En ce théâtre de verdure
Et ce vent fou qui dure …
Un rossignol guilleret, audacieux,
Siffle à plein gosier, tout joyeux.
À mon âme nuageuse,
Sa gaieté contagieuse
D’un petit bonheur a relui
D’un instant présent avec lui.
Si frêle et si puissant,
En cet avenir menaçant,
De sa belle cantate de la vie
Il ravigote mes espoirs et envies.
Je reste là, à l’écouter,
L’âme charmée, envoutée,
Peu pressée de regagner
Ce grand monde parfois niais.
De plus belle, sans amertume,
Tout fier de son poids plume,
Il m’offre cette confidence :
“Quel bonheur plus immense ?”
Si loin des turpitudes actuelles,
Des eaux sales des ruelles,
Rossignol de mes vieux jours
Le monde se meurt-il d’amours ?
13 Avril 2022 – Jeannine Castel

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