Soleil couchant
Sur un tel soleil couchant
Mon regard sublimé, alléchant,
Ne peut que s’attarder en silence.
Rêveur, il se berce, en vacances.
Mais le soleil, indifférent,
Ne s’attarde pas décevant
Ma rêverie prise d’insomnie
Pour le contempler toute la nuit.
Il me laisse en consolation la lune
Solitaire, déclinant mon infortune
Agitée par la fugacité de l’émerveillement
Compensée par les étoiles du firmament.
Retenu prisonnier par la beauté
Ce soleil couchant fait miroiter
Ce Ô temps suspends ton vol
De Lamartine à Nathalie Léopold.
14 Juillet 2021 – Jeannine Castel
Les poèmes de Chatnine
Photo : Nathalie Léopold sur Facebook
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