Château de Finstergrün
Il ne reste que la grisaille
De la beauté de ces murailles
Aux secrets enfouis dans les oubliettes,
De ces tours coiffées de conquêtes.
Plus de belles aux fenêtres en deuil
Attendant que chevaliers passent le seuil
Pour de leur main demander alliance
À un cœur palpitant en défaillance
Emprisonné sous le voile d’un hénin
Rêvant de puissants et doux câlins.
Muettes meurtrières de tirs avides
À des assauts désormais invalides.
Boucliers et épées ont exilé
Vers des ternes blasons empilés,
Vestiges d’une croix et de bannières,
De croisades aux âmes guerrières
De chevaliers revêtus d’armures
Brandissant leur arme à l’aventure
Pour un retour tiomphant au château
Bâti à flanc de coteau …
Vous pouvez laisser une réponse.
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.