D’ocres et de noir
Les dunes encore ensommeillées,
Après une nuit étoilée de veillée,
Émergent langoureusement de la pénombre
Tandis que l’arbre attend son ombre.
Le soleil, pressé de quitter l’horizon,
Délivre fauves, flore en garnison,
D’un temps de repos, de repas nocturnes,
Sans se soucier de la planète Saturne.
D’ocres et de noir les dunes se parent.
La lune, discrète, a levé ses amarres
Pour laisser place à la lumière
D’un soleil déserté par les chaumières.
Coiffées, décoiffées par les vents capricieux
Les dunes envoutent les regards curieux,
Brûlent, déssèchent l’âme aventurière,
Assoiffent l’envahisseur dans leurs chaudières.
Après l’ardeur toride du soleil
Dunes et occupants, d’un salutaire sommeil,
Retrouveront un peu de fraîcheur aimable
Venue frissonner sur les dunes de sable.
10 Octobre 2021 – Jeannine Castel
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