Le Mur d’Hadrien

images

Nuit étoilée, écoute invisible,
Une corde lisse avec demoiselle dodue imprévisible.
Des chaises, des mecs en imper marchent …
Statu quo. Les onomatopées de la donzelle déclenchent
Des conversations hystériques sur les tourterelles,
Percussions femelles. La voilà au sol la maquerelle
La corde est tombée.

L’eau chuchote « chéri okay ».
Femmes en sous-vêtements coquets.
L’odeur de la peau, attouchements féminins,
Que fait Hadrien ?
L’envie change de sexe, on peut voir bibine. 
Les perversités de l’ombre. Matelas piétinés, imagine
Les chutes des névrosés.

Un récit tourmenté harcèle la musiques absente.
Couinent les pieds des danseurs sur la charpente.
A cet appel vibre la demoiselle, l’écho est essoufflé,
Les gros calibres, au sol, sont projetés.
Sur le repos du guerrier, les vagues humaines se fracassent
Muets et confondus, homo érectus, s’enlacent
Les roulades mortuaires.

Enfin le son des cloches ricoche,
Mademoiselle Panpancucul soutient la folie de ces fantoches.
Jusqu’à hauteur d’Hadrien, le mur est perturbé,
Halètent les cinglés.
Chaleurs torrides, le rythme devient endiablé,
Percute le son de ces paumés. Membrane secouée,
Les couples Forniquet.

 

 

Juillet 1992 – Chateauvallon
Jeannine Castel

William Petit et la Compagnie Rialto  dans le « Le mur d’Hadrien »

Publié dans : Danse |le 20 décembre, 2015 |Pas de Commentaires »

Vous pouvez laisser une réponse.

Laisser un commentaire

Cercledelecteurs |
Passe-Coucou |
Maryseboutiot |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Mon petit coin a moi ...
| Revedelire
| UnLivrePourDeux