SEREIN
Serein, Isolé et lointain,
Sur la mousse d’un paradis
De plus en plus éteint
De sa lumière il resplendit.
Entouré d’un obscur sous-bois,
Il manifeste sa joie éclatante.
Solitaire parmi les cris aux abois
D’âmes égarées sur les sentes.
Il a poussé comme un champignon
Serein, sans crêpage de chignon,
À l’abri des nombreux gnons
Qui font pleurer les oignons.
La nature, secrète, camoufle
Ses biens les plus précieux.
Sous ce luminaire elle s’emmitoufle
De rais de bonheurs délicieux.
Serein, oubliant le tumulte
En ce bois propice aux culbutes,
Sur sa butte de douce mousse
De sa fraîcheur il m’éclabousse.
Serein, serein, petit mousse.
18 janvier 2018 – Jeannine Castel
Photo : Sébastien Majerowicz sur Facebook
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