Fin d’un été paresseux
L’été prend ses aises, se prolonge,
Repousse l’hiver dans ses songes
Pressé de se coucher tandis que le soleil
Fait un pied de nez au sommeil.
La nuit, complice de ses amies les ombres,
Engloutit rapidement la pénombre
Où l’homme, entre chien et loup
En cette clarté, tâtonne en ce flou.
Les bâtisseurs de chateaux forts se remémorent,
Tandis que dans un brouhaha on y parle de Pythagore,
Leurs mains recouvertes d’un sable humide saturé
D’eau de mer puisée à l’aide de seaux décorés.
L’eau de mer retrouve sa limpidité,
Légèrement se trouble encore avec félicité.
Ses baigneurs favoris en toute saison,
Heureux, enchantent leur belle en pâmoison.
L’été de mon ciel toulonnais avec impatience
Attend la première flamblée qui mettra les vacances
De la Saint Jean à la Toussaint au pilori
Pour céder la place à tous les chats gris.
L’été morose, après cette estivale pause
De mon ciel, des nuages qui s’ankylosent,
Tout doucement va frissonner avec le bonheur
Caché dans les grappes des vendangeurs.
19 Octobre 2021 – Jeannine Castel
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Magnifique !
merci infiniment chère Caroline.