Le mur d’Hadrien (fin)
Un peu longuet l’éjaculation, William Petit !
Quoique le désir extrême s’envie.
Jouissances rapportées au mur par l’issue
D’un contexte aux pieds nus.
Que reste-t-il ? J’ai vu, j’ai regardé…
Orgasmes circulatoires, soupirent mes voisines …
Rappels des sardines !
J’avais oublié le dopage artificiel
Qui me valut un ciel.
Je ne dis rien, parée d’un sourire
J’observe. Sans mal l’odeur de la peau
Ne sait plus rien de ce bruit d’eau
Qui s’endort dans les abois noctambules
D’une agape en agapé funambule.
Tristes rapports aux lumières blafardes
Vieilles guimbardes applaudies… je m’attarde.
Projections sur mes regrets d’avoir donné
Les richesses d’un tel plaisir à ces citronnés.
Inutiles regrets, les représailles jouissent,
Exténuement des échangeurs sans calice.
1h15 d’hystérie animale, les fureurs se déchaînent,
Corps saccagés, sons de synthèse, chair de sirènes.
Juillet 1992 – Chateauvallon
Jeannine Castel
William Petit et la Compagnie Rialto dans » Le mur d’Hadrien »
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