Le fondamental et l’édifice

fondamental

Les oubliés du dimanche chez Michel Drucker
Ne resteront que de rafraîchissants courants d’air
Enterrés avec les gentils et les méchants au cimetière
Noms gravés, peut-être, sur les tombeaux de St Pierre.

Le hasard, ce talent de la vie, parfois salutaire
Fait ressusciter des morts quand le rêve s’enterre.
Tant de fans inconnus participent à la gloire d’un édifice
Grâce au fondamental pour qu’un Olympe resplendisse.

Ce passionné homme-objet, en dehors de son image,
Vit confiné dans une cellule de présences, de partages,
S’accroche à tout ce qui peut lui faire oublier
Que sans ces anonymes agenouillés il perdrait pied.

Il va de soi que ni JULIO, ni RISETTE, Un et Une
Partageront un divan de célébrités, même pour des prunes !
Mails elles n’auront jamais dans leurs mirettes
L’amour d’un JULIO pour les tam-tams à roulettes.

À tous ces oubliés du dimanche chez Michel Drucker
Ce Parnasse dont le quotidien de ce monde en enfer
Regarde, admire, envie ces romans et romances
Qui font rêver, embellissent l’irrationnel de l’existence.

 

28 Juin 2020 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine

Photo : Christine Convers sur Facebook

 

 

Vous pouvez laisser une réponse.

Laisser un commentaire

Cercledelecteurs |
Passe-Coucou |
Maryseboutiot |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Mon petit coin a moi ...
| Revedelire
| UnLivrePourDeux