Quelle ingratitude !
«Enfin on peut occuper nos pistes !
Sans devoir, à cause de ces envahissants touristes,
Céder la place pour garder nos distances
Qu’ils doivent en ce temps vivre en souffrances.
Enfin avec mes galopins amis, sachez
Sans le bruit répétitif des appareils cachés,
Que nous aurons, après ce répit confiné,
Du mal à retrouver vos apparitions confinées.
Sans doute me trouvez-vous insolent
De vous tenir ces propos inconvenants ?
Mais nous y gagnons quoi à part vos dépenses ?
Elles ne nous remplissent pas la panse !
Je sais, avec vos dons faits à des orphelinats
Des orphelins sont sauvés avec vos déductibles mécénats.
Ce n’est pas une raison de vous sentir le droit
De venir avec vos polluants envahir nos endroits.
L’air est plus sûr, l’horizon plus proche,
De grâce gardez vos pourritures dans vos sacoches.
Il ne suffit pas de s’indigner des outrances
Faites à la planète pour partir sans cesse en errances.
En ce J10 d’une 2ème semaine en quarantaine
Si ça pouvait durer Bande de croquemitaines !»
Voici ce que Julio le lionceau, en ce confinement, m’a déclaré …
Un bien décevant sentiment digne d’une hyène … cette bête si vilaine !
Mais c’est ça le direct !
C’est peut-être mieux du côté des fennecs ?
10 Avril 2020 – Jeannine Castel
Les poèmes de Chatnine
Photo : Farid Radjouh sur Facebook
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