Cévennes
Sans filtre, à main levée
Pour ce soleil et son lever
Tandis que la vallée dort encore
Au chaud sous l’édredon de l’aurore.
Les bois de formes étranges
Tantôt démons, tantôt anges,
Dans un dialogue imperceptible
Écoutent ces enfants terribles.
Sous une lumière blafarde
Les Cévennes se fardent
Sans chausse ni témoins
Pour ce beau matin.
Leur voile de mariée
Fleurie de lauriers
De noces blanches
De passions s’épanche.
Secrètes et mystérieuses
Si sombres et radieuses
Les Cévennes berce mes rêves
D’une vie trop brève.
27 Mars 2019 – Jeannine Castel
Les poèmes de Chatnine
Photo : Jeronimo Pepito sur Facebook
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