Sans rien, ni sujet
Quatre brins d’herbe
Sans aucun verbe,
Sur un fond flou
Sans chien ni loup,
Cherchent en vain
Un truc, un machin.
L’attrape nigaud,
D’un sujet badaud,
Fait défaut
À l’abstraite photo.
Un bokeh envahissant,
D’un petit rien jaillissant,
Sur les algues d’un océan
A englouti son néant.
Le petit truc manquant
A séché son clinquant
Sur des cerveaux vides
Sans imagination vive.
Quatre flambeaux d’une poubelle
Prêts à se faire la belle,
De leurs maigres étincelles
Ont fait vibrer sans la bagatelle.
Un bokeh sans bouquet
À vous donner le hoquet
De ses petits bosquets
Ont attiré maint perroquets.
Je ne sais trop quoi,
Sans pour qui ni pourquoi,
Ce talus d’herbes aux abois
A atterri chez moi.
D’un loupé reconnu,
D’un quelque chose inconnu,
Des flammes mises à nue
M’ont souhaité la bienvenue !
3 Mars 2018 – Jeannine Castel
Photo : Jérôme Champagnat sur Facebook
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Merci ! C’était pourtant parti d’un rien … comme quoi avec un rien on peut faire de belles choses.