Archive pour octobre, 2019

Halloween

halloween

JULIO, MOUSSE, FIASKO et PISTROUILLE
Sous la surveillance d’une grand-maman
S’en vont fêter Halloween et les citrouilles
Sur « Félins d’Afrique » en écran géant.
Curieux et intrigués à la fois, et pour cause …
C’est une première et étrange chose
Venue d’un monde ensorcelé et d’ailleurs …
Comme si, en ce lieu, on manquait de frayeurs !
Mais faut croire que ces citrouilles éclairées
Ont eu un impact publicitaire espéré.
Ces quatre inséparables lascars, amis des loisirs,
Ne sont jamais à la traine pour se divertir !
Vers de nouvelles distractions prometteuses,
Autres que leurs proies habituelles juteuses,
Ils s’apprêtent à découvrir cette nouveauté
Qui a fait grand tapage à coups de publicité.
JULIO, prudent, se tient à l’écart au cas où,
Ce lion crevant l’écran comme un fou,
Ne se contenterait plus des citrouilles
Et préfèrerait les illuminations de PISTROUILLE.
D’ailleurs d’un corps à corps ce dernier s’assure
Une protection rapprochée en cette aventure.
Ce qui n’est pas pour déplaire à celle-ci
Intriguée par cette odeur désagréable de roussi.
Elle halète à l’idée d’une possible embuscade …
MOUSSE et FIASKO, quant à eux, badent
En tandem ces citrouilles provocantes enflammées
Prêts, s’il le faut, à les dégommer.
Aura-t-on un compte rendu de cette fête ?
Si citrouille savait …
Mais à quoi bon d’avance saliver …

 

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31 Octobre 2019 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
Photos : Bri Lions Félins d’Afrique  Gilles Thomas sur Facebook

 

Je suis la REINE !

Je suis la reine !

L’échec de la traque menée par CABBAGE et sa légion
Le dévêtit rapidement de son étoffe de champion.
Des anciens combattants de la brigade des QUENOTTES,
Fidèles dévoués à leur reine RISETTE, pas atteints de tremblote,
Sans tarder s’emparèrent avec fureur de son étendard,
Le mirent en lambeaux, le piétinèrent, fiers, vantards.
Quand POLTRONNE apprit la cuisante défaite de CABBAGE,
Hurlant, trépigant des pieds, elle injuria le New Age,
Ordonna que l’on s’empare de CABBAGE en fuite.
Après tout ce n’était qu’un pacte signé pour une poursuite
Et ce fuyard jugea grotesque cette menace de guillotine
Pour des querelles de couronne, de jalousies féminines.
Convoquée au grand complet la Cour, morte de trouille,
Fut chargée sur tout l’espace fréquenté de son territoire
D’assembler tous ces manants comme à la foire
Afin qu’ils collent les affiches de leur reine son portrait
Et barrent, sous représailles, leur RISETTE d’un trait.
Ces quelques mots « C’EST MOI LA REINE ! »  firent impression.
Peurs et cauchemars se répandirent sous l’oppression.
Ce visage provocateur, moqueur, prêt à tout dévorer,
Leur fit amèrement regretter leur RISETTE adorée.
Pendant ce temps, JULIO et MOUSSE dénichèrent,
Profitant de la surveillance laissée aux enchères,
Cette couronne rouillée en fil de fer, peu chère,
Offerte par des sorcières dont on disait aux veillées
Qu’elles venaient la nuit dormir sous vos oreillers.
«Encore des histoires à dormir debout sœurette !
Y a pas que les oreillers ! Y a aussi les couettes ! …»
«Bientôt JULIO je pourrai t’en tresser de belles !
Hihihi … je t’imagine avec des petits rubans de ficelle !
Tu seras bon pour rejoindre Obélix et les gaulois ! …»
«Ouais ! C’est ça ! MOUSSE profite, moque toi de moi …
Il existe aussi des lionnes avec des crinières …
Hein ?! Tu fanfaronnes moins ! Petite sorcière !
Bon ce n’est pas tout, fuyons avant que ne rappliquent
La POLTRONNE et toute sa belliqueuse clique.»
«Que faisons-nous de sa couronne ? Qu’elle est moche !
Je n’en voudrais pas même sans un sou en poche !»
«On va la jeter aux rhinos histoire de les émoustiller
En même temps elle finira en compagnie de rouiller.»
«POLTRONNE ne va pas digérer qu’un intrus ait osé
Voler sa couronne …» «Vite ! partons avant la rosée.
Mam va revenir de sa chasse et va s’inquiéter …»
«Boh … nous inventerons un truc pour qu’elle ait pitié …»
«Je n’ai pas envie de me retrouver au mont de piété …»

 

L'étendard au diable sa couronne !

14 Octobre 2019 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
Photos : Jean Luc Reunival  Fabrizio Bignotti  Fabien Saire sur Facebook

 

 

Drôles de zigues

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«JULIO en dépit de ses propos envers RISETTE
A du mal à résister, curieux comme une chouette.
Il profite avec MOUSSE en ce beau samedi matin
Que Mam roupille sans se soucier de ses bambins,
Pour aller voir de plus près de quoi a l’air ce PONGO
Introduit par une puce à son oreille par le Roi CHONGO.
MOUSSE peine à suivre ce furet pressé, intrépide.
Si copieux fut son déjeuner. Elle traîne son gros bide,
Se dandine, cahin-caha, avance comme une oie gavée,
Angoissée de se retrouver seule en ces travées.
Soudain JULIO, ralentit, rampe, observe derrière ce paravent
D’herbes hautes agitées par les murmures des tourments
D’une brise cajoleuse qui calme ces deux incorrigibles garnements.
«MOUSSE ! Vite ! Viens voir !» «Ouah ! Tous ces paparazzis !»
«Tout, tout, tout vous saurez tout sur le zizi … »
«C’est le moment de la chanter en cette frénésie …
Tous coffrés ! En boîte ! Y a même une espèce de jalousie …
Les nouvelles vont vite ! C’est à qui le premier flashera
RISETTE et son PONGO … ce dernier petit scélérat …
Ah C’est dingue, je me marre ! Bien fait pour eux !
La RISETTE a mis les voiles ! Leur a fait ses adieux !»
«JULIO, baby PONGO est obligé de suivre sa mère ?
Tu crois qu’ils vont revenir ces sangsues en montgolfière ?»
«Pour sûr ! Ils en sont capables, rien n’arrête ces boitiers
Pour satisfaire la Une et combler leurs fichiers …»
«Mon pauvre, je vois que la partie n’est pas gagnée …
Même absente elle les attire, cette garce, par poignées.
Grrrr … une envie folle me prend de la saigner.»
«Je suis sûr que c’est encore une entourloupe de sa part
Pour s’attirer davantage de publicité dans les canards …
À les voir agglutinés dans leurs tam-tams à roulettes
MOUSSE tu m’enlèveras pas de l’idée que cette pépète
A plus d’un tour sous sa couronne … je paris des billes
Si ça se trouve que PONGO est une fille …»
«Quel scoop ! En attendant on sait pas où elle crèche …
Je la hais ! Je la hais ! cette grossière pimbêche …»
«Bof ! Après tout MOUSSE, grâce à elle on tient la lanterne …
C’est mieux d’être dans le vent qu’un drapeau en berne.
Faut savoir bien tirer partie avec philosphie et bon escient
De ce que l’adversité, au top, a de déficient …»
«Oh ! JULIO ! Comme je t’admire mon frérot …»
«Tiens je leur tire ma langue…» «Tiens, pour vous ce rot !
Langue au chat … Cha-cha-cha- … » MOUSSE esquisse
Quelques pas de danse de ses belles cuisses …

 

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12 Octobre 2019 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
Photos : Fabien Saire Sophie Topsy Jean Luc Reunival
Farid Radjouh  Bri Lions  sur Facebook

 

 

 

CABBAGE et le New Age

CABBAGE

POLTRONNE plus furieuse que jamais s’allie
Avec des légionnaires redoutés sur les prairies …
Des lycaons redoutables mercenaires dirigés
Par CABBAGE, labélisé pour ses oreilles érigées.
L’ennemi public n°1 de RISETTE du temps de son règne
Dont la devise est : « Qu’importe pourvu que ça saigne ! « 
Leur mission est d’en finir une fois pour toute
Avec cette punaise tant aimée des chouchoutes,
Des Quenottes aux noces à grand scandale pour encriers,
Enfin toute la Jet set d’une souveraine à bourbiers.
Au bruit de leurs clarinettes ils foncèrent à l’attaque.
Quelques résistants reçurent de mortelles claques.
Une poussière épaisse aveugla tous ces combattants enragés.
Les gnous, en colère, n’apprécièrent pas les dragées
Lancées par une commanditaire jalouse et lâche
Déterminée à exterminer cette estimée matriarche.
Un tel champ de bataille attira l’attention de JULIO
Abasourdi par ce spectacle digne d’un fabliau.
«MOUSSE rapplique ! Qu’est-ce que tu fabriques ?
Viens voir les lycaons nous offrent du comique …
Un vrai western ! Ah ! des légionnaires cernés par des bovins !
Pas question ici de payer des pots de vin …
MDR … j’en connais qui vont se faire tirer les oreilles …
Ah ! la POLTRONNE prend ça ! On te rend la pareille !
Non mais planquée dans sa ruche, elle se prend pour qui ?»
«JULIO, c’est quoi ces légionnaires en tenue de cookies ?»
«On dirait que CABBAGE est en train de planter
Tous les espoirs de cette POLTRONNE … elle va déchanter.
Leur alliance ne va pas durer des lustres …tout de même …
Pour des légionnaires … c’est nase … dépassés par le système.
Tiens, vite, profitons de ce pêle-mêle opportuniste …
Je vais aller voler la couronne de cette royaliste …»
«Bonne idée JULIO, mettons notre grain de sel à l’affaire !»
«Il ne faut pas rater, sœurette, l’occasion de nous distraire.
Si nous voulons rester coté à la bourse des publications
Il faut répondre aux dessous de table des propositions.»
«JULIO ! Mais où est-il donc passé ? attends-moi ! …
Ma parole, il est aussi leste et rapide qu’un chamois …»
Et MOUSSE s’empresse de suivre son frérot chéri …
«Bananana .. banana split .. abominable nana rosserie.
MOUSSE se réjouit à l’idée de la tête que fera POLTRONNE
Quand elle découvrira le vol de sa couronne …

 

en route

12 Octobre 2019 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
Photos : Nathalie Vidal Terrier  Virginie Liardat sur Facebook

 

 

 

Pongo ! Pongo !

Pongo

Cette photo va-t-elle réconcilier,
Renouer un lien virtuel épistolier
Entre une RISETTE éprise d’une retraite
Et ses fans désolés de nouvelles historiettes ?
CHATNINE par cette révélation inattendue, brutale,
Aussi entêtée que cette reine de la cavale …
N’a pas préparé de scénario de secours … alors
Qu’à part trois personnes …  personne d’un effort
A fait pour répondre à leur chère RISETTE
Aux dires indispensable aux tam-tams à roulettes …
Implorer miséricorde toujours et encor …
Quelle angoisse doit avoir le cerf au son du cor …
Mais revenons à nos moutons CHATNINE
Invitée au diner des cons … CHATNINE examine
Bien embêtée par cette RISETTE
Qui n’en fait qu’à sa tête …
RISETTE ou PONGO ,
RISETTE et PONGO ,
Qu’en penses-tu CHANGO ? …

10 Octobre 2019 – Jeannine castel

Les poèmes de Chatnine
Photo : Denis Faure sur Facebook

 

 

 

Publié dans:Littérature et Poésie, Risette |on 24 octobre, 2019 |Pas de commentaires »

Recherche identité patronymique

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«Quand mam RISETTE fait dodo
Elle prend ma place dans mon berceau
Et je monte la garde, un peu froussard.
La dure, chez nous, n’a aucun retard.
Fatiguée du combat contre cet Arsène Lupin
Envoyé par POLTRONNE au postillonnant venin,
Apaisée de savoir son diadème en sécurité
Maman sommeille d’un repos bien mérité.
Moi, je ne peux prétendre à la couronne …
Les mâles n’ont pas accès au trône …
Sauf si le hasard nous joue un tour savoureux
À cause de notre sexe souvent un peu douteux.
Mais chez nous c’est pas comme chez les humains
Avant toute chose on se flaire l’arrière train.
Maman a choisi de tourner la page …
Pour vivre libre, du moins hors d’un bref concubinage.
Je suis son poupon unique, j’ai pas le choix …
J’ignore ce qu’est d’être serré comme des anchois.
Sans personne pour jouer, je m’ennuie bien des fois !
Quand man part à la chasse j’ai les foies.
C’est ainsi … pressé de naître sans rien savoir
La naissance vous réserve son bon vouloir …
À part “risette” personne, d’un prénom, ne m’a doté
Et je me morfonds à attendre, à poireauter,
Qu’un coeur se penche et me reconnaisse.
Demain nous irons rendre visite à de lointains cousins …
Tu parles d’une compagnie … ils sont grave zinzins ! …»
7 Octobre 2019 – Jeannine castel
Les poèmes de Chatnine
Photos : Mike Pepe Photography sur facebook
Publié dans:Littérature et Poésie, Risette |on 23 octobre, 2019 |Pas de commentaires »

De fer et non de vaire

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Accéder au trône sans sceptre ni couronne
Mit dans l’embarras la nouvelle reine POLTRONNE.
RISETTE n’avait pas voulu laisser à la Cour son diadème.
Elle ne vit pas pourquoi cette reine profiterait
D’une telle couronne faite pour elle, rien qu’exprès.
Grâce à l’aide, à l’époque de son amoureux ROUDOUDOU,
Son premier prétendant aux caresses et yeux doux …
Elle reçut de ce vainqueur du Tournoi des sorcières
Son sceptre royal et son splendide diadème de vaire.
Donc à la cessation des pouvoirs, elle jugea méritoire
De garder, en souvenir, ces trophées de leur histoire.
POLTRONNE qui avait eu vent de ce superbe diadème,
Jalouse, aurait bien voulu posséder le même.
Mais ce diadème de vaire était une pièce unique,
Crée par les sorcières dans leur chaudron magique.
Il en va des sorcières comme des courants d’air …
Au gré de leurs fantaisies c’est en fil de fer
Qu’elles ont offert, ricaneuses, à cette ambitieuse reine
Ce diadème laissé par POLTRONNE en quarantaine.
Elle complota, profita que RISETTE auprès de ses poupons
Était occupée sans se soucier qu’un vilain turluron
De la garde Royale, pour plaire à sa reine adorée,
Accepte le deal proposé par son idole de rage décolorée.
Alertée par un fidèle serviteur, RISETTE, furieuse,
Fonça sur cet Arsène, bouillonnante telle une lessiveuse.
Méchamment, elle saisit par l’oreille ce malpropre pris au piège,
Esquiva les morsures, leste, enragée face à ce sacrilège,
D’un audacieux voleur à la tire, papouf et grassouillet,
Qui sans tarder regretta la douceur de son oreiller.
Même le sceptre n’en revint pas de cette violence effrénée
Tandis qu’un lézard, curieux de cette idole pour ciné,
Se jucha sur cette couronne de vaire désormais exposée,
Pour sa sécurité, au « Musée des Reliques Ménauposées. »
POLTRONNE se contentera-t-elle de fil de fer ?
Elle jure d’envoyer cette RISETTE aux enfers …

 

3 octobre 2019 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
photo : Tony Crocetta sur Facebook

 

Falaises d’Étretat

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Falaises d’Étretat
J’ai côtoyé une âme
De tous mes états
Tout feu tout flammes.

Au bord du précipice
Assise sans malice,
Mon corps au supplice
Fut submergé d’adrénaline.

Sous sa blanche capeline,
Femme et âme divines,
Mon corps s’acoquine
À cette pulpeuse sanguine.

J’ai cherché la formule
Repoussé quelques virgules,
Pour calculer la grandeur
De cette belle blancheur.

De l’âme ou de la femme
Si vaste me parut l’âme
Perchée sur cette hauteur
Que j’en eus la frayeur.

Falaises d’Étretat
J’avais côtoyé une âme
De nostalgiques ébats
Sur ces falaises d’Étretat …

Erre parfois mon âme.

 

19 Septembre 2019 – Jeannine Castel

Photo : Les poèmes de Chatnine
Photo : Gil Strec sur Facebook

 

 

MOUSIK

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«Depuis des plombes, anxieux, je tanque,
Le cœur cognant comme une boule de pétanque.
Je ne me vois pas passer l’hiver en garnison
Sans les froufrous et galipettes d’une toison.
La saison des amours aux alentours bat son plein
Et toujours pas la moindre ourse sur mon terrain !
Venu de loin, sans partenaire, je m’offre une pause
En cette clairière d’herbes vertes et de fleurs roses.
À la fois confiant et dubitatif, l’esprit vagabond,
Je chasse cette voix intérieure casse-bonbon
Qui essaie de décourager mon attente, mes espoirs,
D’une hasardeuse conquête pour plusieurs soirs.
Mes oreilles, telles une girouette, captent tous les murmures,
Les frémissements me signalant les prémices d’une aventure.
Les baies viennent de murir, le coin est ensoleillé,
Je me laisserais même jusqu’à légèrement sommeiller,
Sursautant au bruit du raisin d’ours, de la camarine
Qui tombent sur le sol et chatouillent mes narines.
En attendant d’être épuisé par le rut de mes amours
J’attends, posté en sentinelle, sur cette couche de jour.
Aucun mâle dominant aux environs me rassure …
Toutes les conditions favorables offertes par la Nature
Sont là pour un accouplement sur mon espace privé
Délimité par les expressions de ma figure ravivée.
Ravivée par l’incertitude, la menace, l’audace du plaisir.
Mes griffes tressaillent prêtes à m’en saisir.
Suspens ! Viendra-t-elle, viendra-t-elle pas cette ourse …
Je suis si bien ici, j’ai pas envie de repartir en course.
J’essaie de profiter de l’instant présent sans trop réfléchir …
Mais n’est-ce pas une ourse là-bas, belle à ravir ? …»

 

4 octobre 2019 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
Photos : Gilles Thomas sur Facebook

 

WINDI le penseur

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À travers les jalousies de verdure,
De nos diversités et différences,
Quand l’esprit vagabond s’aventure
La miséricorde renouvelle sa chance.

Du kyrie eleison au gloria investis
WINDI se tient, méfiant, à l’abri
De ces passages étroits et petits
À l’écart de cet univers encombré de débris.

Affamé d’amour et de tendresse,
Parfois il écarte le feuillage
Avec l’espoir de douces caresses
Qui préserveraient leurs sillages.

Alléluia ! Parfois une bonne âme
Vient lui déclarer des faveurs,
Panser ses ulcères de vils drames.
Alléluia cette main du cœur !

«À notre torture menaçante quel prophète
Viendrait d’un miracle faire cesser notre calvaire ?
Ces rivaux de Dieu nous jugent analphabètes.
Drôles d’immortels insensibles à la misère !»

Quête incessante de la jouissance …
WINDI derrière son bonheur incertain
D’un au-delà garde encore l’espérance
D’une éternité pour leurs lendemains.

En attendant de vivre au plein jour,
À travers les jalousies de verdure
Il laisse à ses pensées libre cours,
Imagine un monde qui ne serait qu’amour.

Que longtemps, beaux temps vous durent.

 

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29 Septembre 2019 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
Photos : Jean Philippe Borg sur Facebook

 

 

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