Retour aux sources
Laissant là le cénote et ses mystères,
L’étang, pris de nostalgie, s’infiltre, erre.
Menacé par Bastet et sa horde déchaînée,
D’une source le voici qui au jour renaît.
D’un chant cristallin, son eau audacieuse
À travers bois serpente, enjouée, rieuse,
Traverse vallons et plaines accueillantes
D’un torrent grossi par cette chère amante.
En quête d’une dépression d’un coin de terre,
Épris fougueux d’un embarquement pour Cythère,
Aidé de Tlaloc, de la foudre et des champs,
L’étang, d’un lit s’étend, va grossissant.
Il retrouve ses poussières d’ors, ses brumes de passage,
Ses langueurs qui l’incitent au voyage,
Ses rives léchées par ses eaux gourmandes
Qu’un vent léger, frissonnant, réprimande.
L’étang va-t-il stagner là à demeure
Après nous avoir appâter d’un leurre ?
9 Avril 2022 – Jeannine Castel
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