Les vadrouilles
« Salut ! Contents de nous revoir ?
Quelle nuit ! Des heures à errer dans le noir !
Nous avons eu du mal à trouver une chambre d’hôte.
Cette nuit, manque de pot, la lune était pâlotte.
Maman est enfin dans la soirée revenue !
Si désespérés nous ne l’attendions plus …
Après une tétée et quelques cajoleries,
Ragaillardis par ces énergiques calories,
Nous avons quitté Grand Yaca, obligés,
Nous étions trop à l’étroit et en danger.
Ce lion avait trouvé notre cachette …
Il devenait urgent de prendre la poudre d’escampette.
On a marché, marché, pas rassurés, dans cette obscurité,
Ça nous a paru une éternité !
Tous les points d’accueil étaient occupés !
Pensez trois cent buffles à loger, un rien !
On en a fait des va-et-vient …
Et c’est après Bilashaka, sur un tronc couché
Que nous avons trouvé une chambre à coucher …
À « l’ Elephant Pepper Tree « , un gîte de premier choix,
Gardé par un dogue sculpté dans le bois.
Il y a un toit terrasse que vous apercevez là,
Avec nous juchés, légèrement flagadas !
Maman nous a déjà laissés …
Elle est partie chasser.
Vite que nous puissions avec elle
Chasser, courir après les gazelles.
Tous ces étranges animaux sculptés …
Plongeons dans les rêves avec volupté …
Fifi tu dors ? »
« Mon Joli coeur, serre moi contre toi bien fort … »
18 Avril 2018 – Jeannine Castel
Photos : Tony Crocetta sur Facebook
Contes de la prairie
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