Langueurs
Les arbres s’ennuient.
Ils cherchent une compagnie.
Leurs ramures sur le miroir
Les sauvent du désespoir.
Tout est si paisible.
Même la vase nuisible,
D’embarcations sur l’étang,
Fête ce verdoyant instant
Des reliques du printemps
Aux reflets jaunissants
Vers l’été paressant.
Écrasés par la chaleur
Les arbres de leur paleur
Redoutent déjà l’hiver,
L’abandon du pivert
Dont le martèlement
Troublait immanquablement
Le pesant silence
Et sa corne d’abondances.
26 Février 2021 – Jeannine Castel
Les poèmes de Chatnine
photo : Patrice DeCharleville sur facebook

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