A vous, fidèles et infidèles
New York, Washington, Irlande,
Mes mots voyagent à la demande
D’inconnus, de terres étrangères,
Ma poésie n’est plus en jachère.
Dispersée sur les ondes, elle appartient
Au monde entier, n’est plus mon bien.
La nuit, le jour, sans répit, elle franchit
Les frontières, se réchauffe, se rafraîchit.
Après des années la voilà globe-trotter
Toujours nouvelle, libre comme l’air.
Il a suffi d’un blog, de grands adolescents
Qui m’ont poussée de leurs jeunes printemps,
D’un écran silencieux mais si bavard,
D’une plume que n’épongent plus les buvards.
Ainsi propulsée jusqu’en Indonésie
Me surprend sans frénésie
Cette inspiration dont je n’ai pas possession
En ce mystérieux monde des passions.
Du simple curieux au favori fidèle,
Je vous le dédicace pour nos vies éternelles,
A tous ces IP venus me rencontrer
Du fin fond de vos contrées.
J’espère, quand je vais d’ici disparaitre
Que ma poésie survivra à mon être
Grâce à vous, peut-être …
20 Janvier 2016 - Jeannine Castel