Mandoline
Aux mâtines,
L’éléphante Mandoline
D’un chant sonore
Annonce l’aurore,
Trouble les reflets d’or
D‘une lune qui rêve encor,
S’attarde sur les eaux
D’une nuit de repos.
Mandoline est matinale.
Solitaire, initiée de la kabbale,
Elle dirige une chorale
Qui a fait scandale
Sur une suite Impériale
Du compositeur Cymbale,
Éléphant aux oreilles musicales
De renommée monumentale.
Mandoline, sans ses copines,
Ce matin, à l’heure divine,
D’une salutation au soleil
Entonne ses vocalises, éveil
De ce coin du Massaï ensommeillé
Qui connait les pannes d’oreiller.
La rivière frissonne de plaisir
Que cette polissonne fait frémir.
Grand prix des Oreilles d’Or,
Mandoline, sur ces reflets d’ors,
Accompagnée du murmure des eaux,
Veut créer un choeur d’éléphanteaux.
Elle imagine déjà ce concert
Face à toutes ces trompes en l’air
Dissipées, jouant de la trompette.
Mandoline sourit sur ces idées en goguette.
19 Novembre 2017 – Jeannine Castel
Photo de Philippe Passet sur Facebook
Vous pouvez laisser une réponse.
on s’y croit!
Dernière publication sur le radeau du radotage : KYRIE