D’or et d’ébène
Une brume froide et sombre
Assombrit le ciel d’une pénombre,
Engloutit la ligne d’horizon,
Retient le soleil en garnison.
Étouffé par l’opaque épaisseur,
Sa lumière stoppée par l’envahisseur
Dissimule la transparence de l’eau
De la plage du Sillon de Saint Malo.
Une sirène aux pieds de cygne
Attend des flots le moindre signe.
Seul un goéland, vagabond des mers,
De ses ailes trouble l’air.
D’or et d’ébène, d’amours contrariés,
La nuit est prête à appareiller.
Le jour décline, le soleil s’endort
Bercés par les eaux aux reflets d’or.

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