CÂLINE
«Après avoir pédalé dans la choucroute
À cause de la délirante passion de CHOUCHOUTE,
J’ai rencontré au cours d’un pique-nique CÂLINE,
D’un brun sucré mais pègue comme une praline !
Nous regardions tous deux dans la même direction.
Elle, affectueuse, moi plus distant de par ma position.
Nous avions partagé quelques propos de convenance,
Jalonné des projets, des désirs, des rêves d’enfance.
Orpheline, elle cherchait un gentleman protecteur.
Suspicieux, j’écoutais si quelque mensonge révélateur
Démasquerait ses tendres et inavouées explications.
Quelles étaient ses secrètes ambitions ?
Histoire de tester ses espoirs matrimoniaux,
Je lui annonçais que je n’étais pas JULIO …
Les câlineries ça va bien un temps, mais avoir une assistée …
Comment allais-je pouvoir y surseoir sans hésiter ?
Étais-je déjà ce coupe-chou assis sur le fil du rasoir ?
Ce cœur d’artichaut réfractaire à des noces précoces
Satisfait des quatre roues de son carrosse ?» …
«À quoi rêves-tu JULIO ? Tu as l’air absent …
Pourquoi ne profites-tu pas de ce que nous offre le présent ?
Demain arrivera bien trop vite avec le lot de ses mystères.
Alors pourquoi t’infliger à l’avance petites misères ?»
Ce sont les paroles de CÂLINE qui me reviennent
De cette petite idylle ancienne …
«Tous deux dans la prairie verdoyante
Auprès de CÂLINE, ma jeune aimante,
Serrés l’un contre l’autre, amoureux,
Nous vécurent de forts moments heureux.
Sur les traces du parcours de nos vies,
D’inoubliables et douces câlineries
Hantent encore mes rêveries …
CÂLINE si douce, si belle, tendre chérie …
Mais bon … pourquoi me torturer l’esprit ? …
J’ai l’âge d’aller en garderie …
9 Mai 2021 – Jeannine Castel
Les poèmes de Chatnine
Photos : Lise Perreault sur Facebook
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