Archive pour juillet, 2017

Rien ne va plus ! (suite)

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«OOOhhh ! Pas de précipitation !
Je me remets doucement de ma déception …
Mes ailes blessées manquent de vigueur
Pour partir vers l’Afrique et ses chaleurs.
J’ai quitté cette branche coriace …
Au moins sur celle-là, j’ai plus belle place !
Je travaille pour ce long parcours
Mes pectoraux pour de futures cours !
J’attends le signal du départ
Diffusé par « Trois pattes et un canard ».
D’ici là, avec cette remise en forme,
Ça va être énorme !
Cette superbe photo d’Olivier
Va me valoir une envolée de guêpiers …
Sans doute, sur d’autres ritournelles
Je trouverai celui ou celle,
Blessé par la vie, qui viendra se blottir
Sous mon aile musclée, armée pour l’avenir.
« Cela vous a plu ? » Accompagnez-moi à tire-d’ailes !
Je vous attends pour d’autres images
Vous les fans, passionnés par nos plumages.»

27 Juillet 2017 – Jeannine Castel
Les poèmes de Chatnine
Photo : Olivier Gonnet sur Facebook

 

Rien ne va plus …

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«Ça y est ! à la moindre photo
J’ai droit à sa séance d’abdos !
Obligé de délaisser la faune
Pour l’entrainement de cette championne !
Complaisant, je me déplace
Pour faire plier cette branche coriace !
En bon entraineur,  je compte les séries
Jusqu’à ce que le cliché soit pris !
Si je n’ai pas une taille de guêpe ?
Quand vient mon tour, elle a mal à la tête !
Et je me retrouve sur une corde lisse
En train de grimper sur cet édifice,
Tel un funambule sans balancier,
Avec mes seules ailes pour me lier
À cette pro, accro du ventre plat
Qui me met dans tous mes états …
Que voulez-vous cette narcissique relation,
De son aiguillon, m’a enflammé le croupion !
Maintenant que cette photo a été diffusée
Mon amour, elle a refusé !
Depuis ? à ma guise ! ce chantage dévoilé
M’a permis, pour d’autres diversions, de m’envoler.
« Trop belle pour toi … » sur la place publique
Fait ses abdos sur un cable numérique !
Nous étions les meilleurs amis du monde !
Avec ce scandale désormais sur les ondes
La vie n’a plus son tempo … sans amoureuse …
Peut-être avec une danseuse ? …»

25 Juillet 2017 – Jeannine Castel

Les poèmes de Chatnine
Photo : Olivier Gonnet sur facebook

 

Incendies

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Le tronc noir, brûlé, il agonise,
Lui qui peu avant sous la brise
Frémissait de son feuillage élégant,
Pourquoi cette colère subitement ?
Lui qui de son ombre rafraichissait, pénard,
La chaleur étouffante du Var,
Incitait à la sieste divine,
Décorait les restanques de nos collines,
Se retrouve en plein brasier
Prenant juste le temps d’expier.
Expier pour l’être humain destructeur,
Expier le mal de ses profondeurs,
Expier ce fric toujours dévaluant,
Expier d’un feu dévorant.
Il se revit poussant plein d’espoir,
La pluie ruisselant sur lui un soir.
Il suffoqua à ce bonheur suprême,
Saviez-vous que j’étais cela même ?
Celui qui vous observait souvent,
Vous aimait de printemps en printemps,
Vous accompagnait le long des chemins,
Réjouissait les jeux de vos gamins.
A présent tout n’est que cendres.
Le feu a dévasté la nature en deuil,
Le vent complice a déchaîné son orgueil.
Je ne peux qu’offrir une corde pour se pendre.
Le tronc calciné, il attend la tronçonneuse,
D’un dernier soupir il quitte à regret, songeant
A ces mains criminelles, à cette brûlante allumeuse
Appelée Incendie.

28 Juillet 2015 – 28 Juillet 2017 – Jeannine Castel

Publié dans:Littérature et Poésie |on 29 juillet, 2017 |Pas de commentaires »

Débordements

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Aujourd’hui, je suis triste.
Triste de croire
Que changera l’histoire
Depuis que le monde existe.

Je suis fatiguée d’entendre
Toutes ces belles paroles de cendres
De champions qui pensent comprendre
Ce pourquoi ils n’ont pu entreprendre.

Plus que jamais, je me sens incapable,
Dans un Univers frelaté, invivable,
À deux poings d’une guerre civile,
Incapable, devant tous ces tours de table.

Ce soir j’ai de la peine.
Où est l’amour ? Bonjour la haine !
Même Jésus … M’aime Jésus ? … soudaine
Espérance imbibée de tant d’haleines.

Flocon s’inquiète de me voir ainsi.
Que sait-il des gens d’ici ?
Mes larmes coulent, le torrent grossit …
Comme ce chat, je me blottis loin d’ici.

En espérant que « L’été du cyclone »,
Ce roman actuel de mon été,
N’atteindra plus personne,
Me laissera déguster ce brûlant feuilleté.

Aujourd’hui je suis triste
De voir se dérouler le parchemin
D’anonymes terroristes ….
Ces redoutables félins.

26 Juillet 2016

 

Nuits et jours d’enfer
Dans la fournaise de Lucifer
Mon ciel toulonnais compatissant
Reçoit les cendres de convalescents.

L’air de mon balcon est désolé
De voir ces horizons auréolés
D’épais nuages de fumées.
Des milliers d’hectares consumés.

Je souffre en cet été meurtrier,
Pour ces soldats du feu intrépides
Que l’on congratule et lapide.
Négligences à la charge des vacanciers.

Je suis à nouveau triste …
Dans quel monde vivons nous …
Mais Jeannine … qu’est ce que tu t’en fous
Depuis que le monde existe …
Lis ton best-seller ... Le parfum … 
Senteurs et puanteurs …

26 Juillet 2017 – Jeannine Castel 

 

Publié dans:Littérature et Poésie |on 28 juillet, 2017 |Pas de commentaires »

à la vie, à la mort

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La vieillesse
que l’on met à l’écart.
Ces vieux ridés sous les fards
de votre belle jeunesse,
sont devenus occasions
d’une foire à la brocante !
Les vieux vivent l’exclusion
de charités branlantes.

Ils vivent parfois si vieux,
gardien de leur héritage,
qu’ils ternissent les cieux
d’espoirs envolés avec l’âge.
Leur tête remplie de solitudes
les aide, quelquefois, à oublier
la multitude d’inquiétudes
de se sentir oubliés.

Bienheureux ceux qui encore honorent
leurs vieux … que l’on déplore,
de quelques larmes, sur le sort
qui défit jeunesse et vieillesse face à la mort.
Il leur reste ces mouroirs onéreux,
ces décharges d’abandons coûteux,
ces rebus, oubliettes, dont la seule visite,
pour certains, est la mort de principe.

Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait …
Les vieux, ça pète, ça sent mauvais !
Mais voilà le feuilleton de l’été …
Chacun sa tétée ! …

 

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17 Juillet 2017 – Jeannine Castel

 

 

Publié dans:Littérature et Poésie |on 27 juillet, 2017 |Pas de commentaires »

Ne vous gênez pas !

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Un ciel lourd d’orages animaliers
A recouvert la Terre, cette folle alliée,
Pour n’être plus qu’un ciel trop encombré
De fauves, de rapaces, d’humains délabrés
Qui lèchent encore leurs proies faméliques.
Un ciel rempli d’amours chimériques.
Des corps nus, des ventres repus d’orgies,
Dans les crevasses du temps perdu s’ingénient,
Dans ce gras double, à trouver quelque clarté
Qu’un gros matou, à l’affut, s’est apparenté.
Même SOS fantômes n’ont pu enrayer la démence
De tant de génies aux pauvres repentances.
C’est un grand hibou, un ancien profiler,
Chargé par le ciel, envoyé du Seigneur ?
Familier de la nuit, de plaintes démesurées,
D’une Terre plongée dans le noir, pissante d’urées,
Qui essaie de sauver l’humanité de la diarrhée
Dont les tripes sont nouées par des colites de tarés.
L’effronté Hélios vient de pisser sur ces arguments.
Un ciel noir de foudres, de poudres, d’armements,
Qui laisse apercevoir ce filet discret de verdure
Qu’était cette terre Promise pour l’aventure.
J’ai déjà connu la guerre, les privations …
De Grâce ma Bonne Mère, pitié pour ces Nations !
Mais ce n’est qu’un ciel de Gil et du mien …
Profitez ! comme vous savez le dire si bien !
Aujourd’hui, à part le vent, les incendies, le ciel est clément.
J’ai essuyé la pisse d’un chat domestique aimant.
Seuls GPS et Flocon me voient refouler mes larmes …
Combien de fois … devant ce monde en alarmes.

 

24 Juillet 2017 – Jeannine Castel
photo : Gil Strec sur Facebook

 

 

 

 

 

 

 

 

Publié dans:Littérature et Poésie |on 26 juillet, 2017 |Pas de commentaires »

Bonsoir

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à un voyageur des mille et une nuits …

 

Ce bel amour d’un soir,
Au teint d’un beau miroir,
M’est apparue ce soir
Aussi vite qu’un « Bonsoir ! ».

Bonsoir, ces mots échappés d’un sourire
Aux lèvres pulpeuses pour délires.
Mes yeux aussitôt s’enflammèrent
Brûlés aux étincelles d’un amour éphémère.

Dans sa chevelure de crêpe noir
J’ai enfoui mon rêve d’un soir,
Croqué à pleine dents ce charme tentant
Qui posait, là, face à mes yeux gourmands.

Sans rides, ni espoir de lendemain,
À ce coucou des bois aux fines mains,
Je viens dire bonsoir, quand le noir
De sa nostalgie me donne envie de la revoir.

Le reste du temps, cachée aux soupirs,
Dans un tiroir … vous attendre et languir …
Mes précieux yeux ont tant de souvenirs !
Ce « bonsoir ! » vous va à ravir.

Reviendrez-vous après ce bon soir
Qui recouvre d’ombres mon miroir ?
La nuit, déjà, me plonge dans le noir
De cette vallée de la mort où je m’endors.
« Bonsoir ! » dites le moi encor !

 

 

22 Juillet 2017 – Jeannine Castel
Photo : Philippe Frey sur Facebook

 

 

 

 

Publié dans:Littérature et Poésie |on 25 juillet, 2017 |4 Commentaires »

Les boîtes à musique

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Les boîtes à musique
Sur des airs d’autrefois
Ont cet effet magique
Où le rêve tournoie.

Elles bercent les nourrissons,
Suspendues aux voiles de coques de noix,
Endorment ces petits polissons
Qui braillent comme des putois.

Ces deux boîtes à musique,
Offertes par un coup de vent,
De lames d’acier mécaniques
N’ont que plumes les animant.

De ces terres du Massaï Mara si belles,
Deux légendaires martins-pêcheurs,
D’un petit tour de manivelle
M’invitent au bal pour mon bonheur.

Charmes d’un duo, de picots, de tempo,
Sautillent leurs jolies notes enchanteresses
Qui font vibrer de leurs trémolos
Le musicien et la jolie princesse.

Un horloger fantastique
A ramené du continent africain
Ces deux boîtes à musique
Pour la joie des bambins.

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23 Juillet 2017 – Jeannine Castel
photos : Olivier Gonnet sur Facebook

 

 

 

 

 

 

Publié dans:Littérature et Poésie |on 25 juillet, 2017 |Pas de commentaires »

Bonjour

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à Philippe Frey, à ses précieux yeux.

C’est un amour
Un Roi de la Cour 
Qui court, qui court,
Encore et toujours.

C’était un amour
De ces vieux jours
D’une grabataire Cour
d’amours, d’amours.

Ce fut un fol amour
Un Roi de Cour
Du haut de ma tour
En ruines, à lui toujours.

Je pense, j’accours,
Pour ce bel amour
Dont je n’eus les atours
Ni la nuit, ni le jour.

Ainsi dans mes vieux jours
ce Roi de Cour
Sur les nacres d’un velours
Viendra m’iriser d’un bonjour.

 

22 Juillet 2017 – Jeannine Castel
photo : Philippe Frey sur Facebook

 

Publié dans:Littérature et Poésie |on 24 juillet, 2017 |Pas de commentaires »

Premier bal

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C’est un laquais épris d’un liseron …
Un laquais, tout rose, rose bonbon.
Mais la fleur regarde à l’horizon
Sans se soucier de ce pauvre garçon
Cornu comme un doux diablotin
Qui rêve de cendrillon en robe de satin.

C’est un laquais épris d’un liseron …
Mais sa carmencita tape du talon,
Le fait tournoyer comme un ballon
Tandis qu’elle retrousse ses verts jupons
De peur que ne la quitte ce cupidon.

C’est un laquais amoureux d’une fleur …
Tendre et candide comme un enfant de choeur.
Mais la fleur, en son calice, porte un nourrisson
Dans un berceau en forme de liseron.
Un bébé tout rose, au petit nez mutin
Qui fait un pied de nez au laquais tout chagrin.

19 Juillet 2017 – Jeannine Castel
photo : Spiraloxico photographe amateur sur Facebook

 

 

Publié dans:Littérature et Poésie |on 22 juillet, 2017 |2 Commentaires »
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