Je n’aurais jamais imaginé …

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… Que tout parte en couilles
Dirigés par des fripouilles
Qui se délectent d’embrouille
Au marché de la magouille.

On dirait que la planète
S’enflamme de cette disette
Qui plonge les humains
Vers la fin d’un monde serein.

Mais la vie continue en guise
De bombes travesties en bises
Dans le faste des flammes
Qui brûlent pour du fric infâme.

Ce n’est pas faute de dialogues
Débités par des bouledogues,
Des Dirigeants atteints de folies
Grisés par leur jeu de monopoly.

Tout est désolation et décadence
Amplitude thermique de la violence.
Il ne me reste que le rêve encore gratuit
Jusqu’à ce que la mort cogne à mon huis.

 

23 Août 2019 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
Photo : Jeannine Castel sur Facebook

 

 

 

 

 

 

Publié dans : Littérature et Poésie |le 23 août, 2019 |2 Commentaires »

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2 Commentaires Commenter.

  1. le 24 août 2019 à 8 h 30 min Caroline Bordczyk écrit:

    Fortement bien dit !

    Répondre

    • le 27 août 2019 à 6 h 34 min chatnine écrit:

      merci ! consciente que ça ne va pas changer grand chose mis à part le fait de soulager, le temps de l’écrire, mon chagrin face à ce monde de demain. Certes on va replanter mais ça ne fera pas revenir tout ce qui a crevé dans les flammes et parti dans les cendres poussées par les vents et véhiculant des poussières de diatomées qui provoquent des irrégularités en opacifiant le ciel, empêchent l’évaporation au-dessus des océans et forment des cyclones. Et pendant ce temps au G7 on attise les braises de foyers venus à Biarritz se rassembler … pour une nouvelle série de « scènes de ménage » !

      Répondre

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