D’un Gérard à l’autre
C’était le temps où mon coeur s’enflammait,
Juste le temps de croire de nouveau.
C’était le temps d’une chaude flambée,
Juste le temps d’une libido.
Depuis le couvent m’a récupérée
Car le temps d’une valse, tout a chaviré …
L’idiote qui avait osé espérer
Fut la proie d’un furet admiré.
D’un cabine à l’autre, derrière les rideaux,
Se déshabillait mon aveuglement.
L’illusion qui collait à ma peau
Joua le nocturne des faux amants.
Mon âme blessée par cet amour trompeur
Qui sonnait les cloches à tous vents,
Humiliée, retourna dans les hauteurs
Où la tourmente fait paravent.
Ne pouvant atteindre la beauté
Il préféra décapiter
Cet ange de bonne charité.
7 Janvier 2016
Jeannine Castel